Il est confiant Elias. Il ne devrait pas. Tu n'es pas fabriqué pour être heureuse et avoir beaucoup d'enfants, telle la fin d'une grande partie des contes de fée. Toi, t'es la potiche. Celle qu'on invite parce qu'elle fait toujours marrer. T'es la bonne copine, la nana qui prend parfois des risques pour mieux briller en société. Elias, il ignore tout de ça. Il ignore que tu te caches en permanence derrière l'humour, enfin, peut-être qu'il est bon psychologue et qu'il a déjà remarqué que tu faisais la pitre pour te protéger des questions gênantes. " J'espère que je trouverais, mais je force pas le destin, je laisse faire les choses " Tu escalades ensuite la bête. A califourchon sur le cheval, Elias monte à son tour pour attraper les rênes et conduire correctement l'animal. Tu en profites pour retourner la conversation et la diriger vers lui. C'est pas ta faute, mais t'as un sacré manque de confiance en toi. Tu crois que t'es sans intérêt, d'où cette technique qui revient à questionner ton interlocuteur. Et alors que le cheval dandine ses fesses, une déclaration vient tout à coup te troubler. " QUOI ? Vous êtes parents ? Purée, elle fait comment pour tout gérer. Tu lui diras que Gypsy est déjà sa fan n°1 " La main qui se porte sur ton front, tu perdrais presque l'équilibre pour retrouver les arbustes en contre bas. " Je ... J'ai rencontré quelqu'un avant de partir, mais j'ose pas le contacter depuis ... Il a dû m'oublier, je vais pas lui lancer un sale coucou avec un emoji à la con, non ? " Eh ouais, tu viens bien de demander conseil à un pur inconnu et franchement, c'est peut-être intelligent. Elias est neutre, il pourra t'apporter de bons conseils, surtout qu'il a une vie de couple et de famille. " Je suis une catastrophe, la preuve, tu m'as trouvé allongé dans la poussière, je devrais éviter de pourrir la vie d'une autre personne " Dévalorisation bonjour.  

Tu esquives un sourire lorsque tu entends les propos de Gypsy au sujet de l'avenir. Tu trouves ça vraiment mature de sa part même si elle ne semble pas s'en rendre compte. Tu les connais par coeur les filles comme elles parce que ta petite soeur est pareille. Ce sont les filles toutes gentilles, souriantes, intelligentes et le coeur sur la main qui se font avoir. T'as soudainement envie de la prendre sous ton aile et de casser la gueule du premier mec qui oserait lui briser le coeur. Tu fais bien. C'est la meilleure des techniques. Elle te pose des questions au sujet de ta vie personnelle et plus particulièrement, de ta vie amoureuse. Tu lui parles un petit peu d'Edie et du fait que vous n'aillez pas forcément la même vie que tous les jeunes de votre âge puisque vous avez un enfant. Sa réaction te fait rire et tu hausses les épaules. Moi même je me le demande. Je sais pas comment elle fait pour gérer. Surtout qu'au début, tu n'étais pas là. T'étais pas vraiment présent pour Louise, trop occupé à sortir et te taper la première collègue, patiente ou meuf rencontrée dans un bar pour t'occuper de ta fille. Tu l'oubliais à la crèche, tu te prenais la tête avec Edie. Elle arrivait à gérer un bébé, ses cours et son job à côté de ça. Toi, tu faisais la fête, tu picolais, tu vivais ta jeunesse alors que tu étais papa. T'as failli perdre la garde de ta vie, t'es tombé amoureux de cette petite bouille et t'as compris qu'il fallait que tu changes. Aujourd'hui, ce n'est plus pareil. Tu fais ton maximum pour être présent pour Louise et surtout, pour décharger Edie qui a beaucoup à gérer. Tu souris d'abord quand Gypsy te raconte sa petite histoire. Tu trouves ça touchant et tu vois bien qu'elle manque de confiance en elle. Par la suite, elle n'hésite pas à se dénigrer et tu grimaces avant de la reprendre rapidement : Dis pas ça, la maladresse, ça a son charme ! Pourquoi tu ne le contactes pas ? Vous vous êtes rencontrés comment ? Tu peux éventuellement lui proposer un rendez-vous ? Je veux dire, on est au spring break, tu lui envoies un "Ca te dit de prendre un verre ce soir ?" s'il répond "non", c'est que c'est un idiot ! @Gypsy Gates

