lose yourself (samuel)

tu le décèles, c'rictus qui se dessine légèrement aux coins d'sa bouche. parce que tu sais qu'c'est cette bisha qu'il apprécie. finalement t'as peut-être pas envie qu'elle disparaisse. alors quand il t'détaille, dis ne rien imaginer, tu t'pinces les lèvres, haussant les épaules à nouveau. rien d'autre à dire, pas envie d'attiser encore plus sa colère. - c'les vacances... 'l a fallut qu'j'tombes sur toi..., parce qu'c'était rare ce genre de truc. qu'tu profitais vraiment d'ton mois d'congés pour dépasser un peu plus les limites. t'laisser emporter plus facilement dans les méandres de la nuit.  -- @Samuel Gardner

@Bisha Bennett — La tension semble diminuer un peu, comme si le simple fait de savoir qu'elle ne se trouve pas sur le départ changeait complètement la donne. Elle semble presque gênée devant lui, à l'écouter lui parler comme une enfant grondée. — Ça fait quoi que ce soit les vacances ? Pas sûr de saisir le rapport entre les deux ou d'en avoir envie. La réponse qu'il attendait ne vient pas, évidemment. Ce  serait trop beau, trop simple pour son quotidien lamentable. Putain, qu'est-ce que ça le fait chier. Il devrait en avoir rien à foutre, alors pourquoi est-ce que c'est tout l'inverse ?

comme s'il ne comprennait pas, comment pouvait-il comprendre de toute façon. il n'savait pas à quel point la solitude pouvait t'peser, à quel point être seule chez toi pouvait t'faire remonter de terribles pensées. une acharnée du boulot, c'était c'qu'on disait quand tu n'comptais pas les heures, restant à l'hôpital plus de raison. - y a moins besoin d'gérer. qu'tu lâchais finalement, les yeux rivés vers le bitume. est-ce que les vacances était une raison valable pour se retourner le crâne ? non, absolument pas. - j'en prends pas souvent, pas en dehors des vacances en tout cas. pas quand tu dois être concentrée, pleinement. beau t'expliquer, pourtant tu t'enfonçais. -- @Samuel Gardner

@Bisha Bennett — Moins besoin de gérer, ok, mais gérer quoi ? Les yeux toujours rivés sur Bisha, il tente de déceler les réponses dans les détails, en vain puisqu'elle n'ose même plus le regarder en face. Est-ce qu'elle a honte ? Est-ce qu'elle voudrait qu'il la laisse tranquille, la laisse partir ? Le silence s'installe à nouveau tandis qu'il lève un peu la tête, sans pour autant la quitter du regard. Aveu qui le satisfait, au moins un peu. Disons qu'il s'en contentera, que ça pourrait être pire. — Je suppose que c'est mieux que rien... Finit-il par lâcher en se balançant d'un pied sur l'autre, la gêne qui le gagne à nouveau. Le sentiment que peu importe ce qu'il dira, ce malaise ne disparaîtra pas. Comme s'ils venaient d'atteindre un point de non retour. Le leur.

si t'pouvais tout cacher, n'jamais rien montrer, sur tes faiblesses, tes failles et cicatrices, alors tu l'ferais, faisant tout disparaître comme si ça n'existait pas, comme si tout allait bien chez toi. tu y arrivais trop bien la plus part du temps, et des fois, laissant tomber l'masque, cette fois-ci, l'mauvais moment. haussement d'épaule, à nouveau. - j'imagine..., puis tu reposais les yeux vers lui. - ça t'va vraiment pas, j'aurais préféré qu'tu vendes de l'herbe, plutôt qu'ça. parce que tu savais c'qu'il encourrait. et qu'malgré c'que tu voulais bien l'admettre, tu tenais à lui, suffisamment pour t'inquiéter. -- @Samuel Gardner

tw : drogue

@Bisha Bennett — Le malaise est présent, plus que jamais. Elles sont bien loin les discussions sur les super-héros et exploits de jeux vidéos. Tout semble beaucoup plus sérieux maintenant, moins fun, trop réel. — C'est ce qui paie le mieux... Qu'il rétorque en haussant les épaules, l'air de rien. Comme s'ils parlaient de la différence de salaire entre deux jobs lambda. Mais tout ça, elle le sait déjà. Après tout c'est pour ça qu'elle est là, elle aussi. Pas juste pour de l'herbe, pas cette fois. — Et tu sais que l'argent c'est pas une option. Pas dans ce monde du moins.

( tw ; drogue, deal )
ouais, tu comprenais la raison, tordant la bouche, pas forcément ravie d'le savoir tremper dans ce genre de chose pourtant c'était comme ça. – j'imagine que t'as pas l'choix...j'veux dire j'sais bien qu'c'est pas par plaisir que tu fais ça.., qu'tu lâchais finalement en relevant tes prunelles brunes vers lui. entortillant tes doigts les uns entre les autres, te pinçant les lèvres. – fais juste... attention... j'pas envie d't'emmener des oranges en prison... ou..., ou pire clairement, il risquait pire que ça. surtout en dealant cette merde là. -- @Samuel Gardner