(acemore) à part ça tout va bien.

04.08 - tw ( idées noires (suicidaire, culpabilité )

Portes de l’ascenseur s’ouvrent dans un chuintement discret, dévoile le couloir éclairé qui s’étale devant toi. Tu avances lentement, chaque pas résonnant dans le couloir silencieux. L’impression de ramper sous le poids de la fatigue psychologique pourtant ton visage reste impassible. Garde la face, au moins après négociation avec Ace t’as pu aller les acheter tout seul ces croissants. En entrant dans l’appartement, tu poses le sac de croissants sur la table avant de préparer le café. Il vaut mieux occuper ton esprit pour faire taire les voix qui te tourmentent l’esprit. Ace débarque dans la pièce, alors tu attrapes une tasse, laisse la machine à café s’en occuper.  — J’ai fait un rêve bizarre dans lequel ma soeur et mes deux cousines jouaient au foot avec ma tête. Y'avait du sang plein les murs. pouffes -tu en secouant la tête tandis que tu lui apporte sa tasse sur la table :   — Faut que je mette en place un stratagème pour les éviter sinon j’suis cuit. Que tu penses tout haut. Tu retournes derrière le plan de travail, cherche dans les placards : —  Y’a pas d’whisky ici ? Parce que tu ne dirais pos non à une goutte ou deux dans ton café pour bien commencer la journée.
w/ @Ace Chung  

Grosse galère. En plus du fait qu'il s'inquiètait pour son pote, Ace songeait au fait qu'en parallèle, il devait rassurer Rose et Sienna ; une bonne douche matinale avait été de mise après avoir accepté de laisser Amore en paix quelques minutes. En shorts, sorti de la salle de bain, Ace retrouva Amore qui était déjà revenu. Ta soeur l'a vidé. répondait il au sujet de whisky, tout en récupérant son café. Ace reposa là bas de son dos contre le comptoir. Cherche pas, j'ai vidé au max avant de partir hier. Mais peut-être qu'il mentait, en vrai, et qu'il ne disait juste pas où il y en avait.

04.08 - tw ( ràs )
Soupir s’échappe d’entre tes lèvres en constatant les placards vidés de tout alcool. La journée va risquer d’être longue si tu ne peux pas boire ne serait-ce qu’une goutte pour détendre ton esprit. Tu refermes les placards, te tourne vers Ace :  — T’es pas sérieux ? T’as pas tout foutu à la poubelle ? T’as du mal à croire qu’il ait jeté l’argent à la poubelle :  —  J’compte pas m’souler, juste mettre une goutte ou deux dans l’café ça l’rend plus fort. C’est une tradition italienne. Tu le dis avec un tel sérieux que toi même tu pourrais y croire.
w/ @Ace Chung  

Ses lèvres quittèrent le bord de la tasse tranquillement, avant qu'il ne passe la pointe de sa langue dessus. J'ai dit vidé, pas jeté. J'ai fait des heureux. défendait-il alors qu'il lui lançait un coup d'œil ; pas du tout convaincu en tout cas, le Ace. Ta tradition devra attendre l'Italie du coup. Si t'y gardes ta tête, comme tu l'as si bien dit. La tasse remontait vers ses lèvres. Tu vas me dire ce qu'il s'est réellement passé ? Café aux lèvres, petite gorgée. Non, la délicatesse, il avait pas trop envie. L'inquiétude le rongeait toujours, malgré les apparences – et peut-être un peu la colère aussi.

04.08 - tw ( ràs )

Tes paumes s’appuient sur le rebord du plan de travail. Tu l’sais que c’est pour t’aider mais ça te fait plus chier qu’autre chose de devoir être fliqué de la sorte. Tu te mords à l'intérieur de la joue pour contenir sa frustration. Tu te rabats sur un simple café : — Si tu veux qu’on en parle, il m’faudra un verre d’abord. Tu lances en sa direction en récupérant ta tasse de la machine à café. Tu contournes le plan de travail pour aller t’asseoir à la table — Rose est un peu trop dramatique, c’était juste un accident. J’avais trop bu, j’arrivais pas à trouver l’sommeil et j’ai oublié qu’le mélange était mauvais. c’est tout ce qu’il s’est passé.
dis-tu en tirant le sac de croissant vers toi.
w/ @Ace Chung  

Amore pouvait grogner et aboyer, en ce jour, ça ne prenait pas sur Ace. Il avait beau être lui-même assez secret, tous avaient la confiance autour de lui qu'il ne tomberait jamais aussi bas, raison pour laquelle on le laissait faire. Mais Amore, maintenant qu'il y avait eut cette erreur ? Ace le suivait du regard jusqu'à la table, l'écoutant minimiser l'incident. Levant le menton, il finit par vider sa tasse, dont le cul vint tranquillement retrouver le plan de travail avant qu'il ne replante son regard sur Amore. À d'autres, Amore. Toi-même tu m'as dit y'a quelque jours que plein de choses arrivaient en ce moment et que c'est pour ça que t'arrives pas à te contrôler. Il s'avança à son tour vers la table. Et te tromper, ça te ressemble pas.

