la découverte de l'autre

Esteban avait envie de voir Bisha. Cette envie, il l'avait depuis qu'il l'avait quitté lors du summercamp, depuis les deux ne s'étaient pas encore revus. Prévu demain, Esteban lui avoua qu'elle pouvait même venir dès ce soir, l'envie de la voir étant trop forte. Elle avait accepté, le latino apprenait également qu'elle avait reçu un coup dans une bagarre qu'elle avait tenté de séparer. Ca ne le plaisait pas trop. Il allait pouvoir voir l'état de la blonde. Rapidement après avoir envoyé le message, le jeune homme venait à prendre une douche assez rapide, s'habillant légèrement avec un short et débardeur. Esteban n'était pas habitué à ramener des gens dans son appartement, mais Bisha, elle était différente.

@Bisha Bennett

la soirée d'la veille avait été mouvementée, les restes d'une nuit de débauche accrochés à ton visage. hématome camouflé avec les moyens du bords, un peu d'maquillage qui ne masquait pas tout. malgré ton visage pas présentable, pas forcément capable d'passer à côté une soirée avec esteban. les moments partagés en italie vous avez rapprochés. le découvrant toujours une nouvelle façon. rien n't'avais déplu pour autant. vérifiant l'adresse sur ton téléphone, tu toquais à la porte. attendant sagement qu'on vienne t'ouvrir. -- @Esteban Morales

Esteban avait fait un rangement plus que sommaire, il avait surtout jeté les restes de nourritures qui trainaient sur la table ou mis ses vêtements sale dans la corbeille à linge. Un peu de sent-bon pour enlever l'odeur de la clope et du joint, il était prêt à accueillir Bisha qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Le latino ouvrit la porte, découvrit la blonde et vit rapidement son oeil au beurre noir. P'tain, ça t'a pas loupé, dit-il en passant délicatement sa main sur son visage. Il l'a laissé pénétré dans l'appartement qu'il louait. Entre... lui dit-il, ne sachant pas vraiment comment l'accueilir.

la porte s'ouvrait sur c'visage que tu commençais à connaître, d'un peu plus près que les autres. sourire esquissé alors qu'tu sens le contact sur ta joue, haussant les épaules. - c'ma faute, j'ai cru que j'pourrais les arrêter..., t'aurais préféré réussir mais que faire face à ces gaillards. derrière ces pas, t'entrais dans l'appart, souriant légèrement, comme si t'entrais dans sa tanière. plutôt flattée finalement. puis, tu t'retournais vers lui, - j'même pas eu d'bisou.., gamine qui réclame. ça t'avais légèrement manqué. -- @Esteban Morales

Il lui fit un sourire alors qu'il voyait le cocard qu'elle avait au niveau de l'œil, ça lui faisait mal pour elle. Au final, ils étaient tout les deux des bras cassés entre le latino qui s'était fait planté et Bisha qui avait reçu un pain à l'œil. Elle entrait dans l'appartement, se retournait pour faire face à Esteban, qui venait tout juste de refermer la porte d'entrée. C'est vrai... Le sourire qui se dessinait sur son visage, Esteban s'approcha et venait déposer ses lèvres sur les siennes. Baiser tendre et délicat. C'est vrai que ça m'avait manqué, ouais, murmura-t-il.

cette marque sur ton visage, vraiment rien de grave, pas la peine de trop s'inquiéter, un peu de froid et d'la pommade. ça partirait rapidement. - on fait presque la paire comme ça..., fin sourire accroché alors qu'il souriait à ta remarque, s'approchant un peu plus pour que vos lèvres se rejoignent. confession logée, au coin d'l'oreille, décrochant un nouveau sourire sur tes pulpeuses. puis reposant ton attention sur lui, plus globalement, pointant du doigt son t-shirt, la plaie qu'il y avait en dessous. - comment il va ?, référence au ventre. -- @Esteban Morales

Les lèvres qui se touchaient, yeux fermés, Esteban profita de celui-ci comme si c'était le dernier. Il avait du mal à se détacher d'elle, de ses lèvres comme l'envie d'être collés avec elle pour toujours. Un supplice pour se séparer, mais il le fallut. Elle demandait alors comment ça se passait au niveau de sa cicatrice. Ca cicatrice bien, il leva son tee-shirt et lui montra la cicatrice. Il y avait encore des points mais rien n'avait été infecté. Apparement, j'ai eu une infirmière du tonerre, il souriait en l'invitant à s'installer sur le canapé. Tu veux une bière ? Ou autre chose ?

l'contact de sa bouche contre la tienne, quelque chose dont tu appréciais la douceur, pendant de longs mois tu t'en étais privée, pas mécontente d'avoir passé le pas avec lui, en italie. comme si la dolce vita avait su te gagner. tout l'temps pour profiter l'un de l'autre, tu t'arrêtais un instant sur sa cicatrice. tes doigts glissaient doucement le long d'la blessure, aucun signe d'infection sous tes yeux. - n'importe laquelle aurait pu faire ça..., qu'tu lâchais, fin sourire sur tes lèvres. syndrome de l'imposteur quand tu nous tiens, les soins étaient basiques. - j'dis pas non à une bière, t'installant sur le dit canapé, observant la pièce, comme un moyen d'en apprendre un peu plus sur lui.  -- @Esteban Morales

Le baiser était court mais Esteban ressentait le désir déjà. Bisha, c’était vraiment quelque chose. Les deux prenaient leur temps, visiblement le latino commençait petit à petit à changer son opinion. T’es la meilleure, c’est tout, lâcha-t-il tout aussi rapidement. Elle s’installa sur le canapé, le colombien d’origine venait chercher deux bière dans le frigo avant de revenir et s’installer à ses côtés. Bon, c’pas trop le top mais ça fait l’affaire, dit-il en parlant de son appartement. Il essayait de l’entretenir mais c’était plutôt difficile vu la qualité du logement.

savourer, doucement, sans s'précipiter, juste laisser l'temps faire les choses et ça vous réussissait pas si mal. et pourtant, personne n'aurait pu miser sur toi, la fille trop sage, celle qui ne s'ouvre pas facilement aux hommes, celle qui reste toujours sur la retenue, qui n'essaye pas d'se faire trop voir. pas l'genre qui attire l'oeil habituellement, souvent celle qu'on laisse sur l'côté, qu'on n'voit même pas. l'sourire s'étirait sur tes lippes à ses paroles. - pour toi, j'avais pas l'choix de l'être d'toute façon, parce qu'il fallait l'réparer, l'idée étant d'avoir un esteban en entier. tu t'installais finalement dans l'canapé, recupérant ta bière en l'remerciant. - j'trouve que c'est pas si mal, posant alors tes mirettes sur lui, toujours l'sourire accroché. - mais ça s'voit qu'c'est un homme qui vit là, plaisantais-tu face au peu d'déco qui s'y trouvait. -- @Esteban Morales