redescente.
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Corps qui danse sans pareil, tourne ta robe en compagnie de votre petite bande au milieu de la piste. Le rire qui fleurit sur tes pulpeuses, la musique battante qui t'emporte entre les cils tremblants. Soirée parfaite, qui malheureusement prend fin soudainement. Un pote te fait signe, ton portable dans sa main. Autour de toi, le vacarme s'impose, impossible d'y répondre, alors tu te frayes un chemin jusqu'à la sortie et prends enfin à l'appel. Impression d'une mauvaise nouvelle lorsque sa voix résonne au bout du combiné, tu ne sais pourquoi. — [...] Qu'est-ce que t'as encore foutu putain ! J'arrive ! Remballant ton sourire, tu t'excuses auprès de tes potes et grimpes dans ta caisse pour te rendre au commissariat. Au passage, fais un petit détour chez toi pour récupérer du fric. Une pile de questions se bousculent dans ta tête, le stress te ravage petite à petit l'estomac. Une fois sur les lieux, tu t'arranges avec les policiers qui ont coffré ton ex, remets dans leurs mains l'argent qu'ils réclament pour la caution afin qu'il soit libre. Patience interminable, ton regard croise enfin le sien, et sans un mot, tu laisses courir tes ongles sur la peau de ton épaule. — Tu m'expliqueras dans la voiture. Ton ferme. Corps qui pivote et lui tourne dos sans prendre la peine de détailler son état. La colère, mais aussi la peur t'animait à cet instant. Ce n'est que lorsque vous vous installez dans la voiture, que tes prunelles parcourent sa silhouette. Doigts qui viennent agripper fermement son menton, l'obligeant à tourner la tête vers toi. — Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

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L’égo abîmé, le cœur effrité, coincé entre quatres barreaux, la folie voudrait qu’il s’arrache la peau, le tatouage gravé dans la zone caché par le pansement au creux de son cou. La fin d’un chapitre d’une page qu’il n’arrive toujours pas à tourner. Trop fière pour faire appel à sa meilleure amie, Fallon était le choix logique. Son âme ne sera nullement mise à nue puisqu’elle ignore ce qu’il se trame dans sa vie. Regrets le prennent à la gorge quand elle arrive enfin, que son regard encore noir d’ivresse croise le sien. Et si elle n’avait pas tout foutu en l’air, tu n’en serais pas là. La pensée le traverse, mais il la fait taire pour sortir de sa cellule, récupérer ses affaires quand elle se charge de payer la caution. Sans dire mot, il la suit, détecte la tension qui serre sa voix. Il traîne des pieds derrière elle, sentant déjà les réprimandes lui tomber dessus. Dans la voiture, le regard est rivés vers l’horizon, il refuse de croiser le regard de son ex et pourtant ses doigts se posent sous son menton, tourne automatiquement son visage, se voyant dans l’obligation de lui faire face. ﹙rien. détourne le visage, il se libère de ses doigts : ﹙j’me suis juste pris la tête avec un gars en soirée, ça arrive. dédramatise la situation. Il s’enfonce dans le siège, mets sa ceinture de sécurité, nouvelle excuse pour ne pas avoir à porter ses orbes sur son ex. cliquetis de l'enclenchement résonne dans l'habitacle, il ajoute : ﹙tu peux juste … démarrer ? qu’on se tire d’ici une bonne fois pour toute ? prunelles qui détaille discrètement sa silhouette, parcourt ses jambes, puis sa robe : ﹙j'ai niqué ton date ? parce qu'elle est plutôt bien fringué pour s'apprêter à aller dormir alors il devine.

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Les ténèbres. Le silence. L'absence de réponses, le regard qui te fuit, les répliques brèves, sèches, sans aller plus loin... Tout est réuni pour te faire douter, pour t'affirmer qu'il s'est passé un truc, qu'il te cache la vérité et tu détestes ça Fallon. Tu détestes qu'il te fasse venir jusqu'ici et n'avoir aucune décence de parler. Doigts qui tapotent le volant, l'impatience qui coule sous ton regard. — Ça ne marche pas comme ça. Ton glacial, redresse ton corps face à la route. — J'étais sur le point de conclure avec un charmant brésilien. Mensonge qui glisse sur ta langue, claque ton palet. Démarre enfin. Tu appuies sur l'accélérateur, te concentres sur la route ô combien tu aimerais davantage découvrir les dégâts. Il ne s'en sortira pas comme ça Roméo. Le trajet fut court, ta maison n'étant pas loin du commissariat, tu te gares devant l'immeuble. Ceinture débouclée, referme la portière en claquant pour aller ouvrir la sienne. — Descends ! Tu ne laisses pas le choix, n'ayant aucune intention de le ramener chez lui, qui sait quelle autre connerie lui passera par la tête. Vos pas qui montent jusqu'à ton penthouse, tu le laisses entrer et referme la porte, cale ensuite ton dos contre celui-ci, croisant les bras. — Tu comprends que je ne suis pas dupe ? Alors je t'écoute. Les ténèbres dans tes orbes capturent ses prunelles, distinguent son regard fuyant. Encore. Ça te frustre. — Et arrête de fuir mon regard, ça ne servira à rien, je ne te laisserais pas partir d'ici sans m'avoir dit pourquoi t'es dans cet état. Et qu'est-ce qui t'a poussé à te prendre la tête à ce point. Tu fermes la porte à clé et lèves légèrement une jambe pour retirer ton talon, puis l'autre et les balances à l'autre bout de la pièce. Ton corps approche du sien, distance rompue, prunelles qui plongent dans les siennes, pupilles dilatées, mains qui agrippent les bouts de tissus de sa chemise pour la retirer. — Mais avant, t'as besoin d'une douche. Tu pues l'alcool.

