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I LOVE HARVARD
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    all i did was work hard. ( - Lexie - )
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    Lien du postMar 25 Avr 2023 - 17:05
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    Nephilim, Kendall Square
        27.04.2023
        @Lexie Frye  
        mention ; auto - médication ; alcool ; mention de mort ; crise d'angoisse ; crise de panique.

       
    Puisque tu sais pertinemment que le sommeil ne viendra pas à toi ce soir, tu as décidé d’enfiler une robe noir à bretelles simple et une paire de talons pour  t’envoler dans le monde de la nuit. Tu n’accompagnes personne, il s’agit juste d’une soirée en solo pour te mêler à la foule et t’éviter de t’apitoyer sur ton sort. Tu es convaincue qu’avec le temps tu iras mieux mais pour l’instant, tu as dû avaler un sédatif pour affronter le monde extérieur.  En entrant dans la boîte, tu es allée directement t’asseoir au bout du comptoir, isolée des autres pour qu’aucun lourdos ne vienne t’adresser la parole parce que tu n’es clairement pas d’humeur. Tu as bu un shot de vodka pure, puis deux, puis trois. Le liquide brûlant coule dans ta gorge, tu aimerais secrètement qu’il te consume pour que tu puisses te casser d’ici. Évidemment, tout le monde est à blâmer sauf toi. Tu descends de ton tabouret, t'accroches au rebord du comptoir parce que tu as la tête qui tourne. Ton médoc était sûrement trop fort, ou l’alcool ou le mélange des deux. t’en sais rien. Tu te diriges dans les toilettes pour te rafraîchir et en y entrant, tu tombes sur deux nanas en train de s’en mettre plein le nez. Un pas en arrière et tu te crispes, l’une d’entre elles ressemble fortement à ta mère. T’es clairement en train d’halluciner, tu te frottes les yeux, si tu pouvais tu te les arracherait. Ton mascara déborde autour de tes yeux et ton cœur bat à tout rompre. Les filles te dévisagent, le cerveau trop embrumé, tu ne décodes pas leurs paroles.

    Désormais seule dans les toilettes, tu fixes le lavabo, tu poses ta main sur ta poitrine. A court de souffle, tu paniques, tu ne sais plus comment respirer. Tu t’appuies contre la dernière porte de cabine pour t’asseoir au sol, tes jambes ne te tiennent plus. L’angoisse te prend au cou. Ta respiration est sifflante, tu te recroquevilles sur toi-même, les paumes sur tes oreilles. Sanglots bruyants, tes mains tremblantes se resserrent sur tes cheveux blonds. A cet instant, tu es ton seul enfer.
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    Lien du postMer 26 Avr 2023 - 23:21
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    ★ ─ All I did was work hard
    w/ @Erika Cesarini
    tw : alcool, drogue, crise d’angoisse et de panique

    Typhon lumineux des stroboscopes l’entraîne et l’emporte dans l’océan de la nuit. Son regard presque noyé dans l’ivresse, conséquence de ce verre de rhum qu’elle tient, Lexie observe ce qui l’environne et ceux qui l’entourent. La musique pourtant tonitruante ne la rend pas sourde, elle a l’impression d’avoir les sens totalement en éveil. Peut-être parce qu’elle est saoûle d’ailleurs, mais peu lui importe. La jeune femme aime ces soirs où elle vient se perdre dans l’émerveillement du son et des lueurs, oublier un peu les soucis de son coeur, tiraillé entre ce qu’il veut vraiment et ce dont il doit avoir besoin.

    Emmenée ici par des amis, elle sirote ce rhum arrangé avec délice. D’habitude, Lexie évite le trop plein d’alcool, parce qu’elle sait que ça ne lui réussit pas, mais elle peut bien faire une petite exception. Par ailleurs elle n’est pas non plus assez saoule pour être totalement grabataire. Disons qu’elle est ce qu’on appelle un peu plus communément « joyeuse ». Et ça lui fait du bien, d'oublier le Monde. Alors qu’elle se rend au bar pour déposer son verre vide et commander un breuvage moins vicieux, le temps de se désaltérer, parce que bouger sur la piste de danse donne extrêmement soif, la jeune femme perçoit au loin une silhouette familière, et elle grogne presque.

    Erika Cesarini. La dealeuse de l’équipe de basket. Celle à qui elle doit d’ailleurs 200 dollars pour cette semaine. Si les gens savaient dans quoi elle s’est embarquée… Mais Lexie n’a pas eu le choix. C’était ça ou laisser ses potes gâcher leur vie, ou la perdre… à long terme. Elle se dit en regardant la dealeuse s’éloigner qu’elle pourrait éventuellement lui donner les 200 dollars ce soir. Elle n’aurait plus à y penser le reste de la semaine. Parce que oui, cette histoire la rend dingue, l’angoisse, parce qu’elle a peur du moment où le tyran s’en rendra compte. Elle a peur que ça ne serve à rien aussi et enfin peur de ne plus avoir de quoi payer et se retrouver avec le canon d’une arme sur la tempe, ou quelque chose dans le genre. Alors Lexie pose son verre sur le comptoir et se décide à retrouver Erika.

