AccueilLexie FryeMembre de la Adams House
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Pseudo & pronom IRL
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Âge : 24
Lieu de naissance : Sacrameto
Quartier.s d'habitation & Colocation : City Center dans un appartement payé par son oncle.
Situation sentimentale : Célibataire, le coeur épris d'un amour interdit par les convenances sociales, il pleure ces sentiments farouches, qui sèment le chaos en son sein.
Études & Métiers : En sixième année de littérature.
Date d'inscription : 18/02/2023
Pseudo & pronom IRL : Camssst (elle)
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Avatar utilisé : Chloé Moretz
Crédits : avatar : murdock (tumblr), gif : makeaheartshine (tumblr)
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Description un : ~Caractère~
Loyale - Malicieuse - Fêtarde - Maladroite - Passionnée - Distraite - Acharnée - Angoissée - A l'humour comme point d'échappatoire - Railleuse - Désordonnée - Loquace quand elle est anxieuse.
Loyale - Malicieuse - Fêtarde - Maladroite - Passionnée - Distraite - Acharnée - Angoissée - A l'humour comme point d'échappatoire - Railleuse - Désordonnée - Loquace quand elle est anxieuse.
Description deux : 
( crédit) makeheartshine - tumblr
( crédit) makeheartshine - tumblrDescription trois : A savoir
Ses parents sont décédés dans un accident de voiture quand elle avait 11 ans - Son oncle riche patron d'entreprise, tyrannique, l'éduque depuis, d'une main de fer - Il ne lui a jamais donné d'amour, est très exigeant, la rabaisse constamment, à la limite de l'abus moral, il ne tolère aucun échec de sa part ; veut qu'elle trouve un bon parti, car il souhaite léguer son entreprise au futur mari de Lexie. Mari qu'elle choisira parmi ceux que lui aura proposés - A découvert sa pansexualité à l'adolescence, l'assume en société, mais pas devant son oncle car elle a peur de sa réaction - Est née grande prématurée (6 mois et demi), sans séquelle, mais a passé une grande partie de son enfance à faire des examens afin de vérifier qu'aucune malformation ne voie le jour - Est sujette à des crises d'angoisse tant la pression mise par son oncle sur ses épaules, est grande - Aime beaucoup trop s'amuser et faire la fête - Reste studieuse néanmoins - Fait du basket depuis son lycée.
Ses parents sont décédés dans un accident de voiture quand elle avait 11 ans - Son oncle riche patron d'entreprise, tyrannique, l'éduque depuis, d'une main de fer - Il ne lui a jamais donné d'amour, est très exigeant, la rabaisse constamment, à la limite de l'abus moral, il ne tolère aucun échec de sa part ; veut qu'elle trouve un bon parti, car il souhaite léguer son entreprise au futur mari de Lexie. Mari qu'elle choisira parmi ceux que lui aura proposés - A découvert sa pansexualité à l'adolescence, l'assume en société, mais pas devant son oncle car elle a peur de sa réaction - Est née grande prématurée (6 mois et demi), sans séquelle, mais a passé une grande partie de son enfance à faire des examens afin de vérifier qu'aucune malformation ne voie le jour - Est sujette à des crises d'angoisse tant la pression mise par son oncle sur ses épaules, est grande - Aime beaucoup trop s'amuser et faire la fête - Reste studieuse néanmoins - Fait du basket depuis son lycée.
Warning : Abus physiques et moraux – Mort – Deuil – Sexe
RPS : 29
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Lien du postDim 2 Avr 2023 - 0:17
| ★ ─ Three points Shot in my heart w/ @Mia Campbell |
Les dernières minutes du match sont toujours les plus intenses, car l’impression que le temps file à une vitesse folle et celle qu’il semble s’être arrêté cohabitent dans un chaos de pensées totalement insupportable. Lexie sent la sueur perler sur ses tempes, fruit de la tension qui l’habite. Durant les quelques instants précédant cette accalmie dans le jeu, le score s’est resserré sur une égalité entre les deux équipes. Et les battements de son coeur deviennent plus ardents, tout comme sa peau rougie, par l’effort et l’énergie qu’elle a dépensés, depuis le début de la rencontre. Depuis le moment où elle a croisé son regard dans les tribunes, en fait.
Mia Campbell est ici, elle te regarde jouer !
Cette pensée chante son euphorie, comme un écho dans son esprit. Lexie le sait maintenant, son enseignante tient une place particulière, dans ses songes et ses pensées. Il lui est futile de le nier. Elle a essayé pourtant. Mais cela fait plus d’un an que cette mascarade dure. Alors, elle a accepté l’indéniable vérité. Cela n’a pas rendu les choses plus simples. Mais au moins, elle ne se ment plus. Elle sait bien que c’est stupide, que dans cette Histoire elle est Icare, et que Madame Campbell est le soleil. Si elle s’approche trop, elle se consumera, car le soleil ne se laissera jamais atteindre. Mais voilà elle ne peut contrôler ses pensées, ni ce qu’elle ressent, c’est ainsi.
