(amona) plus tout à fait moi, sans toi.

tw : mention de mort.

T'échappes de l’agitation de la soirée. Sourire de façade laissé derrière toi, laisse le vide prendre possession de ton visage. Trop calme, trop raisonnable ce soir. Loin d’être toi-même, peut - être que la mort a réellement fauché ton âme il y a deux jours alors que ton corps est resté intact. Adossé contre un vieux lampadaire, tu tires une bouffée de ta cigarette sous le halo.


w/ @Lena Castiglia
13 Septembre.

l’verre plein entre les doigts. la porte restée ouverte, appelle à s’échapper. juste un peu. juste d’quoi souffler. abandonne la soirée, simule une envie d’fumer, seule excuse valable avant de quitter le monde. le bruit. les autres. face à la lune, le regard tombe sur ta carcasse. lourde, repose sur le lampadaire comme pour chercher un appui. vision amère. responsabilités endossées, parce que tout se brise quand je touche. foutue malediction. quand on m’a jamais appris à aimer bien. à aimer comme il faut. quand j’connais que la souffrance et l’abandon. reste à l’écart des dégâts. silencieuse. avale une gorgée sans bouger.

tw : ràs.

Métal froid de la barre métallique contre ton dos, tu te tiens là, la clope coincée entre les doigts. Fumée s’échappe lentement de tes lèvres à la lueur dorée du réverbère. Orbes fixent le vide, perdu quelque part entre la réalité et tes pensées sombres. Sens la présence derrière toi, celle du monstre que tu as créé. Tires une dernière latte, intoxique tes poumons avant de jeter le mégot sur le bitume. Les mains enfouies dans les poches de ta veste, t’avances vers elle. Impose un silence étouffé de blessures, des vôtres.  « Tu n’rentres pas avec lui ? » Parce que même si j'ai fait semblant d'pas te voir, t'es la seule que j'observais encore m'poignarder.


w/ @Lena Castiglia
13 Septembre.

tw : ràs.

Métal froid de la barre métallique contre ton dos, tu te tiens là, la clope coincée entre les doigts. Fumée s’échappe lentement de tes lèvres à la lueur dorée du réverbère. Orbes fixent le vide, perdu quelque part entre la réalité et tes pensées sombres. Sens la présence derrière toi, celle du monstre que tu as créé. Tires une dernière latte, intoxique tes poumons avant de jeter le mégot sur le bitume. Les mains enfouies dans les poches de ta veste, t’avances vers elle. Impose un silence étouffé de blessures, des vôtres.  « Tu n’rentres pas avec lui ? » Les yeux qui croisent à peine les siens. Parce que même si j'ai fait semblant d'pas te voir, t'es la seule que j'observais encore m'poignarder.


w/ @Lena Castiglia
13 Septembre.

tension lourde. le mélange des émotions qui appuient sur la poitrine. ton ombre, à moitié mort de l’autre côté. souffrance, de voir les mêmes schémas se répéter. braise s’envole et tu te retournes, ralentit le pas jusqu’à ne plus bouger. observe le massacre. tes yeux vides. que je reconnais même plus. repense aux mots d’ace, aux vérités soulevées. réalise à quel point tout avait foiré. - arrête d’remuer le couteau. dans le vide. les mots résonnent. te regarde pas, trop douloureux de voir la profondeur des plaies en face. - t’as pas assez mal comme ça ? parce que c’est tout ce que tu ressens quand j’suis là. que c’est tout ce que je suis capable de donner.

tw : ràs.


Froid de la nuit mord ta peau en même temps que ses mots. Remues le couteau que tu as planté en premier quand tu l’as laissé derrière toi la première fois. Et maintenant c’est elle qui te fait goûter ta propre lame. L’goût est particulièrement désagréable, amer. « Ce mal ... C'est le même que je t'ai laissé quand je suis parti, non ? C'est le même que je pourrais jamais effacer, qui renaît dans ton regard chaque fois que tu m'vois. Le même qui t'donne envie de nous foutre en l'air à chaque fois. » Mots te plantent la chaire comme des lames aiguisés. Le mal, tu ne sais même plus le ressentir. « Ils te t'font du bien, les autres ? Mieux que moi ? C'est mieux que nous ? Ça te soigne ? » Tout ce que tu n'as pas réussi à faire.

w/ @Lena Castiglia
13 Septembre.