@Iwan Lockhart — Il est huit heure trente, un lundi matin paisible à la salle de sport. Les rayons du soleil filtrent à travers les fenêtres, caressant doucement les équipements de musculation, créant des jeux d'ombres et de lumière dans la pièce. Alors que je m'entraîne, le silence enveloppe l'atmosphère, brisé seulement par le son régulier de ma respiration et le léger grincement des machines. Soudain, un bruit inattendu émane du bureau, perturbant la quiétude de ce matin tranquille. Intriguée, je me laisse guider par ma curiosité et me dirige vers la source du bruit. Mes pas résonnent à peine sur le sol tandis que j'avance, m'attendant à trouver un intrus. Lorsque j'ouvre la porte du bureau, un sentiment de surprise m'envahit à la vue de Iwan, celui que je croyais être loin en Italie. Son regard rencontre le mien dans une scène digne d'un tableau impressionniste, où les nuances d'émotions se mêlent sur nos visages figés dans le temps. Le silence entre nous est presque palpable, chargé d'une tension et d'un flot d'interrogations muettes. Dans ce moment suspendu, je me demande ce qu'il fait là. Mon esprit tourbillonne de questions, mais je reste immobile, captivée par la présence inattendue de celui qui occupe mes pensées plus souvent que je ne l'admets. — Désolé. Disparaître, lui facilité les choses, les mots de notre dernier échange qui résonnent toujours en moi. Je vais reprendre place sur le tapis de course en silence.

@Iwan Lockhart — Je reste interdite, les yeux fixés sur Iwan alors qu'il évoque sa présence inattendue. Son attitude distante et détachée ne fait que renforcer le malaise qui s'installe entre nous. Je perçois sa tension sous-jacente, son refus tacite de s'excuser pour notre dernière altercation. Pourtant, malgré cette atmosphère tendue, je reste calme, me concentrant sur la tâche à accomplir. Je hoche simplement la tête en signe de compréhension, laissant planer un silence lourd de non-dits. Je ressens un mélange d'émotions contradictoires : la surprise de le voir ici, le désir de comprendre ses intentions, mais aussi une pointe de frustration face à son attitude fermée.Je sens le poids de nos échanges passés peser sur mes épaules, mais je refuse de me laisser submerger par le ressentiment. À la place, je me concentre sur ma respiration, sur le rythme régulier de mes battements de cœur, cherchant à apaiser mon esprit tourmenté. Je décide de briser le silence pesant qui règne entre nous. — J'ai déménagé mes affaires de chez toi. J'ai parlé à River, elle sera mieux aupres de toi Je le regarde droit dans les yeux, bien que la situation soit délicate, je refuse de reculer àcause de mes sentiments. Ses mots etaient claires, il est temps que je le comprenne.

@Iwan Lockhart — Son commentaire me surprend légèrement. Je ne m'attendais pas à ce qu'il souligne l'importance de maintenir les liens avec les amis de River, comme si cela était nécessaire de le rappeler. Une pointe d'amertume s'insinue dans mon esprit alors que je réalise qu'il sous-entend que je pourrais agir autrement. Pourtant, je n'ai jamais abandonné mes amis, même dans les moments difficiles. Même après tout ce qui avait été dit entre nous, j'aurais fait n'importe quoi pour iwan. Je ravale ma fierté, gardant mon expression neutre alors que je réponds d'une voix calme mais ferme : — Tu n'as pas à t'en faire pour ça. River sait qu'elle peut compter sur moi, quoi qu'il arrive. Mon regard soutient le sien, exprimant ma détermination à rester présente pour ceux qui me sont chers, indépendamment de toute autre considération. Je le regarde hésitante, les mots pesant sur le bout de ma langue avant de finalement les lâcher : — Est-ce que ça sera toujours comme ça, nous deux ? Mon regard cherche le sien, cherchant des réponses dans les profondeurs de ses yeux. Une part de moi espère trouver un signe d'assurance, tandis qu'une autre redoute ce qu'il pourrait révéler.

@Iwan Lockhart — Je sens une pointe d'agacement monter en moi à ses paroles. Bien sûr que je suis méfiante, c'est une qualité essentielle dans notre métier, surtout après tout ce que j'ai vécu. Mais je ne mérite pas d'être jugée pour ça, surtout pas par lui. Pourtant, je garde mon calme, essayant de ne pas laisser transparaître mes émotions. Son haussement d'épaules en réponse à ma question me laisse perplexe. Nous ferons de notre mieux ? C'est tout ce qu'il a à dire ? Je sens la frustration monter en moi, laissant un goût amer dans ma bouche. Je m'attendais à plus de clarté, à des réponses concrètes, pas à de vagues promesses. Je fixe son regard, cherchant à y déceler la moindre trace d'assurance. Mais ce que je vois me laisse perplexe. Est-ce de l'indifférence, de la résignation, ou quelque chose d'autre que je n'arrive pas à définir ? Je me sens déchirée entre l'envie de croire en lui et la crainte d'être à nouveau déçue. Finalement, je détourne le regard, réalisant que je ne trouverai pas les réponses que je cherche ici. Je me force à respirer profondément, essayant de chasser les pensées tumultueuses qui tourbillonnent dans mon esprit. Peut-être que le temps nous apportera les réponses que nous cherchons. En attendant, je dois rester concentrée sur notre travail, sur ce qui compte vraiment. — Bien sûr, ici tu es mon patron, je ferais ce que tu attends de moi.