Alors, quand Lexie a croisé le regard de sa professeure dans les gradins, au début du match, sa raison a été, immédiatement, muselée et voilà qu’elle n’a arrêté depuis de vouloir offrir, à celle qui hante beaucoup trop ses pensées pour que ce ne soit qu’innocent, la rencontre du siècle. Elle a intercepté des balles, marqué 8 paniers (soit 16 points) pour son équipe (alors que son rôle est de distribuer les passes dans l’attaque), empêché une joueuse adverse de marquer. Si elle ne savait pas la cause de son inspiration soudaine, elle aurait pu croire que quelqu’un avait versé un truc suspect dans son jus d’orange du matin. Elle n’a jamais joué aussi bien. Et se surprend elle-même. Ses coéquipières l’ont félicitée à chaque exploit. Mais peu lui importe. Aujourd’hui seules les louanges d’une seule personne seront capables de la faire rougir et de la rendre fière.
T’es un cas désespéré Lexie. Et trop mordue pour que la moquerie de sa propre conscience l’atteigne. Enivrée par ses sentiments interdits, galvanisée par la simple pensée de pouvoir percevoir une lueur d’admiration dans les yeux de celle qui hante ses songes, Lexie se tient prête. Elle n’attend que le coup de sifflet de l’arbitre pour tirer. C’est un 3 points et c’est la dernière action du jeu. L’adversaire a commis une faute, qui pourra lui coûter la victoire… si la Adams arrive à mettre ce ballon au fond du panier.
45-45. Le cadran du décompte des points la fixe de ses chiffres menançants. Et le silence se fait dans les gradins. L’arbitre la regarde, attend son approbation. Elle hôche la tête, elle est prête. Alors le son stident, coup d’envoi de sa dernière action, retentit. Elle a quelques secondes pour agir, et elles semblent s’écouler lentement. Normalement, c’est à la joueuse arrière de tirer les trois points.
« T’as l’air d’être en forme, ou d’avoir de la chance aujourd’hui, je te laisse tirer. » lui a-t-elle dit en lui mettant le ballon entre les mains avec un clin d’oeil.
L’occasion de briller une dernière fois… ou de foutre toute l’équipe dans la merde. Les deux issues sont extrêmes et la pression est grande. Elle la sent, cette angoisse qui arrive. Ah non ! c’est pas le moment ! Elle inspire profondément, ferme les yeux quelques secondes, comme Elle le lui a appris. Cela ne peut que bien se passer, parce que madame Campbell est là. Elle est venue voir le match, alors, même si elles perdent, elle aura au moins cette consolation.
Elle tire.
C’est l’explosion sur le parquet alors que le ballon entre dans les filets du panier et Lexie n’a pas le temps d’expirer, que toute son équipe se jette sur elle. Elle manque de tomber sous cet assaut amical et sourit alors qu’on lui ébourriffe les cheveux qu’on l’embrasse sur la joue, qu’on la secoue.
48 à 45. C’est sur ce score que la rencontre se termine. Lexie La cherche et L’appelle des yeux, mais les gradins se vident, on vient féliciter les joueuses. Elle n’a pas le temps de La trouver du regard : il faut serrer la main des adversaires. La voilà donc en train de saluer l’équipe rivale. La meneuse adverse lui tend son maillot avec un sourire franc, et Lexie retire le sien donc pour l’échanger.
En brassière de sport, qui laisse voir son ventre musclé, chasuble de l’adversaire dans la main, la adams retourne sur le banc. Se saisissant de sa gourde, Lexie se désaltère, en buvant une grande gorgée d’eau. Elle manque, tout à coup de s’étouffer en apercevant sa professeure qui s’approche alors. Mais, elle garde contenance et s’avance, toujours dans l’euphorie de la victoire, vers son enseignante, pour lui décocher un sourire fier.
« C’est la première fois que je vous vois dans les tribunes Madame Campbell. J’espère qu’on vous a offert un beau spectacle ! »
L'enseignante lui sourit et une sensation étrange vient lui chatouiller le coeur, tandis qu'un frisson court sur sa peau, malgré la chaleur qu'elle ressent, et qui n'a rien à voir avec le match, qu'elle vient de disputer.
- J'ai choisi le bon jour on dirait ! Félicitations Lexie !
Le sourire de Lexie s'élargit, un petit rire s'échappe de ses lèvres, alors qu'elle la remercie, le rouge lui montant aux joues. Son prénom échappé de ses lèvres, est une musique à ses oreilles...et elle tape dans la main levée que Madame Campbell lui offre. Le contact, pourtant fugace, laisse une trace invisible et indélébile sur ses doigts.
- Depuis quand est-ce que tu joues ?
La joueuse boit de nouveau avant de répondre, elle a encore du mal à retrouver son souffle et sa gorge est asséchée par l'air qui revient petit à petit dans ses poumons.
