(mason) past back on top

les pas qui foulent les ruelles pavés d'cette ville que tu découvres au fur et à mesure. palerme comme moyen d'sortir de cette routine qui épuise. revitalisante, c'est l'goût qu'on ces vacances. cône glacé à la main, lunettes fumées sur le bout du nez, l'regard qui s'arrête sur tout les paysages qui s'offrent. dégainer l'téléphone pour capturer les instants, pas attentive à c'qu'il s'passe autour de toi. marche les yeux rivés vers le haut, admirer les jolies maisons, les lumières, couleurs. jusqu'à l'impact. sensation de froid sur la poitrine, l'retour à la réalité est violent. - oh putain..... qu'tu lâches avant d'poser les yeux sur la raison du choc. défigure un instant, l'impression d'le connaître, ça fait longtemps tout ça. - pardon pour ça … pointe du doigts la tâche rose pale, goût fraise, qui apparaît sur son haut. - … on se connaît ?  l'impression, de déjà vu.  -- @Mason d'Harcourt Witter

Past back on top. , de journée
à Palerme, la Kasla - Sicile

Portant un t-shirt d'une blancheur immaculé avec un pantalon de costume bleue nuit lui allant comme un gant, Mason marche dans les rues de Palerme. Ses souliers en cuir à ses pieds frappent le sol en pierres de la ville et il porte une paire de Dolce & Gabbana sur le bout du nez. Découvrir cette cité est un véritable plaisir et le faire seul, sans ses amis, lui permet de réfléchir. Le soleil a du bon, il le sait et il adorerait plus longuement le milliardaire. Seulement, il a un travail et il se voit l'obligation de retourner à Boston deux moins de deux semaines. Lorsque son smartphone émet un son, il l'extirpe de la poche de son pantalon pour en lire le texto qu'il a reçu, quand un choc survient. On lui rentre dedans. S'il souhaite se mettre en rogne immédiatement, sentant du froid contre ses abdominaux, il jette un regard réprobateur à la personne qui lui est rentré dedans. Seul un son distinct de grognement passe la barrière de ses lèvres quant à ses mots, il la détaille et ôte ses solaires. Immédiatement, il la remet et ne sait s'il doit l'admettre ou non. "On s'est déjà vu, oui." Le quarantenaire ne peut le nier, le mensonge ne coule pas dans ses veines. "Il y a quelque temps, déjà. Heureux de vous voir libre." La dernière fois, elle ne l'était pas et c'est un soulagement de le constater, bien qu'il l'ait appris lorsque c'est arrivé.



@Bisha Bennett

à l'autre bout du monde, même là où les souvenirs du passé viennent vous hanter. l'souvenir vague d'un visage aperçu, oubli volontaire de cette période d'calvaire. pourtant les images sont toujours là, attendant la faille ou émerger. suspendue à ses paroles, attendant qu'il t'éclaire, - libre... ?, l'mot qui cogne dans ta tête ouvrant la faille. flashs d'images percutants tes neurones, cherchant un indice sur l'type qui s'trouve face à toi, l'comparant rapidement avec ceux qui t'avais gardé prisonnière. - j'dois me mettre à courir là ?, qu'tu demandes finalement en relevant la tête, pupilles noires braquées sur l'homme, prête à t'enfuir à la moindre menace. -- @Mason d'Harcourt Witter

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à Palerme, la Kasla - Sicile

Mason ne pensait jamais retomber sur cette jeune femme un jour. Après tout, il avait été voir celui pour qu'il a travaillé dans l'unique but qu'il la libère et, c'est finalement arrivé. Mais il ne sait pas si ses menaces ont amené à cette joyeuse conclusion, puisque la voici libre. "Oui, libre." Il reprend après elle, en fronçant des sourcils. A-t-elle emmêlé ses souvenirs ? Après tout l'esprit humain est capable d'occulter certains instants d'une existence dans l'unique but de protéger. "Je…" Sa mâchoire se décroche légèrement. "Non, pas du tout. Vous n'avez pas à courir." Il souhaite que ses mots suffisent à ce qu'elle le comprenne, car en aucune raison, il désire lui faire du mal. Au contraire même, il ne veut pas qu'il lui arrive à nouveau quoi que ce soit. Mais si elle ne se souvient pas de lui, elle ne peut avoir confiance, c'est évident. Alors que va-t-elle faire, prendre ses jambes à son cou ? Il le comprendrait, Mason, dans le fond.



