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Il ne m'avait pas fallu plus d'un message pour que je libère ma fin de journée. J'avais été pris de court, ne m'attendant absolument pas à recevoir un message de la part de mon ami. Je le savais à des kilomètres d'ici pour un minimum d'un mois. Les vacances, le soleil et surtout le mythique Summer Camp attirait chaque année des milliers de jeunes -peut-être même de vieux- dans un seul et même but, se détendre pour démarrer une énième année où la course contre la montre ne nous laissait pas le temps de souffler.
En premier lieu, c'est l'inquiétude qui s'était emparé de mon esprit. Cela nous arrivait de se voir et rigoler ensemble, nous étions amis avant tout, mais nos discussions étaient le plus souvent très sérieuses, surtout lorsqu'elles commençaient par un message du type "est-ce qu'on peut se voir, j'ai besoin de parler" ou quelque chose dans ce ton là.
Nous avions convenu d'une date ensemble selon son court séjour à Boston et pour ma part, je lui avais proposé qu'on se rejoigne plutôt en fin d'après-midi afin d'être un peu plus tranquille pour discuter. Boston était relativement calme en été. Les gens aimaient quitter leur train-train du quotidien pour partir à l'aventure, voyager et ainsi voir du pays dans l'espoir d'avoir quelque chose à raconter de retour de vacances. Je savourais ces deux mois, car malgré la chaleur plus qu'étouffante, en fin de journée la plage avait retrouvé son calme.
Je m'étais installé dans un coin plutôt isolé pour être sûr de ne croiser personne et me leva uniquement lorsque mon ami apparu au loin. J'eus compris assez vite que même s'il avait envie de tenir la face, il ne pétait pas la grande forme. "Hey !" Je m'approchais afin de le saluer comme nous avions l'habitude de le faire et proposa qu'on aille marcher plus loin tout en discutant. Marcher me détend, je suis bien plus à l'aise à la prise de parole. "ça va ?" c'était plus une forme de politesse ou par habitude. Personne ne veut connaître la réponse à cette question de toute façon, mais on ne se voit jamais commencer une conversation sans, alors me voilà lancé.
@Bohème Chatelain
En premier lieu, c'est l'inquiétude qui s'était emparé de mon esprit. Cela nous arrivait de se voir et rigoler ensemble, nous étions amis avant tout, mais nos discussions étaient le plus souvent très sérieuses, surtout lorsqu'elles commençaient par un message du type "est-ce qu'on peut se voir, j'ai besoin de parler" ou quelque chose dans ce ton là.
Nous avions convenu d'une date ensemble selon son court séjour à Boston et pour ma part, je lui avais proposé qu'on se rejoigne plutôt en fin d'après-midi afin d'être un peu plus tranquille pour discuter. Boston était relativement calme en été. Les gens aimaient quitter leur train-train du quotidien pour partir à l'aventure, voyager et ainsi voir du pays dans l'espoir d'avoir quelque chose à raconter de retour de vacances. Je savourais ces deux mois, car malgré la chaleur plus qu'étouffante, en fin de journée la plage avait retrouvé son calme.
Je m'étais installé dans un coin plutôt isolé pour être sûr de ne croiser personne et me leva uniquement lorsque mon ami apparu au loin. J'eus compris assez vite que même s'il avait envie de tenir la face, il ne pétait pas la grande forme. "Hey !" Je m'approchais afin de le saluer comme nous avions l'habitude de le faire et proposa qu'on aille marcher plus loin tout en discutant. Marcher me détend, je suis bien plus à l'aise à la prise de parole. "ça va ?" c'était plus une forme de politesse ou par habitude. Personne ne veut connaître la réponse à cette question de toute façon, mais on ne se voit jamais commencer une conversation sans, alors me voilà lancé.
@Bohème Chatelain
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