"Depuis le début de mon lycée, c'est une troisième passion, après les livres, et vos cours bien entendu." Et elle lui lance un clin d'oeil. Je rêve ou tu es en train d'essayer de la draguer lamentablement ? Lexie ignore sa consicence et poursuit "D'ailleurs en parlant de ça, j'espère que vous ne m'en voudrez pas si je rends la dissert', que vous nous avez donnée à faire, en retard, nous allons célébrer la victoire au bar ce soir et... que voulez-vous la rançon de la gloire tout ça, faut bien que sois présente." Elle rit avant d'ajouter, plus sérieusement. " Je plaisante."
Elle boit de nouveau une gorgée avant de demander : " C'est la première fois que vous assistez à un match de basket ?"
Mia Campbell est ici, elle te regarde jouer !
Cette pensée chante son euphorie, comme un écho dans son esprit. Lexie le sait maintenant, son enseignante tient une place particulière, dans ses songes et ses pensées. Il lui est futile de le nier. Elle a essayé pourtant. Mais cela fait plus d’un an que cette mascarade dure. Alors, elle a accepté l’indéniable vérité. Cela n’a pas rendu les choses plus simples. Mais au moins, elle ne se ment plus. Elle sait bien que c’est stupide, que dans cette Histoire elle est Icare, et que Madame Campbell est le soleil. Si elle s’approche trop, elle se consumera, car le soleil ne se laissera jamais atteindre. Mais voilà elle ne peut contrôler ses pensées, ni ce qu’elle ressent, c’est ainsi.
Alors, quand Lexie a croisé le regard de sa professeure dans les gradins, au début du match, sa raison a été, immédiatement, muselée et voilà qu’elle n’a arrêté depuis de vouloir offrir, à celle qui hante beaucoup trop ses pensées pour que ce ne soit qu’innocent, la rencontre du siècle. Elle a intercepté des balles, marqué 8 paniers (soit 16 points) pour son équipe (alors que son rôle est de distribuer les passes dans l’attaque), empêché une joueuse adverse de marquer. Si elle ne savait pas la cause de son inspiration soudaine, elle aurait pu croire que quelqu’un avait versé un truc suspect dans son jus d’orange du matin. Elle n’a jamais joué aussi bien. Et se surprend elle-même. Ses coéquipières l’ont félicitée à chaque exploit. Mais peu lui importe. Aujourd’hui seules les louanges d’une seule personne seront capables de la faire rougir et de la rendre fière.
T’es un cas désespéré Lexie. Et trop mordue pour que la moquerie de sa propre conscience l’atteigne. Enivrée par ses sentiments interdits, galvanisée par la simple pensée de pouvoir percevoir une lueur d’admiration dans les yeux de celle qui hante ses songes, Lexie se tient prête. Elle n’attend que le coup de sifflet de l’arbitre pour tirer. C’est un 3 points et c’est la dernière action du jeu. L’adversaire a commis une faute, qui pourra lui coûter la victoire… si la Adams arrive à mettre ce ballon au fond du panier.
45-45. Le cadran du décompte des points la fixe de ses chiffres menançants. Et le silence se fait dans les gradins. L’arbitre la regarde, attend son approbation. Elle hôche la tête, elle est prête. Alors le son stident, coup d’envoi de sa dernière action, retentit. Elle a quelques secondes pour agir, et elles semblent s’écouler lentement. Normalement, c’est à la joueuse arrière de tirer les trois points.
« T’as l’air d’être en forme, ou d’avoir de la chance aujourd’hui, je te laisse tirer. » lui a-t-elle dit en lui mettant le ballon entre les mains avec un clin d’oeil.
L’occasion de briller une dernière fois… ou de foutre toute l’équipe dans la merde. Les deux issues sont extrêmes et la pression est grande. Elle la sent, cette angoisse qui arrive. Ah non ! c’est pas le moment ! Elle inspire profondément, ferme les yeux quelques secondes, comme Elle le lui a appris. Cela ne peut que bien se passer, parce que madame Campbell est là. Elle est venue voir le match, alors, même si elles perdent, elle aura au moins cette consolation.
Elle tire.
C’est l’explosion sur le parquet alors que le ballon entre dans les filets du panier et Lexie n’a pas le temps d’expirer, que toute son équipe se jette sur elle. Elle manque de tomber sous cet assaut amical et sourit alors qu’on lui ébourriffe les cheveux qu’on l’embrasse sur la joue, qu’on la secoue.
48 à 45. C’est sur ce score que la rencontre se termine. Lexie La cherche et L’appelle des yeux, mais les gradins se vident, on vient féliciter les joueuses. Elle n’a pas le temps de La trouver du regard : il faut serrer la main des adversaires. La voilà donc en train de saluer l’équipe rivale. La meneuse adverse lui tend son maillot avec un sourire franc, et Lexie retire le sien donc pour l’échanger.
