from old flames to new desires
with @Apollon D. Featherington

Les aiguilles de l'horloge qui tournent, le temps qui défile accompagné de son impatience. Longue journée passée à travers les pages d'un livre déjà lu et relu, les cigarettes qui s'entassent dans le cendrier, déposé prêt des tasses de café. Les soupires d'ennuie qui s'échappent entre les anti-douleurs avalés. Parce que le temps est encore plus long que lorsqu'elle était chez Jules. Appartement du Featherington, prison dorée dans laquelle elle s'était enfermée pour ces quelques jours. Environment presque trop maussade lorsque tu n'étais pas là, prêt d'elle, carrure d'Adonis renfermant son corps et lui apportant cette chaleur tant recherchée. Le corps de poupée allongée sur le canapé, les azurs tournés face au plafond, les pensées qui ne cessent de dérailler. La nuit passée dans ses bras qui reste gravé, la chaleur de sa peau contre la sienne qui ne cesse de la hanter. Ce regard noisette, ce sourire en coin.. Envie qui creuse son ventre, pensées profanés par ces images du passé. Messages échangés, conversation intense, le coeur qui tambourine, les sens éveillés, la peau rougit par cette sensation de chaleur qu'il avait instauré rien que par des mots. Le regard qui se redresse vers la porte lorsqu'elle l'entend rentrer. Le corps qui se redresse, les substances assez conséquente à l'intérieur de son sang pour en oublier la douleur. Adrénaline qui a besoin de s'échapper, adrénaline qui ne cesse de crier de rejoindre ses limbes. Le corps figée qui se relève pour se mettre debout, le coin de sa lèvre qu'elle mord lorsqu'il apparait face à elle, toujours habillée de sa lingerie, pour la première fois, elle se dévoilait vraiment à lui. Alors.. ? Qu'est ce que t'attends ? Embrasse-moi. Tentatrice, presque sous le ton d'un ordre. Parce que ça fait bien trop longtemps qu'elle attend ça. Bien trop que longtemps que cette alchimie continue de vibrer sans réellement être comblée.

from old flames to new desires
with @Poppy Shipley

Tu presses le pas, pensées qui vagabondent ici et là. Tantôt attirées par la finesse de cette dentelle noire beaucoup trop révélatrice, soudainement ramenées à la réalité, celle que tu chéris, celle qui t’indique la marche à suivre. Ta conscience t’insulte, elle te fait comprendre que tu as tort de rester près d’elle, te supplie silencieusement de t’en éloigner à n’importe quel prix. De la faire souffrir, lui remettre votre passé à la gueule, cette fois ou elle a osé te dire non, te faisant ainsi perdre un pari. Conscience jalouse qui ne cesse de te rappeler qu’elle a choisi ton frère et qu’elle pourrait user de cette connexion avec lui pour te faire chier. Raison qui te rappelle qu’en ce bas monde, tu ne peux avoir confiance en personne, surtout pas en elle. Pourtant, tu écris ces mots sans trop savoir pourquoi. Pulpe des doigts qui s’active sur l’écran tactile et lorsque l’information contenu dans le texte parvient enfin à ton cerveau, il est déjà trop tard, le message est envoyé. Tu ne comprends pas ce qui se passe. Poppy et toi c’est impossible. Elle te prend la tête, vous vous disputez. Elle joue la carte de la femme forte, mais jamais au grand jamais elle ne pourrait épouser tes travers, encore moins les accepter et s’y soumettre. Pas qui franchissent le seuil de la porte, ton sac tombe lourdement au sol lorsque tu vois ton invité bondir sur ses pieds. Tu sens la colère monter en toi, le sang pulser dans tes veines alors que tes prunelles enflamment cette dentelle couleur ténèbres. ‘’ Qu’est-ce que tu fous debout? ‘’ Grognes-tu mâchoire serrée.

from old flames to new desires
with @Apollon D. Featherington

Qu'est ce que t'as fais Apollon ? Pourquoi t'as décidé de tout faire dérailler ? Regard dédaigneux qu'elle t'as toujours lancé, sourire envahi d'arrogance et de mépris, les piques et les reproches se sont échangés pendant de nombreuses années. T'as jamais fais partie de ceux qui en valent la peine. Qu'est ce qui a changé ? Qu'est ce que t'as fais pour lui donner cette envie qui bouillonne, qui s'échauffe et lui crie de te retrouver ? Opposé à ses principes, être des enfers dont elle devrait s'éloigner face à cette guerre de territoire. Pourtant, les armes ont été lancés, par des mots bien trop révélateur de cette envie d'se posséder. Parce que y'a ce désire de se montrer supérieur, montrer qu'on sera le plus fort et que ce petit jeu, on finira par le gagner. Parce que les jeux paraissent simple quand les autres sont des pions, cette fois, le roi se retrouve contre la reine, chacun prêt à dégainer leurs atouts pour échauffer la bataille. Le corps élancé au milieu du salon, le regard inquisiteur qui se pose sur celui du brun, prunelles enflammés par cette envie qui profane ses pensées. Comme un bonbon interdit qu'elle se refusait depuis longtemps, un plaisir face auquel elle cédait malgré les signaux qui s'éveillent et s'acharnent devant elle. Arrêt, tu prends ton pieds à regarder. Elle était debout parce qu'elle le voulait et que le contre-dire en était devenu un plaisir malsain. Sourire ancré dans le coin de ses lèvres, le regard qui observe chacun de ses gestes avec précision, le corps qui reste figé lorsqu'il s'approche. Parce qu'il s'amuse et prend en mains cette impatience qu'elle ne peut s'empêcher de propager.

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with @Apollon D. Featherington

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with @Apollon D. Featherington