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— wake me up when september ends (w/sienna)

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wake me up when september endstw ; mort d'un proche par suicide (mère), symtômes d'une attaque de panique

Here comes the rain again
Falling from the stars
Drenched in my pain again

12 septembre — Point de côté. Douleur aiguë, partout. Elle irradie les jambes, le ventre, la gorge, l'âme. Colère vertigineuse, t'as le coeur au bord des lèvres, le crâne qui tambourine. Le corps secoué de tremblements, la perte de contrôle est imminente. L'impression que les murs se referment sur toi. Si tu bouges pas, tu vas mourir broyé comme du café dans un moulin, finir comme de la poussière dans un compresseur. Boule de chiffon. Et pourtant, t'es figé. Peux pas t'sauver. Peux pas fuir. T'enfuir. Plongeur privé d'air, englouti par les profondeurs de l'océan. T'as beau gueuler à t'en époumoner, le cri est bien vite étouffé par le vide, sans espoir de trouver écho. Des gouttes de sueur perlent sur ton front, chevelure détrempée comme si tu t'étais fait prendre par l'averse. La scène est risible. Chaque année, c'est la même histoire. Chaque année, t'es englouti par les vagues de souvenirs on ne peut plus réalistes. Comme si tu revivais la scène de sa mort, encore et encore. Et de son corps inerte dans tes bras de gamin. Même images, même odeurs, même plaie béante qui déchire le coeur, se rouvre, coups de couteaux qui la lacèrent, ne guérira jamais vraiment. T'peux enfin te remuer. Le corps parvient enfin à se trainer jusqu'à l'extérieur, en quête d'oxygène, d'une bouffée d'air frais. Tu rates la marche, ton corps s'affaisse dans l'herbe trop longue, comme celui d'une baleine échouée. Clope entre les lèvres, le briquet parvient pas à faire jaillir le feu tant les mains qui le tiennent tremblent. Un voile se dresse devant tes yeux, tout devient flou. Imperceptible. Indiscernable. Dans un élan de désespoir masqué par la rage, tu jettes le corps brun et blanc à bout de bras en criant ta douleur. Quelques faisceaux s'allument chez les voisins. Hurlements lointains brisent le silence du milieu de nuit, suivi des cris pour faire taire la bête. Sang bouille, gronde, déborde. After all this time?Always.

feat. @Sienna Gabrielli
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Sienna Gabrielli

Âge : 24
Lieu de naissance : Boston, ma.
Quartier d'habitation / Colocation : En coloc avec Horace / Little Italy, North End of Boston.
Situation sentimentale : Célibataire
Études / Métier : Agent de police, affecté à l’unité "stupéfiants“
Date d'inscription : 25/02/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : Margot (elle)
Icon : — wake me up when september ends (w/sienna) 831abee2b0ac8481dded4e6a022f6b57932965d4
Faceclaim : Camila Morrone
Crédits : fallons
Multicomptes : Wade, Thea, James.
RPS en cours : Flora - Kara - Ornella - Kaze, Kyro - Ida - Kaze 2 - Rose - Horace 2 - Inês 3 - Rose - Logan - Gabe - Sonny - Jake - Solal
Warnings : agressions sexuelles, homophobie, pédophilie, violences, sexe, alcool


RPS : 22
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Sienna Gabrielli
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t174649-sienna-gabrielli-camilla-moronneRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t169126-thea-lockhart-wade-bailey-repertoire-rp#8109148Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t173360-meetsachussets-siennaragazzi

wake me up when september ends

14 septembre 2024
@Sienna Gabrielli & @Sonny Kidd
mort d'un proche par suicide (mère)