En brassière de sport, qui laisse voir son ventre musclé, chasuble de l’adversaire dans la main, la adams retourne sur le banc. Se saisissant de sa gourde, Lexie se désaltère, en buvant une grande gorgée d’eau. Elle manque, tout à coup de s’étouffer en apercevant sa professeure qui s’approche alors. Mais, elle garde contenance et s’avance, toujours dans l’euphorie de la victoire, vers son enseignante, pour lui décocher un sourire fier.
« C’est la première fois que je vous vois dans les tribunes Madame Campbell. J’espère qu’on vous a offert un beau spectacle ! »
L'enseignante lui sourit et une sensation étrange vient lui chatouiller le coeur, tandis qu'un frisson court sur sa peau, malgré la chaleur qu'elle ressent, et qui n'a rien à voir avec le match, qu'elle vient de disputer.
- J'ai choisi le bon jour on dirait ! Félicitations Lexie !
Le sourire de Lexie s'élargit, un petit rire s'échappe de ses lèvres, alors qu'elle la remercie, le rouge lui montant aux joues. Son prénom échappé de ses lèvres, est une musique à ses oreilles...et elle tape dans la main levée que Madame Campbell lui offre. Le contact, pourtant fugace, laisse une trace invisible et indélébile sur ses doigts.
- Depuis quand est-ce que tu joues ?
La joueuse boit de nouveau avant de répondre, elle a encore du mal à retrouver son souffle et sa gorge est asséchée par l'air qui revient petit à petit dans ses poumons.
"Depuis le début de mon lycée, c'est une troisième passion, après les livres, et vos cours bien entendu." Et elle lui lance un clin d'oeil. Je rêve ou tu es en train d'essayer de la draguer lamentablement ? Lexie ignore sa consicence et poursuit "D'ailleurs en parlant de ça, j'espère que vous ne m'en voudrez pas si je rends la dissert', que vous nous avez donnée à faire, en retard, nous allons célébrer la victoire au bar ce soir et... que voulez-vous la rançon de la gloire tout ça, faut bien que sois présente." Elle rit avant d'ajouter, plus sérieusement. " Je plaisante."
Elle boit de nouveau une gorgée avant de demander : " C'est la première fois que vous assistez à un match de basket ?"
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code by lumos s.
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Lien du postMar 11 Avr 2023 - 22:47
Le sport, à Harvard, c'est... quelque chose. Un événement à chaque match, la cohue et les supporters dans les gradins, sans parler des cheerleaders qui hurlent des tréfonds de leurs poumons en faisant des galipettes dans les airs pour soutenir les joueurs. Oui, j'ai une dent contre les pom-pom girls... ça se sent tant que ça ? C'est depuis que j'avais passé un test pour rejoindre leur équipe et qu'elles s'étaient moquées de moi, mon acné et mon appareil dentaire. Les filles pouvaient être de sacrées pestes, à mon époque... et je ne suis pas sûre que ça ait beaucoup changé. Y a qu'à les voir : ce sont toutes de vraies beautés. Les dents blanches, bien droites, et le corps parfaitement galbé.
Une collègue a proposé qu'on aille assister au match de basket de cet après-midi, et en me rappelant qu'une de mes étudiantes préférées y jouerait... je n'avais aucune raison de dire non. À part, peut-être, cet intérêt un peu trop appuyé que tu lui portes, non ? Ç'aurait été une très bonne raison de refuser, ça.
─ C'est laquelle, la tienne ? me demande Nora alors qu'on s'installe parmi les spectateurs, un peu en retard.
La tienne, le tien, les miens... c'est ainsi qu'on désigne nos protégés. Comme des mamans poules qui parleraient de leurs bébés.
─ Oh, euh... (Je cherche Lexie du regard, la trouve en train de dribbler.) Celle qui court vers le panier avec le ballon en main !
Sans grande surprise, on la voit marquer. Elle avait bien laissé entendre qu'elle était plutôt douée... et cette impression ne fait que se confirmer au fur et à mesure que le match avance. Et lorsqu'elle marque la victoire de l'équipe d'un bond de ballon bien placé, je ne peux pas m'en empêcher : je saute sur mes pieds en tapant dans mes mains, trop fière de cet exploit à quelques secondes de la fin.
─ Il faut que je file... je dois chercher Toby à la garderie.
Je pivote pour l'enlacer.
─ À demain, Nora !
Ma collègue se fraye un chemin parmi la foule pendant que je descends lentement les gradins. Je ne peux pas partir sans avoir féliciter la gagnante, n'est-ce pas ?
Ou sans l'avoir reluquée de plus près, tu veux dire.***
Il paraît que je suis quelqu'un de beaucoup trop "premier degré." Aussi, quand Lexie suggère de rendre son devoir en retard pour aller fêter... j'en esquisse un petit "o" de surprise, prête à me montrer clémente au vu de la victoire qu'elle a provoquée. Bien sûr que tu peux rendre ton devoir en retard, Lexie. Tu es une de mes meilleures élèves - je pense que ton retard n'affectera en rien ta moyenne, et comme c'est une soirée spéciale... Mais non, c'était une blague. Évidemment.
Baissant les yeux, j'expulse un petit rire gêné.