@Bisha Bennett

les souvenirs étaient flous, mélangeant les visages, pourtant il était clair, celui là ne t'étais pas inconnu. ses premiers mots avaient permis de faire le lien avec la sordide histoire. passé que tu avais enfoui tout au fond d'ton cœur, ne pas y penser, ne pas se laisser bouffer par les traumatismes. observant chaque expression de son visage, cherchant à déceler la moindre menace qui pourrait s'en émaner. - j'crois me souvenir de votre visage.. mais je n'sais plus qui vous êtes... qu'tu lâches, t'mordillant la lèvre inférieur, comme si tu réfléchissais encore. -- @Mason d'Harcourt Witter

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à Palerme, la Kasla - Sicile

Mason s'en veut terriblement. Il aurait mieux fait de mordre sa langue plutôt que d'évoquer sa liberté. Puisque voilà, à cause de lui, il peut noter qu'elle est toujours brisée, dans le fond. Alors, incapable de faire quoi que ce soit, se sentant impuissant, il ne peut que lui assurer qu'il ne lui fera pas de mal le milliardaire. Il n'a rien d'autre en sa possession afin qu'elle le croie. Il n'a que sa parole, mais encore faut-il qu'elle pense qu'il soit de bonne foi. "Je suis venu, là-bas." Il commence alors tout bas. "Lorsque j'ai su ce qui se passait, je suis allé directement voir le chef de tes ravisseurs." Car il le connait depuis bien des années et même s'il n'apprécie pas ce genre d'instant, il doit parfois le rencontrer de nouveau. "Tu étais dans un coin, effrayée. Je lui ai hurlé dessus. Je l'ai menacé, afin que tu puisses être libéré." Il n'occultera jamais ce jour, ni aucun autre en ce qui concerne cette mafia dans laquelle il a travaillé et avec laquelle il nie le moindre lien à ce jour, si vous l'interrogez.



@Bisha Bennett

les bras croisés sur la poitrine, l'regard qui détaille les traits de l'homme face à toi. méfiante, tu ne sais qui il est, pourtant tu n'perçois rien d'menaçant. peut-être même au contraire qu'il essaye d'te montrer que tu peux avoir confiance. il en faudra plus pour ça. - c'est toi qui a dit à mon frère où j'étais ?, qu'tu demandes, interrogatrice, les mirettes brune se plantant dans son regard. comme pour essayer de deviner le vrai du faux. ton cerveau triait les informations qu'il recevait, les détails, la violence, les souvenirs semblaient glisser sur toi comme du savon. pensées hermétiques, c'était de cette façon que tu survivais. -- @Bisha Bennett

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à Palerme, la Kasla - Sicile

Mason se sent frustrer. Comment a-t-il pu tomber sur cette jeune femme ici, en Sicile ? Comme quoi, le monde est bel et bien petit. Poussant un soupir, désemparé, il passe une main lasse sur sa nuque tandis qu'elle l'étudie du regard. Elle est méfiante, c'est somme toute logique avec ce qu'elle a vécu et malheureusement, c'est lui qui éveille ses terribles souvenirs. "Je…" Mason fronce des sourcils et sa patte de lion est visible à présent entre ses derniers. Quant à son regard océan, il capte celui de la jeune femme et essaye de se remémorer ce qui s'est passé. "Je ne pense pas connaître votre frère." Un énième soupir passe la barrière de ses douces lèvres alors qu'il ne sait pas comment lui faire comprendre qu'il est du bon côté. Si tant est qu'il existe, puisqu'il n'y a ni noir, ni blanc dans la vie, mais plutôt un panel de gris. "Je me souviens avoir su qu'il vous détenait et j'ai cherché à le localiser par le biais de mes hommes." Logique lorsque l'on est riche, moins lorsqu'on ne fait pas partie de ce monde. "Quand ils ont su, je suis allé à sa rencontre." Inutile de lui remémorer son ravisseur. "Vous étiez présente et je me suis agenouillé à vos côtés afin de savoir comment ils vous avaient traité." Puis il a fondu de colère sur ledit homme ou plutôt monstre en lui crachant au visage des mots dont il se remémore à peine. Il n'y avait que des menaces qui découlaient de ses paroles haineuses. "Ce qui s'est passé ensuite, votre libération, je n'y suis pour rien." Il ne sait même pas s'ils se sont mieux comporter avec elle après tout ce qu'il a proféré. Mais une chose est certaine, il s'est juré qu'un jour, il le ferait payer pour tout ce qu'il a entrepris sur cette Terre, ce salopard.



