détail des blessures suite au 31 (tw ):

« Pas spécialement...? » Qu'il lui avait répondu parce que ce n'était pas son genre. Tullio suivait souvent le "flow" des autres et se laissait porter dans l'inconnu sans chercher plus que nécessaire. Il n'était pas le genre à foncer dans le tas non plus, préférant attendre silencieusement plutôt que de poser des questions. Il est souvent comme un fantôme dans une pièce. Ce n'est pas lui qu'on remarque en premier, malgré qu'il fait 1m90 et ne passe ainsi pas si inaperçu au sein d'autrui. Le vin s'exprime sur des notes de tanins foncés, particulièrement corsés avec une bouche finale ronde, persistante. Des cassis, des cerises mûres et un peu de poivre. Il aime les vins corsés, ceux qui font presque claqué la langue au palet et le jeune homme porte encore la coupe à ses lèvres pour une nouvelle gorgée.  « Il est rare de se tromper avec eux... Mais oui, je préfère le vin à la bière, si tu veux tout savoir. Beaucoup d'italiens comme de français. » Et c'est répertorié. Classique, certes stéréotypé... Mais c'est la réalité. Tullio n'échappe ainsi pas à l'étiquette et il se contente d'en boire une autre gorgée avant de déposer le verre sur le comptoir.  « Et toi, qu'est-ce que tu préfères boire? » Une réponse comme "un peu de tout" ne va guère l'étonner et il préfère l'éviter, si possible. C'est trop vague pour l'intéresser. Un esprit comme le sien a un besoin de plus que des réponses vagues qui le frustre.    

  

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«  « Certains diront, alors, que tu n'es pas une véritable buveuse. Car ce n'est que l'aspect sucré qui masque le goût de l'alcool qui t'intéresse, sans que les réelles saveurs ne sied à ton palet.» » Tullio la regarde droit dans les yeux alors qu'il prononce ses mots, parce que c'est typique de beaucoup de gens. Lui, il a l'habitude de goûter de prendre cru ce qui vient, comme l'espresso. Aucun lait. Aucun sucre. Le goût parfait des grains fraîchement moulus et infusés. Le vin dans sa perfection. Il y a l'absinthe qu'il va diluer, puisque 80% d'alcool, ça ne se boit pas juste ainsi sous risque de sentir une brûlure intensive se produire dans le creux de la gorge.  « Aucun ?» Il sourcille.  « C'est un choix impossible et la nourriture est trop délicieuse pour se faire imposer une triste question comme celle-là... » Il affiche un sourire amusé avant de reprendre sa coupe pour boire et il s'approche ensuite d'Erika, ayant déposé sa coupe à nouveau. Il glisse ses doigts sur son poignet avant d'entremêler ses doigts aux siens. Il lève son bras pour la ramener contre lui, son autre main se creusant dans sa hanche et il penche le menton pour la regarder dans les yeux.  « Et si tu m'accordais une petite danse ? » Sortir des sentiers battus, même au centre de son propre appartement.    

  

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 « Je ne juge pas tes préférences. Boit ce qui te plaît et fou toi bien de ce que les autres pensemt, Erika. Si tu t'arrêtes à leur jugement, tu n'iras pas loin du tout. »
Tullio n'aime pas s'arrêter à ce que les autres pensent, sauf Vito. Il aimait s'attarder sur ce que son compagnon attendait et pensait de lui parce qu'il partageait sa vie et c'est tout ce qui comptait.... Quoique Vincent, dans un sens, peu avoir un certain pouvoir sur lui, quand il s'y met. Néanmoins, le géant ne pouvait pas diriger sa vie et Tullio peut aisément mettre un pied au sol avec fermeté et même violence lorsque le temps est nécessaire.
« Les pâtes. Tu ne devrais pas te tromper avec les pâtes. Peu importe lesquelles. Mais sinon un bon spaghetti aux boulettes de viande classique... Italien. » Encore un stéréotype, sûrement, mais il s'en fiche. Il attrape ensuite la jeune femme dans son petit étau improvisé en souriant, amusé de danser maintenant avec elle. Il commande donc Alexa de jouer un rythme de valse sur lequel il rafermit sa prise contre son torse et commence à glisser ses pieds au sol en la regardant dans les yeux.
« Il y a longtemps qu'on t'a fait dansée..? » Sans parler des danses que l'on retrouve dans les raves ou dans les boîtes de nuit qui ne sont pas les mêmes que celle dont il lui fait l'expérience là... Comme quand il attrape sa main pour la soulever et la faire tourner deux fois avant de la ramener contre lui.
« Et toi... ? Ce serait quel plat ? » Une question posée est toujours sujette au boomerang.    

  

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