─ Tu a failli m'avoir ! Et, non, ce n'est pas mon premier match. Je jouais, quand j'étais au lycée.
Wow ! On dirait que je viens de brancher les lumières d'un sapin de Noël, tellement ça scintille dans ses mirettes.
─ C’est vrai ? Vous jouiez à quel poste ? Vous étiez douée ? Pourquoi avoir arrêté ?… enfin vous n’êtes pas obligée de répondre. Je m’emballe pardon, rit-elle, visiblement embarrassée par son entrain.
Ma main va rabattre une mèche derrière mon oreille tandis que mes lèvres imitent les siennes. D'accord, je l'admets : je savais que ça lui plairait de savoir ça. Nous les profs, on est doués pour distiller des petites infos sur nous-mêmes, au moments adéquats. J'ignore totalement pourquoi, mais j'ai cette envie stupide de l'impressionner.
Moi, je sais pourquoi.
─ Un peu de tout... mais je me débrouillais plutôt bien en meneuse. J'ai arrêté parce que... hmm, disons que les études ont pris le pas sur tout le reste. Ne fais pas comme moi, d'accord ? Tu es très douée.
Je soutiens son regard avant que mes yeux ne dévient - une demi-seconde à peine - un peu plus bas. Qu'est-ce qui me prend ?! Oui, ok, elle a de très beaux abdos - mais ça ne se fait pas.
─ Oh je ne compte pas en faire mon métier. Enfin je n’y ai jamais songé. C’est juste un passe-temps pour l’instant….
Elle se désaltère de nouveau, et une gouttelette glisse le long de sa bouche jusqu'au creux de son cou. Houston, on a perdu le contact. Je cligne des yeux en me forçant à regarder ailleurs alors que mon pouls se tape un sprint.
─ Ça vous manque ? De jouer ? reprend-elle.
─ Oui. Beaucoup. Je devrais m'y remettre, un de ces quatre. Il y a des terrains, pas très loin de chez moi et je n'y suis encore jamais allée.
À deux doigts de l'inviter... mais ce serait franchir une limite que je me suis imposée.
(c) mars.
Lexie FryeMembre de la Adams House
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Loyale - Malicieuse - Fêtarde - Maladroite - Passionnée - Distraite - Acharnée - Angoissée - A l'humour comme point d'échappatoire - Railleuse - Désordonnée - Loquace quand elle est anxieuse.
Loyale - Malicieuse - Fêtarde - Maladroite - Passionnée - Distraite - Acharnée - Angoissée - A l'humour comme point d'échappatoire - Railleuse - Désordonnée - Loquace quand elle est anxieuse.
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( crédit) makeheartshine - tumblrDescription trois : A savoir
Ses parents sont décédés dans un accident de voiture quand elle avait 11 ans - Son oncle riche patron d'entreprise, tyrannique, l'éduque depuis, d'une main de fer - Il ne lui a jamais donné d'amour, est très exigeant, la rabaisse constamment, à la limite de l'abus moral, il ne tolère aucun échec de sa part ; veut qu'elle trouve un bon parti, car il souhaite léguer son entreprise au futur mari de Lexie. Mari qu'elle choisira parmi ceux que lui aura proposés - A découvert sa pansexualité à l'adolescence, l'assume en société, mais pas devant son oncle car elle a peur de sa réaction - Est née grande prématurée (6 mois et demi), sans séquelle, mais a passé une grande partie de son enfance à faire des examens afin de vérifier qu'aucune malformation ne voie le jour - Est sujette à des crises d'angoisse tant la pression mise par son oncle sur ses épaules, est grande - Aime beaucoup trop s'amuser et faire la fête - Reste studieuse néanmoins - Fait du basket depuis son lycée.
Ses parents sont décédés dans un accident de voiture quand elle avait 11 ans - Son oncle riche patron d'entreprise, tyrannique, l'éduque depuis, d'une main de fer - Il ne lui a jamais donné d'amour, est très exigeant, la rabaisse constamment, à la limite de l'abus moral, il ne tolère aucun échec de sa part ; veut qu'elle trouve un bon parti, car il souhaite léguer son entreprise au futur mari de Lexie. Mari qu'elle choisira parmi ceux que lui aura proposés - A découvert sa pansexualité à l'adolescence, l'assume en société, mais pas devant son oncle car elle a peur de sa réaction - Est née grande prématurée (6 mois et demi), sans séquelle, mais a passé une grande partie de son enfance à faire des examens afin de vérifier qu'aucune malformation ne voie le jour - Est sujette à des crises d'angoisse tant la pression mise par son oncle sur ses épaules, est grande - Aime beaucoup trop s'amuser et faire la fête - Reste studieuse néanmoins - Fait du basket depuis son lycée.
