(astore) between life and death.

1.08 - tw ( idées noires (suicidaire, culpabilité )
Colère qui fait flamber tes entrailles retombe comme un soufflé et laisse place à un vide profond. tu te sens épuisé, vidé de toute énergie. Assis sur le bord de ton lit, le regard fixé dans le néant, tu te demandes comment tu as pu tomber aussi bas, amore . Le passé est derrière toi, pourtant tu as encore du mal à faire un pas en avant, persuadé que la seule façon d’avancer aurait été de te jeter dans la fosse avec ta tante. Soupir s’échappe de tes lèvres, tu bois une autre gorgée de ta bière, incapable de noyer ces idées. Redressant la tête quand tu entends toquer à la porte, tu te lèves pour aller ouvrir. Faible sourire se dessine sur tes lèvres quand tu vois Astra sur le pas de la porte. — Salut... Inanimé, toi qui a pourtant l'air si taquin habituellement. Dans un élan spontané, tu la prends dans tes bras, serre plus fort sa taille comme si c'était tout ce qui pouvait te sauver de te foutre en l'air ce soir.
w/ @Astra Rothschild  

between life and death
with @Amore Morelli
tw :  idées noires, suicidaire, culpabilité

Les pensées étaient perturbées par son absence, par la facilité avec laquelle il l'avait écartée lorsque tout allait mal. Elle avait cru être un pilier, mais la réalité s'était vite imposée. Après les tempêtes passées, il la recontactait enfin. Elle hésitait devant l'écran de son téléphone, entre fuir ou l'accepter à nouveau, malgré ses erreurs. Mais l'inquiétude l'emportait sur la rancœur qu'elle pouvait ressentir. Les mots étaient difficiles à lire, un signal d'alarme avant qu'il ne sombre davantage dans les ténèbres. La silhouette féminine quitta rapidement son appartement pour rejoindre la Dudley. Ses pas étaient rapides, son cœur battant à l'idée de ne pas arriver à temps. Lorsqu'elle ouvrit la porte et vit son visage meurtri, elle se laissa aller à cette étreinte, enroulant ses bras autour de ses épaules masculines, le serrant si fort qu'elle espérait guérir ses maux. Ça va aller... murmura-t-elle à son oreille, caressant doucement sa nuque du bout des ongles. Elle pouvait parfois le détester, mais c'était le voir dans cet état qu'elle détestait à présent. Ses mains remontèrent pour encadrer son visage, le forçant à la regarder dans les yeux. Je suis là, ça va aller. Lâche tout c'que t'as besoin de lâcher. Si tu veux pleurer, fais-le. Si tu veux tout faire vriller, fais-le aussi. Mais j'suis là pour t'écouter. Mots empreints d'assurance qui s'échappent sans qu'elle détourne un instant son regard de lui.