Il n’était pas loin de vingt-deux ans que tu faisais les 100 pas dans la chambre d’hôtel. Cela faisait quelques petits jours que tu étais arrivé au Summer Camp avec la petite Fionna. En parlant de cette dernière, elle n’arrêtait pas de pleurer. Tu avais pris la température, mais elle n’était pas chaude. Hormis la chaleur écrasante qui était présente légèrement refroidie par la nuit qui commençait à tomber sur l’équateur. Tu avais beau la bercer, faire le con, chanter pour la rassurer mais rien ne marcher pour la calmer. Lorsque tu tendais de la rapprocher un peu plus de toi, elle pleurait moins, mais toujours. Tu étais désemparé, voir angoissé. Tu ne savais pas comment faire pour la consoler. Tu étais totalement perdu. Ce n’était pas toujours facile d’être le tuteur d’une petite fille âgée de quatre ans. T’asseyant sur le canapé de la chambre, tu poses fionna sur le côté contre ton torse, mais elle bougeait de plus belle. Attrapant le téléphone qui se trouvait non loin d’ici, tu recherches rapidement un ou une ami(e) qui pourrait t’aider à calmer les pleurs de la fillette. C’est alors que tes yeux noirs se posent sur le prénom de Bohème, un ami de longue date qui adore les enfants en plus d’avoir élevé sa petite sœur. Appuyant sur ce prénom, tu mets le haut parleur posant l’appareil à côté pour avoir les mains libres, essayant de bercer Fionna pendant que les sonneries s’enchaînaient à la suite. Peut-être que tu appelais au mauvais moment ?  Il ne fallait pas que tu angoisses, de ne pas savoir faire. C’était Okay de demander de l’aide.   

Voilà, tu as fait un grand premier pas. Celui de demander de l’aide. Être devenu tuteur d’une petite fille de quatre ans à temps plein n’est pas toujours facile. Entre les imprévus, les maladies qui pouvaient taper à la porte sans qu’on s’en rendre compte. D’après la Sophrologue, il fallait toujours demander du renfort lorsqu’on se sent dépassé. Et c’était bien le cas, maintenant. Assis sur le canapé de la chambre d’hôtel, tu entendais toujours les sonneries défilaient jusqu’à ce que ton ami et grand soutien, décroche son portable. Poussant un soupir de soulagement, tu poses tes yeux noirs sur Fionna qui pleurait toujours autant, mais criait beaucoup moins que quelques minutes avant. En entendant « Maître Chatelain, à l’appareil » un petit rire était sortie de ta bouche malgré la situation ne soit pas drôle, bien au contraire. « Du tout. Peut-être qu’un jour, j’aurais besoin de tes services d’avocats, mais là c’est plus un ami dont j’ai besoin » Autant être honnête dès le début. L’Honnête est une chose que tu recherches chez une personne et tu l’es envers les autres. Recommençant à bercer Fionna, celle-ci semblait s’être légèrement calmée en entendant le mot « sucrerie » Autant dire que le mot n’était pas tombée dans une oreille d’uns sourde. « Oui, je veux bien que tu viennes. Ne ramène pas trop de sucreries, sinon j’en connais une qui va se goinfrer de ces mauvaises choses. » Lorsque tu commences à la chatouiller au niveau du ventre, elle se remets à pleurer de plus belle. Et si la petite fille avait mal au ventre ? Soudain, tu la vois vomir. « Faut que je raccroche, il y a un petit souci de dernière minute. À toute et encore merci. » Te levant à toute vitesse, tu emmènes la petite fille dans la salle de bain pour lui enlever les vêtements où elle avait vomi dessus. Tu laves rapidement en essayant de montrer calme et non dégoûté par l’odeur du vomi. L’habillant avec des vêtements propres, tu avais fait preuve de multiples diversions pour calmer les pleurs et les larmes de la fillette.

{HJ : désolée pour le retard