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Lien du postJeu 13 Avr 2023 - 20:54
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Le tumulte des supporters et des joueurs bavassant, dans les gradins, et sur le parquet, ne l’atteint pas. Lexie ne voit et n’entend plus qu’Elle. Exaltée par les féliciations qu’elle a espérées et dont elle a rêvé, la joueuse se perd dans cet instant béni, offert par elle ne sait quel coup du destin. Oui, elle a eu envie de l’impressionner, depuis le début de l’année scolaire déjà, mais également durant ce match. Alors entendre madame Campbell la complimenter sur son jeu, la comble d’une félicité sans égale et elle en rougit de plaisir. Pour autant, la jeune femme sait qu’elle ne devrait pas laisser ces sentiments là prendre le dessus sur elle, parce qu’ils se trouveraient être prohibés si elle cédait à leur ardeur. Mais c’est plus fort qu’elle, Lexie ne peut pas s’empêcher de se sentir comblée par la béatitude de la situation.
Paye l’efficacité de ta volonté…
Oui elle ignore sa conscience aujourd’hui. Parce que Lexie est heureuse de pouvoir avoir cette conversation avec sa professeure et d’en découvrir un peu plus sur elle. Franchement quel mal y a-t-il à cela ? Lexie constate qu’elles ont beaucoup en commun. Cette information lui plaît et bien qu’elle devine aisément pourquoi, elle refuse encore de totalement l’admettre, même si elle sait que cela n’aura aucun impact sur leur relation. Parce qu’au fond, elles ne sont que ça : l’étudiante et la professeure et…
Attends elle vient de mater mes abdos là ?
Non, elle se dit qu’elle a dû rêver. C’est son coeur, son âme épris qui lui font espérer des choses. C’est pour ça bien sûr, qu’elle refuse de laisser ses sentiments la contrôler. Puis de toute façon, ce n’est pas comme s’il allait se passer quelque chose entre elles hein. C’est qu’un crush qui en plus n’est pas réciproque, alors il suffit juste de faire comme si tout était sous contrôle.
C’est beau le déni.
Mais alors qu’elle se désaltère, l’étudiante perçoit le regard de madame Campbell qui suit la goutte d’eau dans son cou. Et son myocarde attaque une nouvelle cadence bien trop rapide pour quelqu’un qui ne bouge pas depuis quelques minutes. Peut-être n’a-t-elle pas rêvé finalement… mais non, elle imagine des choses. Lexie doute. Ne sait pas. Il y a cependant un moyen de vérifier… lui souffle le petit diable sur son épaule. Ecoutant cette tentation, Lexie dépose sa gourde au sol. Et tout en s’intéressant avidement à la réponse de son enseignante à sa dernière question, elle commence à s’étirer, à tendre la jambe, se pencher légèrement en avant sur sa cuisse, laissant une petite vue sur le léger décolleté de sa brassière à ceux se trouvant en face et donc à madame Campbell
En soit la position n’a rien d’indescent, c’est même une routine d’après match, d’autres joueuses sont en train de faire de même. Lexie trouve donc étrange que sa professeure détourne quelque peu le regard.
Elle est peut-être simplement pudique….
La théorie est plausible en effet.
Effectuant ses étirements, la jeune femme renchérit sur un ton compatissant.
« Je comprends. La dernière année de lycée, je me suis blessé à la cheville, rien de grave, mais je n’ai pas pu jouer pendant un mois et ça m’a beaucoup manqué. Alors j’imagine même pas ce que vous devez ressentir. » et elle ajoute d’une voix remplie de sincérité « Vous devriez vraiment reprendre. »
Le regard toujours détourné, son enseignante répond :
- Tu sais quoi ? Tu m’as motivée. Je viendrai m’entraîner ici entre midi et deux, la semaine prochaine. Faut que je me remette à niveau avant d’oser jouer sur un terrain avec d’autres gens !
Et une idée folle la prend alors et si…
Lexie se redresse donc, déplace l’exercice d’étirement sur son autre cuisse et lance sur un ton qui se veut le plus détaché possible, alors que son coeur se perd dans le chaos des émotions que sa proposition est sur le point de provoquer.
« Si vous voulez, je peux venir jouer avec vous. Enfin, c’est si vous n’avez personne avec qui faire quelques passes hein, je ne veux pas m’imposer, mais si vous avez besoin d’aide pour vous entraîner… puis entre midi et deux je suis libre mardi. ».
T’es en train de lui proposer un rencard ? T’es sérieuse ?!
Mais madame Campbell semble réfléchir quelques secondes. Puis, alors que jusqu’ici ses prunelles s'étaient faites fuyantes, elles s’accrochent de nouveau à elle et Lexie, sous la force de ce regard qui la chamboule toujours, manque de tomber, surprise de cette étrange attraction qu'il provoque chez elle. Elle fait passer ça dans un habile mouvement pour se redresser et commence à étirer ses épaules en plaquant son bras droit tendu contre sa poitrine et en contractant le ventre pour souffler un peu.
- Vraiment ? Ça dépend : tu es stricte ou tolérante comme prof ? Parce que je crois bien que je vais devoir repartir de zéro.
