but you're still a traitor
L'appartement qui prenait vie à nouveau, silhouette de sa blonde qui illuminait toutes les pièces. Ironiquement, le silence avait causé du grabuge. Assez pour le tourmenter, lui faire prendre les mauvaises décisions. La nuit des retrouvailles suffisante pour faire taire les mauvais démons, profiter de leur jour de repos avant leur premier anniversaire. Les fameux trois-cent soixante-cinq jours, l'impensable encore un an auparavant. Plus la date fatidique approchait, plus un sentiment étrange semblait s'emparer de lui. Qu'il faisait taire là, avec elle. Même lui parler d'une prochaine destination de vacances, cette fois-ci rien qu'à deux. – C'est dans ma dernière page ouverte sur mon téléphone, tu peux vérifier dans le salon. Alors qu'il avait les mains prises dans cette recette. Désormais seul dans la cuisine, la tête plongée dans sa préparation. Deux bonnes minutes pour que ça percute. Tout mouvement arrêté, la tête soudainement relevée. Deux pauvres minutes de lecture, suffisantes pour potentiellement tout foutre en l'air. Il n'avait jamais parcouru la cuisine aussi rapidement que cette fois-ci. Pour la retrouver au salon, la tête penchée sur le mobile.
(Milo Musat)
I've been seeing lonely people in crowded rooms, It's all about smoke screens and cigarettes