    Elle l’a vue se diriger vers les toilettes et décide d’attendre. Elle finira bien par en sortir. Deux filles quittent les lieux, dans un état second, mais pas Erika et Lexie fronce les sourcils…

    Putain à tous les coups elle s'est mise là pour vendre sa daube...

    Et elle se dit qu’elle ne voit pas pourquoi elle attendrait plus longtemps, autant interrompre la vente de la dealeuse et empêcher une meuf de se camer ce soir, alors elle ouvre la porte.

    La surprise la frappe de plein fouet. Parce qu’elle s’attendait vraiment à assister à un deal. Mais non. Erika est seule, assise sur le sol contre une porte de cabine, les mains sur les oreilles, la respiration saccadée. « Putain... » lâche-t-elle. Lexie sait. Elle reconnaît les symptômes. Alors, elle ne réfléchit pas, abandonne sans considérer sa rancœur pour la jeune femme et s’agenouille en face d’elle. Il lui faut rester calme dans cette tempête, si elle veut pouvoir aider Erika à maîtriser son navire.

    «Erika. » Elle tente de capter son regard. « Ecoute-moi, tu fais une crise de panique, c’est rien, ça arrive. Je sais que t’as l’impression que tu vas mourir, mais c’est pas le cas d’accord ? Respire avec moi, essaie de calquer ta respiration sur la mienne, ça va prendre du temps, mais c’est pas grave, on va le prendre, allez inspire, expire. » Alors, Lexie commence l’exercice qu’elle connaît par cœur maintenant. Cette technique que Madame Campbell lui a apprise la première fois qu’elles se sont croisées, et qu’elle a gardée depuis. Une inspiration et une expiration :  se concentrer sur quelque chose de trivial pour pouvoir laisser les pensées chaotiques s’évanouir dans la nature, se calmer physiquement avant d’apaiser son esprit. Mais elle a besoin d’accrocher Erika à la réalité, à un point d’amarrage dans cette tourmente. « Est-ce-que je peux te prendre la main ? ».  


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
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    Lien du postLun 15 Mai 2023 - 16:47
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        27.04.2023
        @Lexie Frye  
        mention ; auto - médication ; alcool ; mention de mort ; crise d'angoisse ; crise de panique.

       
    Pour ne pas avoir de remords, la plupart du temps, tu préfères éteindre ta conscience ; c’est ce que tu fais lorsque tu vends de la meth à des personnes qui finiront sans doute six pieds sous terre de la même manière que ta mère. Ce n’est pas aussi facile d’arrêter, ce n’est pas aussi simple que de mettre la colère que tu ressens de côté pour ta mère. Ana a raison, cette drogue te rattache à elle et tu n’es pas prête à la laisser partir. Cette image de ces deux filles qui se prennent un rail à côté du lavabo te ramène quatorze ans en arrière. Tu dois être sacrément en train d’halluciner pour y voir ta mère. Tu es tétanisée, paniquée. Il n’ y a pas un jour sans que le passé ne te ronge, sans que la colère ne te torse l’estomac et d’ailleurs, tu en es tombée malade, au point d’en avoir un ulcère. Ce n’est pas la première fois que ce genre de crise t’arrive et quand c’est le cas, tu as tendance à t’isoler tel un animal blessé, et pour cause, tu as honte de partager tes maux avec les autres. Recroquevillée dans un coin, la crise te submerge, tu manques de souffle et ton cœur menace d’imploser dans ta poitrine à chaque seconde. Tremblante, les mains plaquées contre tes oreilles, tu te berces, espérant que tout cela s’arrête. Les questions fusent dans ton esprit  et tu as l’impression d’étouffer sous le poids de ces dernières. Maintenant que c’est terminé entre toi et ton petit copain, tu retournes au point de départ c‘est-à-dire à tes démons.

    Tu vas sûrement crever dans ces toilettes parce que tu ne sais plus comment respirer. Ce serait une mort pitoyable à tes yeux. Lexie débarque comme un ange tombé du ciel, sur le coup. Tu pourrais t’attendre à ce qu’elle se foute ouvertement de ta gueule mais ce n’est pas le cas. T’es même surprise qu’elle te rejoigne pour t’aider mais t’as pas le temps pour tout analyser. Tu hoches la tête à ses indications, tu poses ta main sur ton cœur et tu tentes d’inspirer et d’expirer en suivant son rythme. « Je sais… Je sais pas  si je vais réussir.  » A sortir de cette crise d’angoisse cette fois, à t’en sortir dans la vie parce que plus rien ne va actuellement. Ta main tape légèrement sur ta poitrine et tu prends la main de Lexie lorsqu’elle te demande la permission de prendre la tienne. « J’ai peur de perdre les pédales, Lexie. »  Les yeux rougis par les larmes, tu la regardes, sa main serrant fermement la sienne.