La jeune femme, l’air taquin, ouvre la bouche, prête à répondre à cette perche tendue à son éternel humour. Une des cheerleaders l’interrompt alors en posant la main sur son épaule nue :
« T’as été sensas’ Lex’, c’est grâce à nos encouragements ça ! » elle lui lance un clin d’oeil appuyé en se collant presque contre elle et Lexie étire ses lèvres en un sourire poli mais ne dit rien, ne sachant quoi répondre, l’autre continue « En même temps vue la médiocrité des pompom-girls d’en face, elles ne pouvaient qu’être démotivés. » Lexie ne relève pas, bien que cette remarque ait changé son sourire en grimace désapprobatrice. La cheerleader s’éloigne finalement, non sans rappeler à la joueuse qu’elle est attendue le soir même pour fêter leur victoire.
« Les cheerleaders... » soupire-t-elle, en lançant un regard amusé et quelque peu embarrassé, à son enseignante, puis elle reprend leur discussion. « Bref, je disais, ça dépend de la situation du coup, si vous me soudoyez avec du chocolat, je peux être tolérante » Elle rit et s’empresse d’ajouter. « Je plaisante. Mais quand vous dîtes : repartir de zéro… ça concerne les règles, les postes ou les mouvements ? Ou les trois ? »
Non parce que la meneuse peut lui montrer deux trois trucs, mais elle est loin d’être coach : si elle s’avère être une entraîneuse médiocre, ce sera la plus grande honte de sa vie. Parce que décevoir Mia Campbell est la dernière chose qu’elle souhaite. Et en même temps, elle ne peut pas laisser passer cette occasion de la connaître davantage, même si tout ceci annonce un jeu dangereux.
Paye l’efficacité de ta volonté…
Oui elle ignore sa conscience aujourd’hui. Parce que Lexie est heureuse de pouvoir avoir cette conversation avec sa professeure et d’en découvrir un peu plus sur elle. Franchement quel mal y a-t-il à cela ? Lexie constate qu’elles ont beaucoup en commun. Cette information lui plaît et bien qu’elle devine aisément pourquoi, elle refuse encore de totalement l’admettre, même si elle sait que cela n’aura aucun impact sur leur relation. Parce qu’au fond, elles ne sont que ça : l’étudiante et la professeure et…
Attends elle vient de mater mes abdos là ?
Non, elle se dit qu’elle a dû rêver. C’est son coeur, son âme épris qui lui font espérer des choses. C’est pour ça bien sûr, qu’elle refuse de laisser ses sentiments la contrôler. Puis de toute façon, ce n’est pas comme s’il allait se passer quelque chose entre elles hein. C’est qu’un crush qui en plus n’est pas réciproque, alors il suffit juste de faire comme si tout était sous contrôle.
C’est beau le déni.
Mais alors qu’elle se désaltère, l’étudiante perçoit le regard de madame Campbell qui suit la goutte d’eau dans son cou. Et son myocarde attaque une nouvelle cadence bien trop rapide pour quelqu’un qui ne bouge pas depuis quelques minutes. Peut-être n’a-t-elle pas rêvé finalement… mais non, elle imagine des choses. Lexie doute. Ne sait pas. Il y a cependant un moyen de vérifier… lui souffle le petit diable sur son épaule. Ecoutant cette tentation, Lexie dépose sa gourde au sol. Et tout en s’intéressant avidement à la réponse de son enseignante à sa dernière question, elle commence à s’étirer, à tendre la jambe, se pencher légèrement en avant sur sa cuisse, laissant une petite vue sur le léger décolleté de sa brassière à ceux se trouvant en face et donc à madame Campbell
En soit la position n’a rien d’indescent, c’est même une routine d’après match, d’autres joueuses sont en train de faire de même. Lexie trouve donc étrange que sa professeure détourne quelque peu le regard.
Elle est peut-être simplement pudique….
La théorie est plausible en effet.
Effectuant ses étirements, la jeune femme renchérit sur un ton compatissant.
« Je comprends. La dernière année de lycée, je me suis blessé à la cheville, rien de grave, mais je n’ai pas pu jouer pendant un mois et ça m’a beaucoup manqué. Alors j’imagine même pas ce que vous devez ressentir. » et elle ajoute d’une voix remplie de sincérité « Vous devriez vraiment reprendre. »
Le regard toujours détourné, son enseignante répond :
- Tu sais quoi ? Tu m’as motivée. Je viendrai m’entraîner ici entre midi et deux, la semaine prochaine. Faut que je me remette à niveau avant d’oser jouer sur un terrain avec d’autres gens !
Et une idée folle la prend alors et si…
Lexie se redresse donc, déplace l’exercice d’étirement sur son autre cuisse et lance sur un ton qui se veut le plus détaché possible, alors que son coeur se perd dans le chaos des émotions que sa proposition est sur le point de provoquer.
« Si vous voulez, je peux venir jouer avec vous. Enfin, c’est si vous n’avez personne avec qui faire quelques passes hein, je ne veux pas m’imposer, mais si vous avez besoin d’aide pour vous entraîner… puis entre midi et deux je suis libre mardi. ».
