s’anime la soirée. prends vie dans les veines saturées. adrénaline, alcool, poudre miraculeuse. mélange désastreux, anesthésier les émotions jusqu’à s’dire qu’aucune n’existent réellement. mirage sauvage. réalité fera mal comme à chaque réveils. lieu effervescent, l’odeur âcre de dépravation et de sueur, alliage d’hormones blinde la pièce. trace un chemin au milieu de la foule, à la recherche de plus. de pire. de flinguer un peu plus les neurones. - il t’en reste ? j’en veux encore. sombre dans les toilettes. face à face avec le dealer de certaines nuits. sale corbeau joue de ses doigts, balance le sachet de poudre sous mes yeux déjà sanglants. - j’ai plus d’espèces, j’te paye la prochaine fois. doigts attrapent le vide quand il cache le plastique. - paye moi c’soir. sourire mesquin remplisse ses lèvres. phalanges jouent avec le bord de ma robe. - fais pas chier sérieux. j’t’ai toujours payé ! balaye ta main d’un geste sec. soupire les bras qui se croisent sur la poitrine. [b]- et toi fais pas la difficile, on sait très bien qu’tu l’es pas.[/color] ombre se rapproche. étouffe. oblige les reins à heurter la vasque. prisonnière d’un regard affamé. torse se cambre, lèvres se perdent dans le cou quand les paumes le repoussent. - putain, casses toi ! les traits se resserrent. ses orbes passent du jeu à la rage. porte s’ouvre dans un battement, achève l’isolement quand les azurs se posent sur toi. pas au bon endroit mais, tant mieux pour moi. moment de silence, tranche la tension encore palpable.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;