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Silencieux dans l’habitacle, les mots semblent lutter pour sortir, l’amertume trop vive, piquante entrave sa langue. L’impatience exprimée par les doigts de son exe qui tapote inlassablement sur le volant, Roméo retient la vérité qu’il sent humiliante pour lui et pour son égo. Lui, dont le myocarde est victime d’une chute vertigineuse. Traits de son visage se tordent, expression de dégoût profond à l’évocation de la réponse de Fallon : ﹙dégueu. Intérieurement satisfait d’avoir interrompu leur mascarade. La voiture met les voiles, et il arque curieusement un sourcil quand il reconnaît cette rue qui n’est pas la sienne : ﹙t’étais pas sensé m’conduire chez moi là ? elle lui somme de descendre, il s'exécute sans avoir le choix. Canines pince l'intérieur de ses lèvres, l’envie de faire demi-tour le démange mais il avance, pénètre dans le penthouse. Pris au piège une fois à l'intérieur, regard interrogateur qui le vise encore. ﹙je fuis pas ton regard. tu m’donnes juste la migraine là avec tes questions. le soupir agacé, bout des doigts qui frottent son front. un pas en arrière, surpris quand elle s'approche, agrippe sa chemise. L'idée qu'elle puisse poser des questions sur le pansement sur ton cou, qu'elle puisse découvrir le tatouage. Il refuse d'avoir l'air aussi minable à ses yeux. Ses mains attrapent ses poignets, serre fermement : ﹙arrête fall', s'te plaît tout ce dont j'ai besoin là c'est d'un joint. ou d'un autre verre. ﹙roule m'en un et j'te dirais tout ce que tu veux savoir après. relâche ses poignets pour aller s'asseoir sur le canapé, sans quitter du regard.

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Sourcils arqués face à sa réponse. Le sourire qui s'illumine à la simple idée qu'il expose sa jalousie. Mais tu le sais trop fière pour te donner raison. — C'est la jalousie qui parle. Piqûre de rappel. Annonce les couleurs. Il n'y aucune raison que tu sois la seule à nourrir cette jalousie à son égard. — J'ai changé d'avis. Je ne peux pas te laisser seul ce soir. T'as b'soin de le garder à l'œil cette nuit. Qu'il ne fasse pas une autre connerie qu'il regretterait ensuite. — J'ai une chambre d'amis, tu pourras y dormir. Ça t'évitera le canapé. Bien au chaud chez toi, tu passes tout de suite aux questions et tu as besoin de réponses pour comprendre ce qu'il lui arrive. Mais ton ex est aussi têtu que toi, il ne collabore pas et en plus, il te donne des ordres. Tournes tes orbes, s'arrêtent sur son avale, le bras toujours croisés contre la poitrine. — Tu savais qu'en m'appelant, j'allais vouloir avoir des réponses. Corps qui quitte la porte ensuite pour tenter de lui retirer la chemise, mais là encore, il t'empêche d'aller jusqu'au bout. Se dérobe de ton emprise pour s'installer sur le canapé. — Juste un joint, pas plus. Tu lui laisses le fin mot pour cette fois et lui roule son joint que tu tends. — Si t'oses me mentir, je te jure que c'est la dernière fois que je me déplace pour toi. Ton sérieux. Tu t'assois sur le canapé de face, jambes contre ta poitrine, bras qui les entourent. — Je veux tout savoir, comment t'en es arrivé là et pourquoi ? Pourquoi risque-t-il sa vie ? Un léger courant d'air s'infiltre dans ta robe et se frotte à ta peau. T'avais oublié de fermer la porte vitrée du balcon, mais là n'était pas ta priorité. Tes grands yeux fixent les siens intensément, en quête de réponses.