T’es en train de lui proposer un rencard ? T’es sérieuse ?!
Mais madame Campbell semble réfléchir quelques secondes. Puis, alors que jusqu’ici ses prunelles s'étaient faites fuyantes, elles s’accrochent de nouveau à elle et Lexie, sous la force de ce regard qui la chamboule toujours, manque de tomber, surprise de cette étrange attraction qu'il provoque chez elle. Elle fait passer ça dans un habile mouvement pour se redresser et commence à étirer ses épaules en plaquant son bras droit tendu contre sa poitrine et en contractant le ventre pour souffler un peu.
- Vraiment ? Ça dépend : tu es stricte ou tolérante comme prof ? Parce que je crois bien que je vais devoir repartir de zéro.
La jeune femme, l’air taquin, ouvre la bouche, prête à répondre à cette perche tendue à son éternel humour. Une des cheerleaders l’interrompt alors en posant la main sur son épaule nue :
« T’as été sensas’ Lex’, c’est grâce à nos encouragements ça ! » elle lui lance un clin d’oeil appuyé en se collant presque contre elle et Lexie étire ses lèvres en un sourire poli mais ne dit rien, ne sachant quoi répondre, l’autre continue « En même temps vue la médiocrité des pompom-girls d’en face, elles ne pouvaient qu’être démotivés. » Lexie ne relève pas, bien que cette remarque ait changé son sourire en grimace désapprobatrice. La cheerleader s’éloigne finalement, non sans rappeler à la joueuse qu’elle est attendue le soir même pour fêter leur victoire.
« Les cheerleaders... » soupire-t-elle, en lançant un regard amusé et quelque peu embarrassé, à son enseignante, puis elle reprend leur discussion. « Bref, je disais, ça dépend de la situation du coup, si vous me soudoyez avec du chocolat, je peux être tolérante » Elle rit et s’empresse d’ajouter. « Je plaisante. Mais quand vous dîtes : repartir de zéro… ça concerne les règles, les postes ou les mouvements ? Ou les trois ? »
Non parce que la meneuse peut lui montrer deux trois trucs, mais elle est loin d’être coach : si elle s’avère être une entraîneuse médiocre, ce sera la plus grande honte de sa vie. Parce que décevoir Mia Campbell est la dernière chose qu’elle souhaite. Et en même temps, elle ne peut pas laisser passer cette occasion de la connaître davantage, même si tout ceci annonce un jeu dangereux.
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Âge : 28
Lieu de naissance : Londres
Quartier.s d'habitation & Colocation : quartier huppé près du campus
Situation sentimentale : mariée à son amour de lycée
Études & Métiers : prof de litté à Harvard
Date d'inscription : 21/03/2023
Pseudo & pronom IRL : elle
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Warning : relation prof-étudiante, troubles obsessionnels compulsifs (TOCs), homosexualité refoulée, négligence émotionnelle dans l'enfance
RPS : 17
Messages : 21
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Veritas
Lien du postJeu 20 Avr 2023 - 16:22
Mais qu'est-ce qui me prend ? Je n'avais même pas songé à retoucher une balle de basket avant d'assister à ce match ! Et d'un coup, j'annonce que j'ai prévu de m'entraîner ? Je dois avoir les neurones grillés. C'est ça : j'ai bu trop de café. C'est aussi - sans nul doute - pour cette raison que j'ai un petit bug quand elle propose de m'assister.
Allons, Mia... on sait très bien que c'était ton intention.
Et je rêve ou je viens d'accepter ? Je m'apprête à lui répondre lorsqu'une cheerleader fait son apparition pour venir féliciter Lexie. Féliciter... oui, comme une sangsue féliciterait son hôte. Waouh. Il y a donc des gens dans ce bas-monde qui flirtent avec la langue pendue. Je croise les bras et lui offre un sourire pincé même si son regard ne s'arrête sur moi qu'une demi-seconde : elle n'a clairement d'yeux que pour la basketteuse.
T'es jalouse ?
J'attends que la blondinette s'éloigne pour reprendre notre conversation.
─ Hm, je devrais me souvenir des règles. En toute honnêteté, il s'agit plutôt d'un point de vue... entraînement physique. J'ai arrêté le sport il y a longtemps, donc je suis loin d'être au top de la forme. Mais tu verras bien par toi-même l'étendue des dégâts mardi, entre midi et deux. Je devrais pouvoir réserver le terrain pour une demi-heure !
Ces derniers sont très prisés, par ici - mieux vaut s'y prendre à l'avance pour espérer les utiliser. Mes mains s'agrippent à la lanière de mon sac, que je change d'épaule - sans raison. C'est juste... un de ces trucs bizarres que je fais pour calmer mes nerfs.
─ Amuse-toi bien ce soir. Mais... pas trop non plus, hein ? Faut que tu sois en forme, mardi !
Je lui décoche un dernier sourire avant de la laisser retrouver ses amies.
(c) mars.
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