Jamais un été ne fut aussi prometteur que reposant. Des journées au soleil à gagner en teinte, des nuits à sortir et échanger des baisers, quelques frivoles aventures sans jamais se figer. La curiosité avait pris le pas, l'intérêt avait sonné, et en lui tu as trouvé ce petit truc que tu ne saurais nommer. Il t'a fait sourire, rire et envie, en quelques échanges, c'en était fini. Pour beaucoup, tu as le péché dans les tripes, mais là, c'est autre chose. Intérêt animal de sonder, de comprendre cet individu atypique à la manière naturelle de te charmer et t'amadouer. Sans broncher, tu as accepté mais tu l'as fait car il a cette magie que tu veux exploiter. Promesse d'une rencontre sous un sens ardent, la peau qui brûlerait au croisement du regard. Excitation qui te fout ce sourire sur cette gueule de merdeux confiant, les pas agités jusqu'à sa porte sur laquelle tu toques. “Salut ma girafe.” Narquois sourire qui se glisse en coin - pas un rire, rien, juste l'envie d'un pic enrobé d'affection. Ses yeux se dessinent mieux, même sa silhouette. Il est grand à la répartition qui te donne envie de le regarder sur toutes les coutures alors que tu ne vois qu'un bout. “Tu m'laisses rentrer ou tu t'dérobes déjà ?” Pas le temps pour le laisser agir que tu enchaînes les fausses hostilités pour mieux le taquiner. Main qui glisse et remonte le long du cadrant de sa porte, les mirettes qui s'enfoncent dans les siennes pour y pêcher l'impulsif transis et le faire, à la surface, remonter.
(Adrian Fitzgerald)
Now listen to me baby before I love and leave you, they call me heart breaker, i don't wanna deceive you. If you fall for me, i'm not easy to please, i might tear you apart. Told you from the start, i'm only gonna BREAK YOUR HEART - ” |