— plusieurs mois passé bien seul dans ce bureau depuis kaze avait eu son accident puis avait été plus ou moins suspendu. tu étais plus qu'heureux de retrouver très bientôt ton coéquipier pour te tenir compagnie - et travailler, accessoirement. ce matin, tu savais qu'une grosse journée s'annonçait avec l'ouverture d'une nouvelle affaire. une histoire de prêtre, quelque chose comme ça, tu n'en n'avais que vaguement entendu parler. arrivé bien plus tôt que prévu pour anticiper la réunion, tu avais pris soin de passer chercher deux cafés, l'un pour toi et l'autre pour ton binôme. ah non, il n'était pas là, les deux étaient pour toi, il fallait quand même tenir la journée! pieds sur le bureau, le grand gobelet brûlant entre les mains, tu feuilletes, dans le silence du commissariat à heure matinale, les nouvelles de la nuit. journée éreintante mais pressé d'aller retrouver faulkner. devant chez lui, tu tapes quelques coups à sa porte d'entrée. — ouvre, j'ai besoin d'un énième café pour tenir la fin de journée ! nouvelle addiction débloquée à la caféine, meilleur liquide que celui qui te retournait le bide il y a plusieurs années.
(Ilan Pearson)