après t'être goinfré de sucreries la veille avec nico, t'as décidé d'accepté son invitation à rester dormir. pas que t'habites à l'autre bout de la ville mais presque. t'avais dis que tu resterais pas longtemps, mais une conversation en entrainant une autre, il était quasi minuit quand t'as regardé ton téléphone pour partir. flemme de reprendre la voiture pour rentrer en plus de ça. c'était pas devenu une habitude, mais ça faisait déjà deux fois que tu restais dormir. est ce que c'est le bon choix à faire ? bof, tu t'es pas vraiment posé la question quand t'as accepté. réveil qui sonne à l'aube. presque 6h du mat. dur. surtout que vous aviez passé la moitié de la nuit à parler. impossible de fermer l'oeil. en même temps, avec tout le sucre que t'avais dans le sang, compliqué. yeux qui s'entrouvrent, sourcils qui se froncent quand tu captes qu'une boule de poils s'était endormie sur ton dos, wsh. c'est qui ? tu remues le popotin, puis arques un sourcil quand tu captes que c'était le lapin. ― tranquille toi.. que tu grognes la voix un peu enrouée du matin. une fois sur le ventre, le lapin s'approche de ton nez puis te renifles. tu grognes, puis viens le caresser quand même, le laissant venir se poser sur ton torse. flemme de te lever là. t'es vraiment trop bien; et dire que dans quelques heures, tu devras assumer les cours.

Entre le sucré, le salé, tu t’es endormie avec quelques crampes à l’estomac et fort probablement en pleine conversation, laissant en suspens une phrase remplie de charabia. Qu’on ne te demande pas quel était votre dernière conversation sur l’oreiller, tu serais gênée d’avouer en avoir aucun souvenir. Toutefois, le peu que tu as dormi, tu penses avoir eu un bon sommeil. Il n’y a que peu de cauchemars, ce qui est relativement bien. T’appréhendes tout de même de retourner dans un lieu rempli de monde, où la foule peut à tout instant s’enfuir dans une mouvement de panique. Réveil qui sonne bien trop tôt, tu grognes et viens à te retourner, comme si lui faire dos t’assurait de ne plus l’entendre. Quelle idée de rester éveiller aussi longtemps pour se lever à six heures… Quoi que t’es pas mécontente, car l’inverse voudrait dire que tu t’es endormie seule. ❝ Quoi ? Petite voix lointaine, la tête sous le drap, tu te tournes à nouveau et risque un œil qui s’ouvre difficilement pour entre apercevoir Bugs sur le brun. ❝ Y en a un qui se fait plaisir de bon matin. Petite rire soufflé, tu te demandes à quel moment la petite boule de poils est montée vous rejoindre.❝ Coucou..

tu sais même pas comment le lapin a pu rester sur toi toute la nuit. tu sais que t'as passé la moitié de la soirée à le caresser. il te prends surement pour sa mère maintenant. qu'elle se méfie, tu risquerais repartir avec lui. regard rivé sur la boule de poils, tu le caresses, puis captes que ça se remue sous la couette. tu savais que ton réveil allait la réveiller aussi. elle sort enfin la tête de sous sa couette. t'arques un sourcil en venant la regarder ― il m'a prit pour son matelas. je me suis endormi avec lui sur la couette. puis tu le soulèves, et le pose entre elle et toi. aussi le lapin posé, tu te lèves d'un bond pour te mettre hors de lit. à peine deux secondes debout que tu viens t'asseoir en soupirant ― j'crois que je vais pas pouvoir. tu te frottes le visage, puis rejette un coup à l'écran de ton tel ― c'est pas si grave si je loupe un footing hein ? que tu dis en te retournant vers nico qui était entrain de se rendormir. roules des yeux, puis soupires en te recouchant de tout ton long.

Est-ce que tu es surprise que Bugs se soit infiltré et dormi sur l’un de vous une grande partie de la nuit ? Absolument pas. Tu le retrouves parfois en train d’essayer de de monter sur ta tête pour avoir l’attention qu’il désire. Et ses demandes de caresses, de proximité son davantage plus fréquentes depuis que tu es revenue de l’hôpital. Lui qui est habitué à ta présence quotidienne depuis qu’il est bunny. ❝ Je ne suis pas surprise. Mouvement de recule lorsque le lapin vient à être posé entre vous et qu’il vient mettre son museau tout froid contre ton nez. Tu lui fais un petit bisous et enfouis de nouveau la moitié de ta tête sous la couette. T’avais dit te lever, mais là t’en as pas envie. Encore une petite heure ou deux ne te fera pas du mal. On dirait que y en a un qui a la même idée. A peine levé, que le brun vient se recoucher. ❝ Dis à ta conscience que je t’ai kidnappé et empêché de te lever. Les yeux fermés, tu ne l’encourage à pas de partir. C’est pas bien Nico de faire ça. T’attrapes mollement son poignet comme s’il était menotté à toi et dans l’incapacité de pouvoir sortir du lit, comme pris au piège.

il a eut une chance de dingue, bugs. t'es plus le genre à bouger comme pas possible pendant la nuit. il aurait pu terminer par terre vite fait bien fait. t'essayes tant bien que mal de te lever, mais franchement c'est trop dur. t'as du dormir à peine quatre heures. tu te rattraperas  demain. rapidement, tu te recouches de tout ton long, te rendant compte que le confort de son lit est loin d'être celui de ton matelas d'eau. puis ton regard se porte vers ton poignet qu'elle vient de prendre dans sa main. arques un sourcil en tirant légèrement pour t'en défaire. quoi que non. si tu tires si doucement c'est justement pour ne pas t'en défaire. ― eh merde, tu vas m'empêcher d'aller en cours, j'suppose aussi... c'est vraiment bête ça. mais eh, bien que t'aies essayé de résister, elle t'as emprisonné et impossible pour toi de te détacher.

