you can dance, you can jive, having the time of your life
Comme un désir d’un apaisement global. Ça fait quelques mois que ça dure, tu sais cette espèce de maturité ridiculement soudaine, où j’essaye de me délester des guerres qui ont rythmé plusieurs de mes années. J’ai pas relancé pour l’adoption, pas fait appel de la décision de refus. J’ai passé une partie de la journée à chercher ceux qui tourmentent Jude, et l’autre à lister les cadeaux de Noël qui feraient de moi le père de l’année. J’essaye de m’arranger avec le karma. J’essaye surtout de mieux dormir la nuit ; Morphée est difficile en affaires. Et tes éclats de rire j’y ai pris goût, à ton anniv. Je décide donc de réitérer, mieux équipé, avec une paire de patins à roulettes qui t’es réservée, accrochée à mes doigts par les lacets, à t’attendre à la sortie de ton boulot. J’ai même pris deux crayons fluos pour coller au paysage, que je sortirai dans la voiture pour qu’on s’prépare. La meilleure version de nous, enfantine et légère. Tu finis tard, tu m’l’a dis quand tu m’as partagé une photo de ta bouffe pour narguer mes pâtes trop cuites. Alors j’ai décidé de la prolonger ta soirée, comme ça, pour rien, juste parce j’crois qu’on a été assez sérieux pour toute une vie. “Hé, Carreirao !” C’est toujours comme ça que ça commence, l’un qui débarque pour contrecarrer les plans bien définis de l’autre.
(Jasper O. Ellington)
deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa