Tu commençais de plus en plus à te demander comment Enzo faisait pour toujours avoir les mots. Au milieu de ceux qui te faisaient rire, il y avait également ceux qui te rassuraient et ceux qui t’apaisaient, et si une fois pouvait s’apparenter à une coïncidence surprenante, cela en devenait clairement un pattern dont tu commençais à t’habituer. « J'imagine que t’as raison. » Tu disais doucement, hochant ta tête. Heureusement qu'il était là avec ses sages paroles. C'était pas que t'étais le plus pessimiste. Mais t'avais tellement l'habitude que les gens eux-mêmes te trouvent trop, que ça en devenait clairement un mot à connotation négative, et il fallait que t’arrives à voir les choses différemment dans le futur. Tout n’était pas trop. Encore moins si, comme il le disait, vous étiez sur la même longueur d’onde. T’esquissais un sourire à ses mots, petite moue qui venait ensuite prendre place. « Non, c’est pas c’que j’veux. » Et cela même si tu avais fait avant votre départ plusieurs fois des sous-entendus par messages comme quoi tu ne savais pas trop si vous vous reverrez beaucoup, ou ce qu'il se passerait en retournant à Boston. Prendre les devants pour contrôler la situation.. Mais t'avais clairement pas envie de ne plus le voir. Tu te dépêchais ensuite de venir contre lui, ses grands bras qui te serraient fort, et ton visage qui se calait contre son cou, profitant d’un moment où tes pensées se calmaient et n’étaient plus qu’un fond sonore réduit à un bourdonnement lointain. « Tu sens bon. » Tu commentais contre sa peau, simple fait que tu sentais le besoin de partager, tes doigts qui venaient agripper son t-shirt. Puis t’éclatais de rire à l’entente de ses mots, reculant ton visage pour le regarder. « Attention à c’que tu dis, tu m’as vendu beaucoup trop de rêve, j'vais forcément être déçu. » Tu répondais en tirant ta langue, avant de délaisser malheureusement ses bras. Tu te dépêchais d'essuyer vite fait le plan de travail, avant de lui tendre son verre et de prendre le tien, puis ta main libre venait prendre la sienne pour l’embarquer avec toi dans le salon. Là tu posais ton verre sur la table basse avant d'allumer la télévision et d’y mettre le DVD, venant ensuite t’asseoir contre l'un des accoudoirs du canapé. « J’pense pas qu’tu sois mentalement prêt au chef d'œuvre que tu vas découvrir. » Non, t’en faisais jamais trop avec hsm, noooon.
@Enzo Angermann
(Lion Whitaker)
something inside me came to life. « someday, this could be, this could be ordinary. someday, could we be something extraordinary ? you and me, side by side, out in the broad daylight. if they laugh, we'll say, "we're gonna be someday" -- i'm rooting for us. »