détail des blessures suite au 31 (tw ):

Naturelle...
C'est la beauté sans grands artifices qu'il veut voir sur les airs poupéresques de la belle, car si elle peut être porcelaine et aux fils animés qu'on joue d'elle, Tullio n'en désire que la connaître comme elle est réellement. Au fond de tous les artifices possibles. Absolument tout. Il n'en a jamais préféré lorsque ces dames se maquillent de façon trop superficielles, même s'il respecte entièrement leur choix. Il les trouve magnifique et le temps imposé à peindre leurs visages si joliment comme des chefs d'oeuvres... C'est un tout autre monde.

Tullio a pris sa douche, séché ses cheveux pour les boucler naturellement. Une teinte de parfum qu'il a fait glisser sur sa peau basanée jusqu'à revêtir son collier habituel jusqu'aux vêtements pâles et confortables. Il a opté pour une tenue de jean et tee-shirt sans artifices. Le jeune homme s'est ensuite dirigé vers son interphone lorsqu'il a entendu la voix annoncer qu'il s'agit d'Erika jusqu'à lui ouvrir et Tullio se dirige vers l'interrupteur de la porte pour lui ouvrir, allant ensuite vers le loquet de sa porte d'entrée afin de la déverrouiller et il affiche un sourire en la voyant sur le bas de sa porte. < Salut, Erika.. > l'anglais est très bien maîtrisé, mais Tullio possède encore un très fort accent à chacun de ses mots. < Non non pas du tout. Entre.> l'Italien se repousse pour laisser la brune entrer et il referme derrière elle. < donne, je vais te débarasser..> parce qu'il a de bonnes manières et surtout, aussi, parce que c'est chez lui. Il prend donc ses effets toit comme sa veste afin de l'accrocher. < Tu veux quelque chose à boire tout de suite ? > il a bien vu la bouteille, mais il préfère demander tout en marchant vers sa cuisine où il vient récupérer deux coupes pour l'occasion.

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< Ne t'en veux pas trop, ça ne sert à rien..> surtout pas pour une question simple de l'heure. Quelques minutes de retard n'aurait absolument rien changé. Tullio sourit, haussant discrètement les épaules dans un petit mouvement quand pour lui la galanterie n'est pas quelque chose de mort dans ce monde encore bien plus superficiel. Car il ne se mêle point de certaines conversations et de sujets, car ce n'est point son genre ni dans ses centres d'intérêts. La jeune femme lui attrape doucement les coupes et les doigts de l'homme s'ouvrent afin de lui permettre le mouvement en ne voulant pas forcer quelque chose contre elle. Une vingtaine de centimètres les éloignant de leur hauteur égale, Tullio doit pencher le menton afin de pouvoir admirer ses yeux. < Un ou l'autre ne me gêne pas. > Parce que cette fois il a autre chose à penser que la mort. Sa demande est simple, mais elle provoque un léger haussement dans ses sourcils. Il décide de jouer son jeu et même si elle avance pour réduire la distance, l'Italien attrape l'une de ses mains entre ses doigts et l'amène à ses lèvres où celles-ci se posent dans une grande délicatesse contre la peau douce de la jeune femme jusqu'à remonter légèrement et il tourne son poignet pour en embrasser le creux de celui-ci. Son nez glisse le long de son bas et il se penche davantage pour venir embrasser sa joue. Appuyant lentement jusqu'à venir frôler tout juste leurs nez jusqu'à l'autre joue avant de reculer. < Voilà la bise.. >  

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Choisi. Comme entre le noir et le blanc. Le yin et le yang. Il ne sait pas, Tullio, car ainsi elle lui pose le dilemme du choix. Pauvre, est-il, malgré son intelligence à déterminer le oui ou le non. Le gamin a cet éclair dans le glacier de ses iris jusqu'à baisser dans les orbes sombres de celle qu'il vient à connaître. Que dès cet instant où ses narines ont glissées sur le derme il a senti le parfum qui l'a marqué et le marquera pour les années à venir. La température de sa peau qu'il détient comme une record encore dans sa tête. Dans un tiroir. Il sent la jeune femme être en proie au démon qu'est la chair de poule et pourtant l'Italien en a un secours qui se défonce à la bordure de ses lèvres jusqu'à l'instant où les caresses humaines de celle qui lui fait face se déposent contre l'une de ses pommettes pour rendre la politesse d'une bise oubliée, mais exigée. < Seulement si ça fonctionne.. > qu'il a osé glissé en lui faisant un clin d'oeil. Piètre personnage auprès de ceux faisant la fête, fantôme inconnu dans l'ombre lorsqu'il y a trop de gens, Tullio devient prince quand le groupe se raccourci jusqu'à être roi lorsqu'il se retrouve seul. < Je n'ai rien établi de bien précis parce que les horaires ne fonctionnent qu'avec les cours... Donc on mange quand on a faim. On fait tout simplement ce qui nous tente. Si tu as envie de boire, boit.. si tu veux que l'on fasse à manger de suite alors on va s'y installer. Sinon je peux tout simplement mettre un film en arrière plan...?> Parce qu'il est l'inconnu de la drague quand vient le temps de s'y pratiquer, il n'est pas celui qui détient la plus grande séduction. Alors il tente, comme un néophyte, de faire éclore son cocon.   

