@Haiwee Wind River & @Meryana-C. Hutton
son ancienne relation (adultère) - relation libre Punta Cana

La brune ne savoure plus son gâteau d’anniversaire retardé avec envie. C’est de l’amertume à présent, qui se trouve présente dans sa bouche, ainsi que dans son cœur meurtri. Haiwee, elle la comprend. Après tout, elles se considèrent comme des sœurs et parlent des heures durant. Alors, oui, évidemment, Meryana a son propre avis. Et elle comprend qu’elle n’a plus envie qu’on lui rabâche que cette relation ne terminera pas comme elle en a envie. Seulement, lorsque l’on aime, on souhaite protéger ceux qui nous sont chers. Et sa belle Amérindienne, elle y tient comme à la prunelle de ses yeux. Jamais, ô grand jamais, elle ne pourra l’abandonner, ni se fâcher avec, alors elle fait de son mieux. Malgré tout, avec ses mots, quand elle la devance de cette façon, afin de mettre un point final sur cet aspect de la conversation, l’urgentiste ressent comme un élan d’indignation. Comment a-t-elle pu lui parler ainsi tandis qu'elle n’a pas pu exprimer son avis, dans le fond ? Se sentant mal, mais peu désireuse de se disputer pour de pareilles futilités, elle se contente de lui souffler de profiter. Ce qu’elle-même ne fait plus, en dévorant ce gâteau, comme elle se sent repue. Sa contrariété l’a éloigné de ce délicieux met et à présent, elle en avale des bouchées, presque dégoutée. Tout ce qu’elle désire, ici, à Punta Cana, c’est profiter et elle le signifie à sa meilleure-amie, en arguant que c’est ce qu’elle souhaite le plus au monde, notamment en se rendant dans l’étendu d’eau présente face à elles. Seulement, c’est avec une certaine moue qu’elle accueille l’enthousiasme de son Haiwee qui lui tend sa main, s’étant redressée. — « Je n’ai pas terminé mon gâteau. » Sont les premiers mots qui passent la barrière de ses lèvres alors qu’elle le jauge et pense, pour reprendre : « Il sera toujours là, quand on sortira de l’eau, n’est-ce pas ? » Dans le cas contraire, elle ne le quittera pas des yeux, et elle le sait, celle qui a pensé à fêter son anniversaire, même avec un certain retard. « Je ne fais pas la tête. » Elle bougonne dans son coin, pour ajouter : « Ce n’est rien. » Et elle le signale dans un mouvement de main, comme pour chasser ce qui a pu se passer, bien qu’elle ne se dissipe pas sa contrariété. « S’il ne disparaît pas, je suis partante. » Elle entrecroise ses doigts avec les siens, lui tient la main et jette toujours un regard à son gâteau. « Promets-le. » Elle se contente de prononcer, attendant sa réponse, avec intérêt, puisque s’ils viennent le chercher, elle en aura le cœur définitivement brisé.