Pas besoin d’établir un diagnostic - ça tombe bien, elle n’est pas médecin, la cause de la maladie est connue de Sienna. Ce qui l’inquiète, ce sont les symptômes et comment les rendre moins étouffant. Sonny lui a prouvé sa confiance en lui parlant de l’un de ses plus grands secrets et pourtant, elle ne sait pas comment le gérer. Ce n’est pas comme si c’était la première année, pourtant. Sienna a eu le temps de lire pendant des heures ce qui peut aider dans ce genre de cas, mais à dire vrai, elle comprend le désarroi. Elle ne soupçonne pas tous les aspects qui le lient, mais juste, le décès d’un parent, pire encore son suicide, Sienna n’a aucun mal à imaginer à quel point cela peut vous détruire, vous faire du mal et qu’on ne s’en remette jamais. Elle aimerait avoir une solution miracle mais elle n’en a aucune. Alors, avant de rejoindre Sonny chez lui, elle est passée à l’épicerie du coin, est tombée sur Kyro, son ex - joie - et a acheté du chocolat, des chips, du fromage en tube qui n’a rien de fromage, de la poudre pour faire du chocolat chaud, de l’alcool, du Dr Pepper et plein d’autres conneries du genre, au cas où quelque chose ferait envie à son ami. Elle a payé sans trop regarder son ex pour ne pas avoir à se justifier et est remontée jusqu’à sa voiture pour rapidement rejoindre l’endeuillé.
Quand elle arrive devant chez lui, elle ne le remarque pas tout de suite, récupère ses courses et s’apprête à monter à l’étage quand un cri la fait sursauter. Elle abandonne ses courses qui s’écrasent sur les sols et regarde autour d’elle avec son oeil aguerri d’agent de patrouille. Rapidement, la silhouette de Sonny se dessine sous ses yeux et Sienna se précipite vers lui, le forçant à se relever légèrement. “Sonny, ça va ?” demande-t-elle, la panique perçant dans sa voix. Elle l’observe sous toutes ses coutures. “J’veux dire, je sais que tu vas mal.” Elle essaie d’attraper son regard. “Mais tu t’es abimé quelque part ?
(Sienna Gabrielli)




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wake me up when september endstw ; 'anniversaire' de la mort d'un proche par suicide (mère), symtômes d'une attaque de panique, violence, sang, alcool
12 septembre — Respiration sifflante. Devant tes yeux, un écran de fumée noire et blanche se dresse, où la douleur est la seule couleur. Elle te déchire, s'infiltre dans tes veines, alourdit chacun de tes mouvements. Sous ton corps, le sol semble se dérober, et la terreur s’installe dans ta poitrine. Peur panique. Celle d'un chasseur devenue proie — plaies béantes, blessure fatale. Elles ne sont pas visibles à l'oeil nu, mais te brûlent, te consument. Ça te dévore de l'intérieur. C'est l'hécatombe. Les souvenirs t'envahissent, ne cessent de revenir en boucle. Le blanc de ses yeux vitreux. L'inanimé de son corps entre tes bras frêles de gamin — tu n'étais rien qu'un putain de gosse. Le sang qui gicle contre les murs lorsque ton poing s'abat sur son nez (à lui), pour la venger — verse, déverse, expie la rage. Bousiller son sale sourire, crier pour étouffer son rire ignare d'ivrogne. Carmin se mêle à l'immaculé et aux traces de nectar empoisonné (bière, whiskey, vodka, gin, mais surtout cognac). La réanimer, elle, en le sacrifiant, lui. Offrande à ces dieux qu'existaient pas. Qui l'avaient jeté quelque part sur Terre pour l'y oublier, comme un vulgaire déchet à moitié vivant. À moitié mort. Venez le chercher, sales cons.

Le bruit sourd de tes poings sur sa mandibule résonne encore dans tes oreilles. Un écho lointain. Une voix se mêle, vient brouiller la frontière entre le l'absurdité et la réalité. Cauchemar éveillé. Tout le temps. Tout le fucking temps. « Sonny, ça va ? J'veux dire, je sais que tu vas mal. Mais tu t'es abimé quelque part ? » Un instant, c'est le visage de sa soeur qui se dessine. Disparait. Remplacé par celui de Sienna qui vient percer les ténèbres. Tu regardes tes mains. Elles tremblent encore. Tu ne sais même plus si c'est ton sang ou le sien qui les macule dans tes visions. Tout se brouille. Comment expliquer que la douleur elle est partout, elle est toi. Elle te possède. Tu l'incarnes. Chaque respiration te lacère, chaque battement de cœur te rappelle que tu es encore là, et qu'elle ne l'est plus. Tu essaies de parler, mais tout ce qui sort est un son rauque, étranglé. Ton corps refuse de te répondre. Ta bouche, de lui répondre. « Partout... j'suis abîmé partout. Ça fait mal, tellement mal. J'en peux plus.. » Voix se brise au même moment que la plainte du clébard, dans le lointain.

feat. @Sienna Gabrielli
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