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Il sait y faire quand l'italien y met du sien. Transi d'un romantisme d'autrefois, vieilli sur des traces contemporaines et enfouies comme un trésor qu'il ne veut pas tant partagé. Coeur blessé et à la dérive, il est l'esseulé qui se fait le Polteageist dans la vie d'autrui le temps d'un exorcisme irréel et disparaître dans la pénombre pour espérer trouver un autre hôte à hanter jusqu'à devoir disparaître encore une fois. Ainsi, Tullio se perd dans les bras d'inconnus, quand l'envie le prend. Quand il n'y pense pas, rien ne chauffe, mais il suffit d'un frôlement pour éveiller la braise comme un souffle sur lesquelles on souffle pour la raviver. Jamais complètement éteinte, jusqu'au bon moment où elles attendent d'un rouge ardent. Il est, à ses propres yeux, un être inéteressant qui ne comprend point comment d'autres peuvent réellement s'intéresser à une vie vide comme la sienne. Elle est pleine, mais... À ses yeux céruléens, Tullio n'a rien, mis à part sa famille. Il est encore perdu, trottant d'un endroit à un autre, d'une personne à l'autre sans s'accrocher et quand l'espoir fait cogner son myocarde, il est tendu et méfiant... Il espère sans recevoir et s'en retrouve aux multiples blessures encore une fois, tâchant la neige d'un rouge qui est son sang dans une vision diaboliquement cauchemardesque dans son propre esprit torturé. Il tourne ses yeux vers la jeune femme, un sourire factice qui semble réel, parce qu'il a appris à jouer au fil des années sur ce sourire. « De tout et de rien » qu'il lui lance, sans aider la cause de leur questionnement mutuel. «Hm. Oui, j'imagine ? Quel genre de film te plaît ? » La question d'intérêt et Tullio s'approche de la télé non loin dans le salon, puisque tout est majoritairement à air ouverte et il attrape la télécommande pour l'ouvrir sur le menu intelligent. Dépendant du choix, il saura plus pencher vers Prime, Netflix ou encore Disney... Curieux, il se retourne un peu vers son invitée, inquisiteur dans son regard pâle pour savoir.
  

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Les méthodes italiennes, le charme qu'il lui fait n'est point autre de qui il est vraiment, car Tullio prêche sur une identité pure quand vient le temps d'être derrière des portes closes face à une jeune femme au sourire franc, maçon de ses propres briques érigées pour se protéger, inébranlables pour l'instant, mais son esprit est toujours vif comme il l'est depuis des lustres. Néanmoins, cela n'empêche pas un nuage de passer devant le soleil pour l'empêcher d'être présent. Ses azurs surveillent ce qui change sur la télévision sans prêter une réelle attention sur le reste de son environnement.  « Et tu es pressée ? » Question qu'il lance sans même rouler sans langue, parce qu'il n'aime pas se sentir pressé, surtout pas chez lui.  « Ouais, si tu y tiens » que fût sa seule réponse quant aux films d'horreur parce que Tullio n'avait pas envie de se battre pour si peu et ses doigts s'ouvrirent pour la laisser attraper la télécommande afin de se reculer jusqu'à son propre comptoir, vers sa cuisine afin de récupérer les rennes de son environnement. Cette fois, il vient ouvrir son armoire pour une bouteille de vin rouge qu'il ouvre avec l'ouvre-bouteille. Deux coupes qu'il remplit au un tiers avant de glisser celle de la jeune femme vers le bout du comptoir. Les petits mouvements circulaires pour aérer un peu avant d'amener la coupe à son nez pour les effluves qu'il capture avant de le porter à ses lèvres pour goûter brièvement.  « On ne se trompe presque jamais avec les vins italiens. » Il lui fait un clin d'oeil, amusé, mais surtout parce que c'est souvent très vrai.