04.08 - tw ( ràs )
Un appel à l’aide, un acte désespéré …  Toi, c’est ta colère incontrôlée qui t’a poussé à engloutir le poison mortel. Si seulement Ace savait à quel point ce soir-là tu avais eu envie de tous les faire flamber, il comprendrait certainement cependant il risquerait fortement de te prendre pour un psychopathe. Tirant un croissant encore tiède du sac, tu le trempes légèrement dans ton café en disant : - Je voulais vraiment pas m’foutre en l’air, je mens pas Ace. En réalité, tu n’as même pas pensé à ce qu’il se passerait après : - Tout ça, tous ces trucs à devoir digérer, ça m’a mis hors d’moi et j’pouvais rien faire. Je sais pas comment j'ai pu autant péter les plombs... J'ai même pas pensé à c'que je faisais... J'étais juste trop vénère.
w/ @Ace Chung  

Il n'en démordrait pas. Soit ─ et dans le fond, peut-être qu'Ace préférait aussi croire que c'était juste une erreur, un acte inconsidéré. Les conneries de ce genre existaient, et fort heureusement, Amore s'était raté. Une impulsion, pas un désir réel. Ace hocha alors la tête, acceptant l'explication. C'est bon. J'te crois. lâchait-il, ne voulant pas balancer citron et sel sur une plaie encore ouverte. Tirant sur la deuxième chaise ─ celle achetée pour Rose à l'époque ─ Ace vint s'asseoir à son tour et récupéra un croissant au passage. S'il doit y avoir un mort, la prochaine fois, va buter quelqu'un ou appelle moi, s'teuplait. C'est plus facile de sortir quelqu'un de taule que de le ramener d'entre les morts. Soupir nonchalant ; le pire était qu'il le pensait sérieusement.

04.08 - tw ( langage cru de chez cru. )
Soulagé de sa réponse, tu peux prendre ta bouchée de croissant tranquillement. Tu t’en veux de ne rien avoir su contrôler quand ta colère a été plus grande que toi. Au fond, tu as même honte de paraître pour un faible et tout ça parce que la vie t’a mise à l’épreuve. Avalant ton morceau de croissant, tu secoues la tête —  Elle a déjà dit que je l’avais tué mais j’sais pas … c’est même pas suffisant pour m’avoir autant pris pour un con. La mine dégoûté, tu reposes ton croissant à côté de ta tasse :  — Tu peux même pas savoir c’que j’ai ressenti, sa meilleure pote a dit que j’étais sa putain d’roue de secours qui lui permettait d’oublier son ex. Moi, j'aurais fait n'importe quoi pour elle, et j'apprends que c'est qu'une traînée qui tourne entre son ex et son meilleur pote. Le rire amer raisonne — Et moi j'suis une pute parce que j'ai couché avec une de ses potes ?! alors qu'elle elle s'est tapé tout boston putain de merde ! poing tape sur la table, tu secoues la tête encore, inspire profondément :  — Signore, dammi la forza di sopportare.   (seigneur, donne-moi la force de supporter ça) tu souffles, Rien que d'en parler tu te sens déjà péter les plombs.
w/ @Ace Chung  

─ tw: vulgarité
Pas besoin d'entendre son nom pour savoir de qui Amore parlait. Ace baissa le regard sur le petit sac qui cachait d'autres croissants, ne laissant fuiter ni mot, ni émotion. Il l'écoutait juste vider son sac malgré la haine qu'il semblait éprouver envers cette fille. C'était déraisonnable, mais avec ce qui venait de se passer la veille, lui aussi avait d'un bouc émissaire. Le problème était qu'Amore était attiré par elle, comme un aimant. Le poing sur la table fit relever le menton à Ace, qui finit par reposer les yeux sur Amore, observant sa colère. Il inspira tranquillement, chassant sa propre colère. Tu sais aussi bien qu'moi que les mots qui sortent de bouches bouffant toutes les bites et les chattes de Boston n'ont aucune valeur. Il se tourna un peu sur sa chaise, pour lui faire face. Puis on peut lui rappeler qu'elle voulait me sauter aussi, hein ; à la différence que toi et moi, on se fait pas des coups de pute dans le dos pour blâmer les autres. Alors les reproches, elle peut se les carrer dans le cul. T'as rien à te reprocher. Puis il se leva, gobant la fin de son croissant alors qu'il s'éloignait. Dépêche-toi d'finir, je t'emmène te défouler. Il lui aurait bien proposé la boxe, mais vu sa colère, il fallait détruire et briser des choses. Une rage room ferait l'affaire. Sûrement ?