what the hell. (bibiana)

La rentrée, pas le moment de l'année que tu affectionnes le plus, t'étais plutôt bien en vacances, toi. C'est d'un pas lourd que tu te diriges vers l'école, pas envie de dire adieu à l'été en mettant un pied dans une salle de classe. La dernière année de ton parcours, certainement la plus importante également. Le monde autour de toi te désespère déjà, t'as envie de faire demi-tour et de retourner chez toi. De toute façon, est-ce que t'as vraiment de faire des études avec la fortune de ta famille ? La réponse est déjà répondue, ouais. Tu gonfles tes joues tout en avançant, ne pouvant cacher ton agacement jusqu'à ce que tu la vois, elle. Tu te figes un premier temps, comme pour t'assurer qu'il s'agisse bien de la même nana. Puis, ton regard se fait plus intense, charmeur. Tu te diriges vers elle, te plante devant elle et la regarde. comment on se retrouve.. Tu n'aurais pas parié tomber sur elle mais c'était tant mieux, t'allais pas dire non à un peu de compagnie féminine, encore moins la sienne. j'ai plus eu trop de nouvelles cet été, des problèmes à gérer ? Parce que bien sûr, dans ta tête, il était hors de question que la raison à son silence était juste qu'elle ne voulait pas te voir.
@Bibiana Samperi

La rentrée ; la reprise des cours. Le retour au train train quotidien, c'est ça qui t'emballe sur le moment. T'as la démarche légère, le regard curieux. T'observes les alentours comme une gamine qui connait bien son bac à sable et t'envisages déjà l'année qui va suivre ; sauf que ta contemplation est interrompue par une silhouette familière, qui force tes pas à s'arrêter et ton regard à se lever. Silvio. Le sourire disparait, mais ton visage n'est pas fermé, car ton sourcil s'arque et ta tête se penche très légèrement sur le côté, le corps balançant sur une hanche avec désinvolture. « Excuse-moi, t'es qui déjà ? » Tu l'interroges avec un regard sérieux, si bien qu'on ne sait pas si tu plaisantes ou pas. Mais avant même d'attendre sa réponse, ton pied s'élance déjà pour le contourner et reprendre ta route.

Joie de la retrouver qui s'estompe lorsque tu entends sa réponse, tu ne comprends pas pourquoi elle agit ainsi, impossible qu'elle t'ai oublié après tout. pardon ? Tu la regardes partir, fini par lui rattraper le bras pour la stopper, la discussion ne semble pas être terminée, pas de ton côté en tout cas. tu te fous de ma gueule, c'est ça ? Tu soupires, essaye de te calmer pour ne pas aggraver la situation, bien que t'ai du mal à comprendre à quoi elle joue en ce moment. c'est quoi au juste ? un test pour voir si j'vais te courir après, c'est ça ?
@Bibiana Samperi

Il t'attrape le bras et ça t'arrête brutalement dans ta marche, alors quand tu te retournes, c'est un regard revolver braqué sur lui que tu lui balances ; s'ils avaient pu tirer des balles, là, t'es yeux auraient tiré sans hésitation. Silvio est confus, il t'observe sans comprendre, et tu sens son irritation, mais toi... ça t'amuse. Alors tu fronces les sourcils, tu l'observes attentivement, faisant mine de réfléchir comme pour te souvenir. « Tu sais, tu viens déjà de le faire, d'une certaine façon... » que tu lui dis en dégageant doucement son bras du sien. Puis tu fais un pas dans sa direction, le sourire joueur revenant sur le visage. « Je t'ai manqué, Fabio ? » Erreur volontaire, juste pour l'emmerder. T'aimes bien ça.

Tu fronces les sourcils à sa remarque, elle n'a pas tort mais t'as pas envie de lui donner raison pour autant, chercher quelque chose à dire, quelque chose pour contredire ses paroles. j'déteste qu'on me tourne le dos, ça n'a rien à voir avec toi chérie. Et bam, content de la balle que tu viens de lancer, même si tu sens que le retour risque d'être encore plus piquant la connaissant. Et là, elle t'achève en se trompant dans ton prénom. Aucune idée si elle fait exprès ou non, t'es juste clairement dans la confusion la plus totale. Fabio... Tu secoues la tête de gauche à droite. un petit effort, t'y étais presque. moi c'est Silvio. T'es vexé mais t'essaye de ne pas le montrer, la fierté tout ça.
@Bibiana Samperi

Supposément, ça n'a rien à voir avec toi. Mais tu le sais, et y'a rien qui te fera croire l'inverse, alors tu souris juste avec un clin d'oeil. Il sait que tu sais, mais c'est l'égo mal placé qui l'empêchera de l'admettre. Et il te corrige ; t'attendais que ça. « Silvio... » Tu fais un pas de plus dans sa direction. T'es proche, très proche ; tu l'observes, yeux dans les yeux, fin sourire sur le visage... puis tu pivotes sur toi-même, tu laisses ton dos et tes atouts le frôler légèrement, le doigt marquant une glissade en travers de son torse. « Je préfère Fabio. » lâches-tu en tournant la tête, lui envoyant quelques cheveux volages dans le visage. Et tu reprends ta route, lui montrant bien ton dos.