sur le sol (ollie)

téléphone qui vibre dans ta poche. tu le sors de ta poche de jean, oubli l'endroit dans lequel tu te trouves. passe le combiner en dessous ta table pour l'ouvrir. message qui alerte l'entièreté de tes sens. tremblement incontrôlable s'en suit. photo qui montre le désastre que tu redoutais. traquer, poursuivit par ceux qui veulent des réponses. tu ne pourras pas arrêter ollie même si tu le voulais. trop impliquer dans ce bordel que tu ne résous pas encore. tu n'as aucune issus. souris prise au piège. tu ramasses tes affaires à la va-vite, prends ton sac et quitte l'amphithéâtre. tu prends ta voiture direction l'appartement de roméo. victime de ton bordel. roule vite, trop vite même. arrive sur place, tu gares ta voiture sur le parking. accède facilement a l'immeuble sans sonner, monte les marches en courant. frappe à la porte. prie secrètement pour ne pas voir le désastre que tu as vu sur la photo. les doigts qui frappent, sans s'arrêter. la porte s'ouvre. face au carnage. " putain ! " carcasse assommée et délabrée. jette ton sac à terre à côté de son entrée. tu viens vers lui sans lui demander s'il en avait besoin. maintient ce corps, passe ton bras autour de sa taille, alors que l'autre s'enroule derrière ta nuque. sang qui tâche tes vêtements. tu l'aides à allez jusqu'à son canapé. doucement, tu l'assois. douleur qui tiraille son visage. " ils sont venu à cause de moi ? " bien sûr ollie. tout est à cause de toi ! tu vas dans sa cuisine, tiroirs que tu ouvres sans ménagement à la recherche d'un saladier. tu le remplis d'eau chaude. tu files ensuite dans la salle de bain, prends un gant. revient vers lui. " raconte. "    

interaction avec les éléments. ne se soucis pas de ces pensées, celles qui t'alertent d'un danger que tu ne verrais pas encore. mâchoire qui se serre à l'idée de te sentir prisonnière, toi, celle qui rêvait de liberté. tu maudis cet homme, celui qui a causer tout ce tords à ta famille. les genoux qui touchent le sol. tu glisses le gant dans l'eau chaude. nettoyer pour ensuite désinfecter. c'est ce qui te parait le plus logique ollie. ignore toute ces paroles, comme si elles n'avaient aucune importance avant d'entendre ces mots. c'est pas ça qui va nous faire reculer. " si ! c'est exactement ça qui va nous faire reculer " ce que tu redoutais depuis le début. saisie ses mains sans lui demander, allonge ses doigts et les nettoies avec le gant. " y aura pas de prochaine fois roméo. " insiste encore et relève les yeux vers lui. retire le sang en mouillant de nouveau le gant. " ils m'ont envoyé une photo de toi. c'est clairement à cause de moi. " tu ne veux pas qu'on te protège. t'as besoin de l'entendre, de te sentir fautive pour changer le cours de l'histoire. " plus personne ne souffrira à cause de moi, t'es la première et dernière personnes qu'ils toucheront. " gant qui s'attaque à la blessure qu'il a sur le visage. comprends parfaitement la souffrance qu'il peut ressentir. révolte celle qui se cache au fond de toi.   

les mots qui provoquent l'esprit. celui qui cherche à s'apaiser pour renoncer. ton regard se braque contre lui. le regard noir qui cherche à étouffer ces mots par ce simple échange. " arrête ! " commence pas parce que tu sais que tu pourrais à tout moment flancher de nouveau, repartir dans ce travers parce qu'au fond de toi. tu souffres de ne pas savoir, de ne pas avoir les réponses à tes questions. mâchoire que tu sérres. tu appuies un peu plus sur ses plaies. la tête qui se secoue. tu relâches pour finalement abaisser ton gant. regard qui se braque de nouveau vers lui. " roméo, si tu la fermes pas, c'est moi qui vais t'en mettre une. " menace balancer. les mains qui se lient aux tiennes. il te propose alors de nouveau d'être le messager. celui qui se chargera de ton combat. retire tes mains et pousse le haut de son torse en avant. tu te relèves. " t'occuper de quoi roméo hm ? de le tuer ? " les nerfs qui commencent à vibrer. " ça t'as pas suffit de te faire péter la gueule ? " grogne. " non parce que je t'explique. que tu te charges où pas de lui. c'est pas toi qui l'intéresse, c'est moi et mes proches. il l'a tuer. " silence. " sans aucun scrupule, tu crois que si je continue, c'est quoi qui va m'attendre ? moi où n'importe qui.... je suis pas immortel putain et aucun de mes proches ne le sont !. " balance le gant dans la petite bassine d'eau. " je refuse de voir ça où d'être témoin de pire. " main qui le désigne comme exemple.