La ville ne dort jamais mais offre son calme, des lumières réfléchissantes encadrées par un ciel d'étoiles au dessus de crânes. Cette pulsion dans le ventre qui rend la marche plus dynamique, qui te rend obsédé par elle. L'appel du bien et du mal, du désir et du désastre, ce truc presque animal qui te rappelle que chaque rencontre est une foutue beauté d'expérience qui transcende ne serait-ce qu'un pourcentage de ton être - et c'est déjà énorme. Tu ne prends pas le temps de soigner totalement ta coiffure, ta légère chemise encore à moitié ouverte, plaquée par la légère brise sur ton torse musclé par davantage d'activité depuis le début des vacances. Les yeux ruissellent d'intérêt alors que tu te diriges là où tu as fixé le point. Ce n'est pas loin d'où tu es, d'où il est. Il y a quelques vacanciers autour qui rentrent, qui sortent, qui font la fête comme tu aimes le faire - mais pas ce soir. Tu veux vraiment voir sa gueule s'animer en vrai, de déceler la moindre animation dessus. C'est plus fort que toi. “Hé, t'as pas voulu m'faire attendre.” Aussitôt tu ricanes, à l'aise, les jambes pleinement écartées comme si tu étais chez toi. Tu n'en as rien à foutre mais tu te redresses. “Alors, face to face, t'as la trembelotte” Pourquoi tu cherches déjà à le désarmer ? C'est plus fort que toi. Foutu chat qui veut d'abord jouer avec sa nourriture.
(Adrian Fitzgerald)
Now listen to me baby before I love and leave you, they call me heart breaker, i don't wanna deceive you. If you fall for me, i'm not easy to please, i might tear you apart. Told you from the start, i'm only gonna BREAK YOUR HEART - ” |