@Bisha Bennett

les souvenirs qui habituellement arrivent à se fracasser sur la carapace que tu te formes, sent qu'elle commence à faibilir, s'fissurer, quelque part, t'entends le craquement. l'ouverture qui se fait. tente de repousser, du mieux qu'tu peux, alors qu'tout semble rejaillir dans ta tête. arque un sourcil à sa réponse, ne comprenant pas quel était son rôle pendant qu'on te retenait, prisonnière. pourtant il semble avoir des choses à dire, et même si tu sais que ça risque d'être rude à encaisser, t'reste droite devant lui. toujours les bras croisés, comme un bouclier, barrière d'protection. - vous faites ça pour toutes les personnes qui s'font enlever ?, demandais-tu en fronçant un peu les sourcils. n'comprenant pas à quel moment il avait décidé de se mêler de l'affaire. ses mots font rejaillir les souvenirs, tu t'en rappelles, tout s'chahute dans la tête. les voix, les bruits, les lumières. et soudain, la sienne qui résonne en toi. revivant l'moment. - je … oui... j'me souviens....., et ça t'fait pas du bien. hôche la tête finalement, - hm, merci en tout cas. rapidement l'masque s'repositionne sur le visage. -- @Mason d'Harcourt Witter

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La Kalsa, Palerme - Sicile
TW :: évocation emprisonnement - mafia

Mason ne sait pas si c'était finalement une bonne idée de lui remémorer leur rencontre. Le quarantenaire pensait qu'elle n'avait pas oublié, mais il est vrai que le cerveau humain à la capacité de faire disparaitre les périodes douloureuses et il aurait mieux fait de se taire. Seulement, ce n'est plus possible à présent et il le ressent, qu'elle est sur la défensive. Dans l'intonation de sa voix, notamment, mais aussi dans sa posture. Avoir les bras ainsi croisés, c'est dans le but de se protéger. Alors, il recule d'un pas, le géant, puisqu'il mesure un bon mètre quatre-vint onze. "Non." Il souffle pour toute réponse à son interrogation. Comment lui expliquer qu'il ne le fait que lorsqu'il s'agit de ce monstre-là ? Car, oui, il faudrait s'expliquer sur leur lien, fatalement et Mason refuse d'évoquer cette époque où il a travaillé pour lui. À l'époque, il était mineur et con. Le bellâtre avait un besoin de ressentir des sensations fortes, de frôler le danger, à cause de sa vie de merde rapport à ses parents. Toutefois, il regrette et regrettera toute sa vie de s'en être rapproché. Déglutissant lorsqu'elle admet se souvenir, le Witter ne pipe mot. Il ne sait que dire, alors, à quoi bon ? "Je n'ai pas fait grand-chose." Il admet à la fin de ses propos, car il ne saura jamais réellement quel rôle, il a pu y jouer. "Je ne sais pas si mon intervention à jouer sur votre libération." Autant être honnête jusqu'au bout, quitte à ne jamais plus se recroiser. Le brun se doute bien qu'elle préféra longer les murs plutôt que de le saluer si jamais ils tombent l'un sur l'autre un jour prochain.



@Bisha Bennett