put up your hands if you’re my bff. ( logan & lion )

19 août. T’avais enfin réussi à ce que Logan t’accorde du temps. Tu pensais que ce serait plus facile au Summer Camp, avec l’été et l’objectif de ne rien faire d’autre que de s’amuser et de profiter, mais c’était sans compter sur Logan et son incroyable personnalité qui t’avait fait pas mal ramer. T’étais parti tôt de ta chambre d’hôtel ce matin - mettant tes talents artistiques à la confection d’un magnifique nude pour pas qu’Enzo s’ennuie trop sans toi aujourd’hui - et t’étais allé prendre des sandwichs et des boissons pour la journée. Enzo t’avais fait la faveur de te prêter sa voiture de location tant que tu y faisais attention, et t’avais tout rangé dans le coffre, avant d’aller toquer à la porte de la chambre d’hôtel où créchait Logan. Tu l’attendais habillé tout de noir, lunette de soleil sur les cheveux, et une seule rose rouge entre tes lèvres - tu savais comment venir chercher le prince en personne, toujours en manque d’attention. Lorsque la porte s’ouvrait tu le saluais en haussant tes sourcils suggestivement, avant de faire glisser la fleur hors de ta bouche et de lui tendre en lui faisant une petite révérence. « Sir Logan, homme de ma vie, je suis en joie de vous voir enfin aujourd’hui. » Puis tu lâchais un petit rire, venant le prendre dans tes bras pour un câlin bien mérité. « Tu m’as manqué. »
@Logan Fitzgerald

@Lion Whitaker -- et tu l'attends. lui. le piégé de tes caprices. le besoin de trouver le bouc émissaire, booster ton égo. qu'il te préfère toi, plutôt quà lui, adrian. même pas jaloux, au fond. si, un peu. juste l'envie qu'on te le dise. qu'il fasse tout pour le prouver, lion. la porte résonne, bras qui se tord sur la poignet, ouvre le dernier rempart. émeraudes tombent sur la rose. pitié. moue lasse se décroche du visage. les corps se rapprochent eux et tes bras restent le long de buste, sans bouger. décidé à faire chier, hein ? c'est pas assez. j'veux plus ! le sourire, gamin insolent sur les lèvres. tu veux voir, de quoi il est capable, le fauve. ton fauve. le tien. qu'à toi.

T'aurais dû le voir venir. T'aurais pas dû baisser ta garde. Idiot que t'étais de croire qu'il serait moins capricieux aujourd'hui, mais il semblait qu’il adorait te voir lui prouver tout ton amour. Le sourire insolent alors qu'il osait ne pas rendre ton câlin. Faute grave. « Plus ? Comme ta queue dans ma bouche ? » Il fallait te comprendre, tu ne savais pas vraiment comment montrer ton amour mieux que ça, et dommage pour lui, tu n’irais pas jusque là. Tes yeux se plissaient, tes bras se croisaient, moue boudeuse. Il était en manque d’attention, mais toi t'étais pas quelqu'un qui réagissait bien au rejet. La bonne paire. « On partira pas tant que tu m'aurais pas fait un vrai câlin. T'as cru j'étais ton pote ? » Tu accusais. Tu pouvais pas commencer à rentrer dans son jeu.
@Logan Fitzgerald

@Lion Whitaker -- les caprices, pour taquiner. vraiment taquiner ? t'aimes en jouer. toujours parler dans le sarcasme trop relevé. celui que personne n'arrive à assez bien analyser. fléau du premier degrés. t'es pas au premier, ni au deuxième. peut être le millième, si t'as bien compté. sans relever sa blague. cablé sur l'idée de le faire chier. et il se décolle, la moue fragile. trop facile, avec lui. lion, le coeur sensible. toi, celui d'glace. à pierre feuille papier ciseau t'es la pierre et lui le ciseau. parfois la feuille et toi le puit. bien sûr que t'es mon pote. le sourire, carnassier sur les lippes. enroulé le bras droit autour de son cou. ça va mon pote ? l'autre poing présenté pour le checker, vulgaire connaissance de bar, c'est à ça que tu veux le taquiner.

Un jour, tu serais plus fort. Un jour t’arriverais à renverser la situation. Mais Logan avait toujours dix coups d’avance, et toi t’essayais de suivre le tempo tout en tentant de te faire respecter au vu de ton rôle de meilleur ami. Et c’était plus compliqué que ce que l’on pouvait croire. La bouche qui s’entrouvrait de choc, les yeux qui lançaient des éclairs, alors qu’il utilisait de suite ce que tu avais dit pour t’attaquer, le sourire aux lèvres. « Un jour… Un jour on ne retrouvera plus ton corps vivant. Et j’y serais pour quelque chose. Mon pote. » Tu prévenais, venant pincer sa hanche en guise de revanche.
@Logan Fitzgerald