Tu ne peux retenir ce petit rire. On sent une véritable détermination à se lever, lui comme toi. A peine levé qu’il se recouche à nouveau, alors que toi, tu n’as pas sorti un membre de sous la couette, optant pout rester au chaud. Tu prends son poignet, comme prisonnier qu’il le veuille ou non, dans ce lit. ❝ Tu lis dans mes pensées ce matin. Ce n’est pas comme si t’avais dit y retourner aujourd’hui… mais tu n’as aucune détermination à te lever, t’es fatiguée et t’es bien là. Alors le choix est rapidement fait. Main qui tient toujours son poignet, tu viens même lui donner un bout de couette. ❝ T’es mieux ici de toute façon. C’est confortable et il fait chaud. Il pleut dehors. Absolument pas, on n’entend pas une bruit de pluie.

― j'pensais que t'étais le bien incarné moi. j'me suis planté total. que tu dis quand elle vient même rabattre un bout de couette sur toi. sur le dos, tu viens poser ton avant bras sur ton visage histoire de recouvrir tes yeux ― en plus, t'es une menteuse, il pleut même pas. que tu grommelles. tellement plus facile de lui rejeter la faute dessus. non mais toi t'as mis tout en œuvre pour te motiver et aller courir, mais nico c'est la pire en vrai. bugs qui sort la tête de dessous la couette, puisse qu'en la rabattant sur toi, elle l'a rabattue aussi sur bugs la vilaine. en même temps, il s'fout là où il faut pas ― t'as trop parlé hier soir.. c'ta faute si on en est là. après elle a raison, tu commences à te dire que t'es beaucoup mieux sous la couette.

Toi le mal ? T’as envie de rire rien qu’en voyant une image de toi avec des petites cornes et une fourche. ❝ Je cache bien mon jeu, que veux-tu. On va pas abuser non plus t’es pas une diablesse, même si des fois t’aimerais bien l’être, histoire d’en faire taire plus d’un. ❝Shhhhh, je n’ai pas précisé où il pleuvait, techniquement je ne mens pas. Non mais écoutez là à se trouver une excuse à son mensonge. De toute façon, ça ne changera rien, puisqu’il n’était pas très motivé à aller courir, tu lui as juste donné un petit coup de pouce. Bugs qui sort de souci la couette pour venir gambader dessus, renifler dans tes oreilles, puis être pris d’une énergie folle. Calmos asticot. ❝ Ma faute ? Tu prends bugs et te redresses, lâchant le poignet d’Iwan, pour le poser au sol. ❝ Peut-être un peu oui … mais tu me répondais aussi, tu m’as encouragé à continuer.

― grave, parce que tu joues aussi super bien la sainte nico. elle se comporte la plupart du temps comme mère theresa nico. c'est son rôle principal ça. ce qu'elle gère le mieux. ça a le don de t'exaspérer des fois mais c'est pour ça aussi que t'apprécies sa façon d'être. ça manque de personne comme elle sur cette terre. bon, toi t'es clairement pas comme ça. mais ça veut pas dire que vous ne pouvez pas vous entendre, que tu ne peux pas l'apprécier hein. roules des yeux sans relever sur sa remarque sur la pluie. elle se paye ta tête en plus. bras posé sur tes yeux, tu soupires, en grognant contre celui ci, ce qui rend ta phrase pas tellement compréhensible. tu cherches même plus à défaire ton poignet de sa main, t'as pas assez de force pour ça. tu sais que juste que si tu restes couché, tu risques vite te rendormir. elle lâche ton poignet, et tu retires ton autre bras pour regarder ce qu'elle fait. adios la boule de poils. il aurait fini écrasé à moment donné de toute manière ― je suis bien élevé. je réponds quand on me parle. puis tu viens t'étirer de tout ton long, puis laisses tomber ton bras sur sa tête, assez doucement pour pas lui faire mal. c'est juste pour l'emmerder. puis tu viens pousser sa jambe avec la tienne ― tu prends toute la place làààà.

❝ Là, ce rôle, je ne le joue pas. Non, tu n’as pas besoin de le faire, c’est quelque chose que tu tiens naturellement sans avoir besoin de forcer les traits. C’est toi, même si tu ne considères pas totalement comme tel. Tu ne veux pas blesser qui que ce soit. Les yeux mis clos, tu souris en l’entendant grogner et souffler comme à ses habitudes. Bugs posé au sol, tu remets sur le dos dans un souffle de soulagement. ❝ Hm hm Bien élevé oui, mais il avait surtout envie de continuer la conversation. Faut dire que vous avez tendance à parler un peu trop. Ne pas regarder les films, éteindre trop tard …. Ce n’est pas pour rien que vous passez du temps ensemble, que c’est facile entre vous. Bras qui vient s’aplatir doucement sur toi, ton nez qui s’écrase, sourcils et yeux qui se froncent. Fatigué mais pas tant que ça finalement. Puis c’est ta jambe qu’il vient pousser, sous prétexte qu’apparemment tu prends trop de place. ❝ Là, c’est toi qui prends toute la place. Tu fais descendre son bras, de manière à avoir la tête qui se libère. ❝ Je te croyais délicat au matin. Mine faussement triste, tu joues la comédie.