can't catch me now
with @Sylas Hastings

Nouvelle année entamée, le quotidien reprend progressivement ses droits. Ce dimanche, cloîtrée dans son atelier, le téléphone éteint, l'ordinateur fermé, elle prend ses distances avec les diverses distractions qui l'avaient enivrée pendant les vacances. Plongée dans ses dessins et les chutes de tissus, la nuit finit par envelopper la ville, l'incitant finalement à rentrer chez elle. Voiture qui la dépose devant son immeuble, l'ascenseur qu'elle rejoint, les mains remplies par les vêtements sous plastique qu'elle devait retoucher. Grand salon qu'elle retrouve, cris de surprise qui s'échappe d'entres les lèvres lorsqu'elle observait cette silhouette, air de maître des lieux, assis sur le canapé. Vêtements qui se relâchent au sol par surprise, la main sur le coeur, visage qu'elle finit par rapidement reconnaître. Parce que ça faisait des jours que ce visage, il hantait ses pensées, torturant assez son esprit pour l'empêcher de dormir ou travailler convenablement. Parce qu'il suffisait de le regarder pour savoir que la distance instaurée était plus que réfléchis. Qu'est ce que tu fous là Hastings ? La tête qui se secoue, incompréhension sur la visage. Comment t'es entré ici d'ailleurs ? Ne laissant pas une seconde de plus pour qu'il lui réponde, princesse qui s'approche, son oreille qu'elle attrape pour le relever. Pars d'ici tout de suite, je suis pas d'humeur et je veux pas te voir. Ton menaçant qui s'échappe, bien trop effrayée de faire face à cette sombre réalité.

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with @Sybil Windsor

Ainsi, l’absence ronge de ses incisives ton encéphale. Les écorchures prolifèrent aussi rapidement que l’engrenage des secondes t’éloignant d’elle. Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette si insupportable solitude ? Quel affront de supporter ce manque constant. Est-elle encore aveuglée par quelque détestation envers ta personne ? Peu importe, nulle porte ne peut réfréner ton envie. Installé confortablement dans son canapé, tu patientes jusqu’à ce qu’elle déverse de stupeur des vêtements au sol. « — Qu’est-ce que tu fous là Hastings ? » Est-il possible que l’incompréhension puisse séoir à quiconque ? Évidemment, la réponse fleurit devant tes yeux lorsque les siens te découvre. Secouant la tête, elle ne semble pas apprécier ton intrusion en sa demeure, malheureusement. « — Une simple visite de courtoisie, puisque tu sembles t’évertuer à m’éviter désormais. » Un léger sourire habille tes lèvres alors que de quelques enjambées elle te rejoint. « — Comment t’es entré ici d’ailleurs ? Pars d’ici tout de suite, je suis pas d’humeur et je veux pas te voir. » Ses doigts agrippent férocement ton oreille, bousculant ta position pour te relever du canapé. L’exaspération s’échappe de ta gorge, tes bras s’enroulant autour de sa taille pour qu’un murmure puisse l’atteindre. Douce étreinte pour répondre à sa véhémence. « — Rien n’est impossible pour rejoindre ma douce reine voyons… Il suffit de faire preuve d’imagination. »

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with @Sylas Hastings

Les moments passés qui n'ont cessés de tirailler ses pensées, la laissant incapable de concevoir comment la haine, la déception et le sentiment de trahison pourraient se muer en un attachement aussi ardent. Elle se retrouve constamment à remettre en question ses propres décisions, ses moments de faiblesse. Se protéger, s'éloigner de ce qui pourrait être néfaste, c'est ce que t'as toujours essayée de te dire Sybil et là, tu t'éloignes de ce chemin. La stupeur se peint sur son visage lorsqu'elle le trouve là, au cœur de son sanctuaire. Parce qu'il est difficile de fuir un démon, il sera toujours là pour vous rapeller que vous avez signé un pacte avec lui. Je t'évite ? Je ne m'en étais pas rendu compte. lance-t-elle, un regard au ciel trahissant son déni, refusant d'expliquer pourquoi elle s'éloigne. Elle tente de l'ignorer, de ne pas lui faire face, consciente que le moindre instant d'égarement suffirait pour qu'elle cède, pour qu'elle s'abandonne de nouveau à l'appel du loup, à cette connexion des âmes parfois si séduisante. Je suis certaine que tu as assez d'imagination pour trouver la sortie. Frissons incapable de se retenir, ils parcourent l'épiderme à la chaleur de son contact. Son corps se veut rigide, détaché, mais son cœur bat avec véhémence. C'est peut-être pour ça que tu n'as toujours pas osée te reculer Sybil. J'ai beaucoup de travail.. Les azurs qui se relèvent vers les ébènes, le coin de sa lèvre qu'elle mord, bataille contre elle-même pour ne pas succomber, une lutte qu'elle sait vaine, visible dans l'intensité de son regard.

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with @Sybil Windsor

« — Je t’évite ? Je ne m’en étais pas rendu compte. » Pourquoi est-il si nécessaire que l’objet de félicité de ta pauvre carcasse devienne aussi la source de ton malheur Sylas ? Terrible beauté dont les caprices régissent ton cœur d’un mordillement de la lèvre. L’impossible résilience lorsque ses dents ainsi la malmènent. Ton cœur dans la gorge palpite de cette tentation si grande. « — Pas même un rougissement pour un si horrible mensonge ? » Tes phalanges se glissent jusqu’au bas de son dos, la pressant doucement contre ton torse. Un simple pèlerin dans cet appartement, réclamant sans gêne sa présence. Est-ce donc ce que tu es devenu entre ses griffes acérées ? « — Je suis certaine que tu as assez d’imagination pour trouver la sortie. » Tu secoues la tête à la négative. « — J’en suis tout entier dépourvu ma reine… Allez-vous véritablement jeter un pauvre fou ne souhaitant que votre étreinte ? J’ai même préparé une petite surprise. » Comment pourrait-elle te gronder lorsque tu fais un tel aveu de faiblesse ? Lorsque tu admets presque que son absence te consume, que son image te poursuit partout, et que, comme embrasé par les feux, tu te languis et te meurs en son silence ? « — J’ai beaucoup de travail… » Ton étreint devient plus ferme auprès d’elle, tes pupilles cherchant les siennes. De tes doigts, tu repousses une mèche égarée profitant de cette proximité pour effleurer sa joue de ta paume. « — Il peut attendre un peu, j’en suis certain. Moi, je ne le peux. »