Le Reflet brisé w/scollie

LE REFLET BRISE, mardi 16 juillet au soir
(tw) deux minutes. seulement deux minutes. comprime de nouveau la cage thoracique parce que tu t'étais promise de jouer l'indifférente. tes mains qui se rejoignent en prière sous ta joue. réajuste ton visage. trône la question. son visage qui se tourne pour mêler ses billes au tiennes. " 2 minutes sans mensonge... sans faux semblant. " parce que t'as tellement de question ollie, des questions qui mériteraient à ce qu'elles restent sans réponse. " juste 2 minutes. "    - @Scott Guerin

Il le savait. Que ça viendrait. Ce genre de moment. Que faire comme si de rien n’était, ne tiendrait pas. Parce qu’Ollie, elle a un côté cérébral. Qui cherche à comprendre. Il le redoutait Scott. Parler c’est pas son truc. Pas en ce moment, alors que tout le tire vers le bas. Pourtant, ça avait toujours été l’inverse avant. Le mec souriant qui ne peut pas s’empêcher de parler. D’empêcher les silences de s’installer. De deconner. Aujourd’hui, il ne fait que ça. Les laisser s’installer. “Vas-y.” Soupire avorté. Maintient le regard.

LE REFLET BRISE, mardi 16 juillet au soir
(tw) difficile exercice. force l'esprit à se buter à la réalité. le regard qui ne vacille pas, s'éternise toujours sur son profil. - " tu me détestes ? " cherche le sentiment, l'émotion que tu procures dernièrement parce que toi de ton côté, tu sais plus bien ou le situer. - " tu cherches à me détester ? "    - @Scott Guerin

Boule dans la gorge. Il aimerait. La détester. En avoir rien à foutre. Mais elle l’a marqué Ollie. C’est la seule, après elle qu’il y est arrivé. “Pourquoi j’devr..” Avorte la question. Soupire. Détournant son regard, il offre à nouveau son profil. Se frotte les yeux. “Non, j’te déteste pas.”

LE REFLET BRISE, mardi 16 juillet au soir
(tw) observe silencieusement. retient tout, éprouvante discussion. tu masques tout ollie. ses mots qui commencent à sortir pour finalement s'interrompre. se tourne, fuie ton regard et balancent. gorge qui se contracte. finalement, tu décides de faire pareil. silhouette face au plafond. " tu regrettes ? " mains sur ton ventre. décèle c'est fine respiration. " tu regrettes d'avoir été trop loin avec moi ? "     - @Scott Guerin

Froissement. Des draps chamboulés par sa position. “Non.” Mots sorties trop vite. Il continue de fixer le plafond. De se retenir de voir son visage. Ses émotions. “J’regrette de pas avoir été capable d’pas t’faire du mal.” Il l’a fait Scott. Elle tout autant détruite par un ex. Il a pas été capable de respecter ça. De ne pas lui faire du mal. De ne pas être lec mec bien qui reste.

LE REFLET BRISE, mardi 16 juillet au soir
(tw) fixe le plafond, silencieusement. non trop vite sortie pour ne pas paraitre sincère. toi aussi ollie, tu ne regrettes rien. dévalent les autres mots, ceux qui atteignent trop rapidement, qui laissent sous entendre la présence de sentiment. ceux que tu n'as jamais avouer. touche la sensibilité l'ombre. l'âme, ton âme. les yeux qui se remplissent et le buste qui se redresse. les jambes qui viennent se suspendre au rebord du lit. - " tu m'as pas fait de mal scott. " les mots qui circulent. - " t'm'as jamais menti " à la différence des autres. - " j'ai juste pas su m'arrêter au bon moment "        - @Scott Guerin

Le matelas qui s’affaisse à nouveau. Ollie qui disparaît. Ne montre que son dos. Et lui la regarde. Impuissant. La tête embrumé par trop de choses. Comme Naim. Tout ce qu’il fait avec. Tout ce qui brouille. Le perturbe. Avale les mots. Enclume dans la gorge. Se redresse pour s’assoir. « J’ai tout fait pour que tu t’arrêtes pas. » Manipulateur. Trait de caractère similaire au paternel. Avoue l’égoïsme. Celui d’avoir fait en sorte qu’elle reste. Et il en paye le prix aujourd’hui. Sur des sentiments qu’ils éprouvent pour elle, mais pas certains de ses failles. Des doutes. Parce qu’il garde encore, la trace de l’ancienne relation. Tout comme le flou avec celui de toujours. Paumé qu’il est. Agit lâchement. Éloigné tout ce qui peut lui être bon.

LE REFLET BRISE, mardi 16 juillet au soir
(tw) dos à lui. la voix qui porte de nouveau, assène une vérité que tu comprends mal. porte le coup, celui de te met face au ressenti et à cette crainte que tu avais. de n'avoir jamais été assez importante pour lui. renvoyer à ce rien que vous aviez au tout début de votre relation. au jeu. au vainqueur et le perdant. impression d'être la seule prisonnière de tes sentiments. crève le myocarde, t'ordonne même de quitter la chambre. perles la larme, celle que tu n'arrives plus à retenir. revers de la main qui vient essuyer ta joue. tu décides de finalement te relever, trop douloureux pour toi. âme avec laquelle, il joue. t'aimes pas ça. s'abaisse, pour prendre tes chaussures. dos à lui, la main qui s'accroche au coin de la porte. " une chance alors que tu es été le maitre du jeu " le corps qui n'attends pas, prends le chemin de la sorti.          - @Scott Guerin

Lit délaissé. Discerne quelque chose dans sa voix, mais ne dit rien. Il la laisse croire au mensonge. Peut-être que ça sera plus simple ? Pour elle. Pour lui. Qu’elle pense avoir été qu’un jeu, alors que c’est faux. Que tout ce qu’il lui avait dit été sincère. Garçon lâche. Se recroqueville dans sa coquille. Ne dit rien. Laisse la douleur prendre place. Plus vivace. Les pupilles délavées. Ailleurs. La regarde partir.