vu qu'il ne reste plus que quelques jours avant la fin du spring break, j'me dis que c'est le moment de faire un peu d'shopping. je sillonne les petites rues colorés d'higüey à la recherche de souvenirs à rapporter. j'ai entendu parler des cigares artisanaux mais j'suis pas encore tombé dessus. j'espère que oui parce que je serais dégoûté sinon. vu l'bon fumeur que jsuis, si j'en prend pas, je m'appelle pas ilario borgia. j'ai même demandé à un vendeur local qui m'a assurer qu'il y en avait plus loin. pour l'instant, en avançant, c'est autre chose ou plutôt quelqu'un sur laquelle je tombe. sa longue chevelure foncée, ses traits si bien dessinés. malgré que ça fasse des années, je suis certain de son identité. ─ mia principessa ! surnom donné au temps de l'adolescence, souvenirs d'une relation d'été. réflexe instinctif en la reconnaissant. elle relève la tête et quitte le regard des bijoux du stand devant laquelle elle s'tient pour m'analyser. ─ s'tu me reconnais pas en retour j'vais mal le prendre.

Décidemment, tu ne pouvais pas rester en place. Tu étais venu à Punta Cana pour te reposer mais tu n’as pas passé une journée au calme. Demain matin sera la bonne journée, tu as pris rendez-vous au centre de SPA de l’hôtel où tu séjournes pour te détendre. C’était pour demain, aujourd’hui tu faisais du shopping car tu dois bien avouer que tu avais besoin de ramener quelques pièces chez toi. ton appareil toujours autour de ton cou, tu avançais dans les petites rues de la ville. Ton regard se pose sur un petit stand, tu observais avec attention les bijoux ayant déjà choisi deux paires de boucle d’oreille quand ton attention se tourna sur des mots connus. Tu relevas les yeux et tu remarquas un jeune homme s’approcher de toi. tu ne voyais pas grand-chose avec la lumière. Après quelques secondes de réflexion, son visage te revient bien vite en mémoire. « Ilario ! si j’avais su que je te croiserai un jour par hasard à Punta Cana, je ne l’aurais pas cru » dis-tu d’un sourire. Il n’avait pas changé, bien qu’il était devenu plus homme sans aucun doute. « tu es venu en vacance ici ? » demandas-tu curieuse de le savoir ici tout de même. « tu vas bien ? » tu posais peut-être trop de question.