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    Lien du postDim 21 Mai 2023 - 12:36
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    ★ ─ All I did was work hard
    w/ @"Erika Cesarini"
    tw : alcool, drogue, crise d’angoisse et de panique

    La sensation d’être emportée par la houle scélérate qui tue l’espoir d’arriver à se raccrocher à quelque chose, l’impression d’être immergée dans l’onde glacée de l’angoisse, de se noyer dans l’océan de la panique : Lexie connaît tout ça. Ces crises la submergent et l’engloutissent assez souvent pour qu’on puisse dire qu’elles sont quotidiennes et handicapantes. Elle a l’habitude, pourtant elles sont toujours aussi terribles et la peur de ne pas pouvoir s'en extirper, est à chaque fois si forte ! Heureusement pour elle, Mia Campbell lui a donné une technique, qui fonctionne. Mais cela n’empêche pas les crises de survenir parfois inopinément. La jeune femme ne connait pas vraiment la raison de leur existence : il y a toujours un traumatisme, une explication logique à cette réponse violente du corps. En revanche, elle sait quand elles ont débuté... on se souvient toujours de la première fois...

    Ainsi, elle comprend ce qu’Erika, assise là sur le sol, doit être en train de ressentir en cet instant. Lex’ lit dans son regard la détresse. Amie qu’elles ont visiblement en commun. La technique fonctionne pour elle, peut-être simplement parce qu’il lui est simple de se concentrer dessus, ou alors parce que c’est Mia Campbell qui le lui a donné et que cela semble être une raison suffisante à son cerveau pour s’apaiser de lui-même. Elle ne s’est pas encore penchée sur la question. Mais Lexie se convainc que la donner à Erika peut être efficace. Ça ne coûte rien d’essayer. Cette dernière commence d’ailleurs à suivre le rythme de sa respiration, mais son souffle reste laborieux, elle a du mal à suivre, plongée ainsi dans les méandres de la panique, qui ne veut pas la lâcher, comme un parasite.

    « Je sais… on a souvent cette impression d’être engloutie par tout ça, mais crois-moi, ça va passer. »

    Qu’est-ce que t’en sais au fond ? Si ça se trouve elle ne parle pas de son angoisse hein ? Mais de ce qui la cause ?
    Et c’est justement pour ça que Lex’ ne doit pas creuser, pas tout de suite, cela aggraverait l’état de la jeune femme. Le but là, est de la raccrocher à la réalité, au présent, à quelque chose de concret. C’est pour ça que Lexie lui a proposé sa main. Main qu’Erika serre avec ferveur, comme si c’était sa dernière bouée de sauvetage.

    Oui elle a peur. Evidemment qu’elle a peur… ça justifie pleinement la crise dans laquelle elle se perd. Ce sentiment si sournois et sifflant qui s’insinue en chacun, comme un serpent se faufile entre des dalles de béton.

    « Le fait que tu t’en rendes compte prouve que t’as encore les pieds sur Terre. Crois-moi ça ira un peu mieux dans quelques minutes."
    Lexie le sait. Mais elle a conscience aussi qu'Erika ne la crois pas, pas maintenant, la panique est sans doute trop puissante pour que le reste ait la moindre importance ou le moindre sens pour son esprit.  "Il faut juste que tu te concentres sur ta respiration. Regarde, inspire en comptant...1...2...3, et expire en comptant 1...2...3 »

    Il faut répéter l’exercice inlassablement, jusqu’à ce qu’à arriver à s’y accrocher de toutes ses forces. L’océan de peur est indomptable, mais la tempête finit toujours par passer, il suffit juste de trouver à quoi s’agripper à la réalité le temps que l’orage se lasse et passe.

    « Surtout ne lâche pas ce décompte, imagine le souffle prendre un chemin dans ton corps. »

    Il est vital de se focaliser sur ce genre de petit détail. Pour éviter de laisser les pensées terribles de l’échec, de la panique la prendre toute entière.

    « C’est la première fois que tu te retrouves dans ce genre d’état ? »

    La question est légitime. Si c’est le cas, il est peut-être encore temps de revenir sur l’élément déclencheur pour le désamorcer. Sinon… Lexie pourra toujours trouver un moyen de rassurer la dealeuse. Plus tard… quand la crise sera passée. Parce qu’elle finit toujours par s’en aller. Laissant sa pauvre victime éreintée, tremblante, affaiblie et effrayée. Et Erika aura besoin d'une oreille attentive. Si elle le souhaite.


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