C’est époustouflant. La copine d’Elias est une déesse. Elle est multi-tâche. Elle peut être une petite amie, une mère, une étudiante. Tu ignorais que cette espèce pouvait pulluler dans les couloirs d’Harvard. Plus il te parle d’elle, plus il te file l’envie de la rencontrer. La drague ne fonctionnera pas sur Elias, il est épris de cette créature qui carbure chaque jour qui se lève. Peut-être que ta moitié ne se trouve pas sur ce cheval, peut-être qu’elle s’éclate ailleurs, sans savoir que tu l’attends. En parlant de relation, tu te confies sur ta récente rencontre qui t’a chamboulé. Il avait ce truc en plus. Une folie qui pouvait se vivre à deux. L’alchimie était là, mais tu as fui alors que cela devenait sérieux. La peur d’être déçue l’a emporté. Tu as filé au milieu de la nuit, sans pouvoir t’endormir jusqu’au petit matin. Des questions restaient en suspend. Tu as tenté d’y répondre toute seule, en vain. Le cheval continue d’avancer tranquillement vers la ligne d’arrivée. La balade est agréable, bien que la discussion te tracasse. « T’es trop positif, je suis pas habituée » Tu serres un peu plus sa taille alors que l’animal se dandine toujours autant. « Je vais essayer, au pire, j’attends que l’euphorie du spring break soit passée. Après, j’essaierai de me le faire, enfin, pas au sens propre, mais au figuré. Tu vois ce que je veux dire. Elle en a d’la chance ta copine » Vous atteignez finalement la fin du parcours. Ton cheval est arrêté et ne te regarde même pas. C’est la guerre entre vous, tant pis. « Tu m’aides à descendre beau gosse ? J’ai déjà la tête cabossée, faut prendre soin de moi, je suis pas n’importe qui » Tu ricanes, te fichant complètement d’être la fille de monsieur Gates. Au final, t’es rien du tout sans ton père.  @Elias Wertheimer

Tu n'es jamais de très bons conseils. Tu ne connaissais pas grand chose à l'amour avant récemment. Tu avais mis des années avant de comprendre que la seule qui comptait, c'était Edie. D'un autre côté, tu ne voulais pas que tes soeurs et tes amies souffrent en tombant amoureuses. T'as longtemps fait en sorte qu'elles restent célibataires parce que tu savais à quel point les hommes pouvaient être cons. Mais, t'as pris conscience, avec le temps, grâce à ta petite amie, que ces hommes en question, qui faisaient habituellement de la merde, étaient capables d'accomplir de grandes choses et de changer par amour justement. C'est pour cette raison que tu tenais un discours positif à Gypsy aujourd'hui. Tu lui offrais une proposition sans savoir si c'était vraiment le genre de choses qui se faisait. Après tout, tu vieillis, tu ne sais plus ce qui est à la mode ce qu'il ne l'est plus. Tu peux essayer de te le faire au sens propre aussi. Tu hausses les épaules gardes d'abord ton sérieux avant de te mettre à rire. T'as envie qu'elle se détende, qu'elle arrête de se prendre la tête. Sourire aux lèvres, tu reprends : Tu devrais me donner ton meets. Que je m'assure que tu l'as bien fait. Tu hausses les épaules avant de descendre de cheval et de l'aider à en faire de même. N'importe qui ? Non en effet. T'es la meuf la moins aimée des animaux. Tu lui adresses un clin d'oeil avant de reprendre très vite : Je te payes à cocktail pour faire partir ce mal de crâne ! Tu lui fais signe de te suivre. Elle a beaucoup à apprendre la gosse. Faut qu'elle reprenne conscience en elle ! @Gypsy Gates

Il y a beaucoup d'bienveillance chez Elias. Il pourrait être un excellent ami. Du genre, celui qui soulèverait tes cheveux lorsque tu vomis tes tripes ou celui qui viendrait te cajoler lorsque ton crush t'enverra bouler plus loin. Il a de bons conseils, bien que tu décides d'en faire qu'à ta tête. Une Gates, c'est assez têtue. Tu t'emmêles les pinceaux et Elias se faufile dans tes idioties. Tu ris plus fort que lui alors que vous arrivez au bout du chemin. Te servant de lui, tu retrouves le sol, la tête qui tourne comme après avoir fait un super manège de la mort qui tue. T'as les fesses en vrac, ton entrejambe endolorie, tu souris au brun qui te quémande ton meets. " C'est Gygygates, G, Y, G, Y, GATES, comme le fameux Bill, c'est mon père d'ailleurs, tu ne devrais pas oublier, je compte sur toi, j'sens que je vais avoir besoin de toi " Tes lèvres s'étirent en un grand sourire et puis tu masses ton fessier endormi sans te préoccuper d'ce geste vulgaire. " J'aimerais beaucoup t'accompagner, mais je vais me doucher, c'est la grande priorité, on se parle dès que possible, je te remercie pour tout poto ! " Et tu files vers l'hôtel, toute dégoulinante de sueur, le soleil ayant frappé un bon coup sur ta tête.