no regrets. (( esteban ))

Un sourire espiègle se dessine sur ta bouche en entendant sa première réponse. Bien sûr qu’il allait dire sur une fesse. C’était prévisible comme place. Malheureusement pour lui, ce n’était pas la bonne réponse. Tu fais grâce de bonté en lui donnant un indice sans toutefois trop en dire. Ça ne serait pas amusant de lui donner tout cuit dans le bec. — Non pas sur la fesse. Pour t’aider, il est visible que seulement si je porte un maillot ou mes sous-vêtements. Tu ne sais pas si ça l’aidera à mieux trouver, mais tu restes muette sur d’autres détails, rigolant en le voyant ruminer un peu.

Premier jeu entre les deux, Esteban essayait de deviner l'emplacement de son tatouages. Evidemment, la première idée était sur les fesses, endroit plutôt caché et difficile d'être aperçue, mais il faisait visiblement fausse route. Elle lui donna un dernier indice, le tatouage était visible seulement si elle portait un maillot ou ses sous-vêtements. Je vois, d'accord.. Esteban fit mine de réfléchir, buvant une dernière gorgée de sa boisson désormais finie. L'bas du dos ? Ca restait cachée, sauf si elle portait ses sous-vêtements. Il ne quitta pas Eugénie du regard, intéressé de savoir s'il avait trouvé ou non.

Il te dévisage d'un regard intense, pensant trouver réponse par la moindre de tes réactions. Tu ne laisses rien apercevoir, gardant ce petit air amusé sur ta charmante bouille. Il se fait attendre tout en savourant son verre en même temps. Tu fais pareil, gardant le silence, buvant à petite gorgé ton cocktail. Il finit par se prononcer. Encore une fois, ce fut la mauvaise réponse. —Ah... souffles-tu d'un air déçu. — Non pas là. Sur la hanche. Meilleure chance la prochaine fois. Hausses-tu des épaules, faussement dépité.

Impossible de lire sur son visage, elle réussissait à se montrer fermer malgré l'envie d'Esteban de la dévorer du regard. Il le faisait littéralement. Seconde option donnée : le dos, plus précisément le bas. Mais, la réponse était totalement fausse. Il soupira. Je me sens nul d'un coup, s'amusa-t-il à répondre alors. J'avais vraiment bon espoir, continua-t-il sans quitter le sourire sur son visage. Il héla le serveur, commandant un second verre. Tu me le montres quand même ? tenta-t-il toutefois, attendant également sa commande.

Bien qu'il soit perdant, il continue de porter ce même air rigoleur, aucunement dépiter par cette défaite. Ses yeux ne cessent de te reluquer, le moindrement discret sur cet aspect. Il vocalise sa déception, mais son expression était contradictoire à ses mots. Le cœur qui débat une fois de plus, raisonnant jusqu'à ses oreilles. Cette petite appréhension d'agir qu'à ton envie, sans penser aux conséquences. Pourtant, droite dans tes actions, t'avais marre de te restreindre. — Pour ces beaux efforts, tu pourras le voir. Acceptes-tu avant de demander au serveur un autre negroni sbagliato. — Ne me le fait pas regretter dis-tu avec un sourire au coin.

Pas vraiment mauvais perdant, Esteban souriait même dans la défaite car ce n'était finalement une fin en soi dans tout ça. D'ailleurs, il lui demandait s'il pouvait quand même voir ce tatouage sur les hanches et la réponse lui fit élargir un peu plus son sourire. Comment pourrais-je ? dit-il en faisant mine d'être outré. Il plaisanta de nouveau. Prenant son verre dont il but quelques gorgées, le regard désormais ancré dans celui d'Eugénie, prêt à la déstabiliser s'il le fallait. Alors, Eugénie, pas trop déçu pur l'instant ? finit-il par lui demander, alors qu'il reportait l'entièreté de son attention sur elle.

Elle voit très bien ses intentions, faisant semblant de ne pas connaitre la réponse. Il veut que sa sorte de sa bouche à elle et non de la sienne. Pas de soucis, elle le fera avec plaisir. — Ne fais pas l'innocent. Tu sais très bien comment. Lances-tu, pas le moindrement berné par son acte. — Un peu oui, je te croyais plus avenant que ça. À croire que je te plais moins que tu ne le dis. Tu décides de le provoquer un peu, le faire réagir plus que ça. Même pas une fois il a tenté d'être en contact avec ta peau, que ce soit une main posée sur ta cuisse ou même une mèche placée derrière l'oreille. Ce genre de toucher qui t'affame pour plus. S'il lui fallait un signal de ton consentement, tu viens de lui verbaliser.

Il souriait, appréciant la tournure de la discussion, les deux se cherchant encore et apprenant à s'apprivoiser pour le moment. Esteban fit mine choquée alors qu'elle pensait que le latino était plus avenant, mais elle n'avait pas vraiment montré d'ouvertures pour le lui permettre. Jusqu'à maintenant. C'est vrai, j'ai peut-être voulu agir comme un gentleman, mais ça ne me va pas tant que ça, hein ? plaisanta-t-il. Quelques gorgées, il approcha le tabouret d'un peu plus de la Pastor. Détailla chaque partie de son visage. La main venait se poser sur sa cuisse, le doigt qui remontait jusqu'à son cou pour atterrir sur sa joue. Je te dis... Tu me plais. Genre, vraiment. Et je me retiens d'aller plus loin pour pas t'offusquer, lui avoua-t-il.

T'en avait marre des gentlemans. Tu voulais te faire un peu secouer, ressentir de choses dont tu ne t'es jamais laissé tenter, de peur de te fracasser à la fin. Mais l'ennui a fini par prendre le dessus avec le temps. Tu te dis que tu rencontras le bon un jour ou l'autre, mais en attendant, tu veux vivre, expérimenter plus, t'aventurer dans des chemins inconnus, bref tout le contraire de ton habitude. — C'était mignon au début, mais je crois que cela a assez duré. Tu lui es tout de même redevable de s'être montré doux avec toi, surement de peur qu'il t'intimide trop et que tu changes d'avis à la dernière minute. Pourtant, te voilà, désireuse de connaitre ce que t'apportera cette soirée. Ayant compris ton message, il prend tout de suite les devants. Sa paume chaude contre ta cuisse à l'arrêt de ta robe courte. Un doigt qui t'effleures, laissant dans son tracé une brulante caresse. — Je ne veux pas que tu te retiennes avec moi. Montre-moi de quoi tu es capable sans restriction. Tu murmures cette dernière phase près de son oreille, mordillant son lobe par après.

L'genre de sourire d'homme sûr de lui qui ne disparaissait pas de son visage, ancré sur sa gueule d'ange, le latino se disait avoir trouvé la bonne "proie" avec Eugénie. Intéressante, sexy, et elle avait besoin de se sentit vivante, visiblement. Esteban était l'homme de la situation. Sa main qui parcourait sa cuisse, remontait jusqu'à sa joue alors qu'elle lui demandait expressément de ne pas se retenir. Message reçu, Eugénie... Visage trop proche du sien, il tourna la tête de la jeune femme pour collé son front au sien et capturer ses lèvres, sans même la prévenir. J'espère que tu seras capable de suivre la cadence alors... La main libre du latino se retrouvait vers sa cuisse denudée, contact chaud.