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    We fall, we break, we fail. Then we rise, we heal, we overcome ft Joyce (14.03)
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    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
    Membre de la Pforzheimer House
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    Âge : 27
    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : la Pforzheimer House, où il occupe une chambre depuis le début du mois d'octobre, rejoint par Lex R. (Alexane) depuis janvier. Même si l'intégration y est encore compliquée, cela lui offre l'opportunité de mieux s'immerger dans la société à laquelle il aimerait appartenir.
    Situation sentimentale : célibataire, parce qu'il a essayé auprès d'une femme sur qui il pensait pouvoir compter, mais que ça n'a malheureusement pas fonctionné. Il préfère se concentrer sur ses objectifs et sur tout ce qu'il doit affronter pour tenir à flots sa liberté.
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
    Pseudo & pronom IRL : Huimei (elle)
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine.
    RPS : 380
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    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836
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    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jho
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t150552-a-north-korean-in-boston-city#6571946
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    Lien du postVen 3 Mar - 16:41
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    Depuis la compétition de la Ivy League, les jours avaient filé à une allure folle. Les vingt-quatre heures paraissaient souvent insuffisantes, mais ça n’avait jamais été aussi vrai qu'aujourd’hui. Entre les entraînements supplémentaires ajoutés pour mettre toutes les chances de leurs côtés lors des rencontres sportives nationales de natation et ses travaux qu’il devait rattraper depuis Rhode Island, en plus de la préparation de ses synthèses de cours en vue de passer l’examen doctoral en mai de sa deuxième année, l’assistanat et le tutorat, Ji-hun ne pouvait chômer. Et s’il avait trouvé un rythme qui lui permettait de réaliser tout ça, sans mettre à mal le peu de sommeil dont il avait besoin, il n’en était pas moins certain qu’à la fin de ses journées, une fois rentré, il ne faisait rien d’autre que s’écrouler de fatigue. C’était d’ailleurs le cas lorsqu’il découchait pour rejoindre la chambre de sa Dudley. Et même si, vu les circonstances, ça les aidait à accepter plus facilement cette période d’abstinence à laquelle ils étaient obligés de se plier, ça n’en était pas moins triste, puisque les discussions se résumaient aux banalités jusqu’à ce que l’inspiration profonde du brun indique qu’il était d’ores et déjà parti rejoindre les bras de Morphée.

    Le doctorant n’y pouvait malheureusement rien. Si sa tête désirait plus que tout aborder les fameux sujets de conversation comme ils se l’étaient suggéré – yeux dans les yeux, son corps épuisé ne faisait que reculer cette possibilité en se mettant naturellement en pause à la moindre occasion donnée. Nul autre choix que d’attendre le moment opportun pour ça, puisqu’ils étaient d’accord que ce n’était pas judicieux d’en écrire la conclusion sur une messagerie instantanée. Ils avaient toujours eu pour habitude de communiquer sur leur relation avec tout le sérieux qu’elle impliquait. Pourtant, ce mardi-ci,  il vint frapper à la porte de Joyce complètement éreinté par les longueurs qu’il avait effectuées dans le bassin, et par l’aller-retour qu’il avait dû faire jusqu’au laboratoire pour y travailler davantage. Comme à son habitude, il se permit d’ouvrir la porte après les quelques coups qui prévenaient de sa présence, parce qu’il n’aimait pas stagner dans le couloir. Il tenait trop à la quiétude de leur liaison, à ce que leur lien soit bien construit avant qu’ils ne se confrontent au monde extérieur avec moins de réserves.

    Désolé , s’excusa-t-il, comme à chaque fois qu’il pénétrait dans sa chambre sans qu'elle n'ait eu le temps de l'y avoir invité. Il retira ses chaussures près de l’entrée, déposa son sac, avant de parcourir les quelques mètres qui les séparaient et se pencha, routine établie, pour déposer des baisers sur ses lèvres. Les premiers doux et courts, le dernier plus long et affectueux. Il profita de ce temps contre sa bouche pour défaire la fermeture de son manteau et le ôta une fois qu’il eut terminé de la saluer. Pourtant, cette fois-ci, il ne trouva pas la force de faire le trajet jusqu’à la chaise du bureau, le laissa tomber à terre avant de s’engouffrer sur le lit, ventre posé à plat contre la couverture. Il souffla, de sa voix étouffée par l’oreiller dans lequel sa tête avait plongé : donne-moi juste deux minutes. Ses muscles finirent enfin par céder, et la sensation de « lâcher prise » apaisa les tensions répandues dans la totalité de son corps. Plus qu’une semaine, déclara-t-il. Une semaine d’efforts physiques intenses pour tout donner lors de la grosse compétition de la saison, avant que soit effective sa démission de l’équipe de natation des Crimson aussi ; un crève-cœur qui pesait lourd dans son poitrail, mine de rien.

    Évidemment c’était la meilleure décision qu’il pouvait prendre, et ce même si rendre le bonnet après tant d’années de pratique, tant de si belles performances, lui donnait envie de s'effondrer – de tristesse plus que de colère maintenant. Il s’était rendu à l’évidence qu’il ne pouvait rien donner de plus, et que s’acharner ne ferait que retarder l’inévitable et avoir de grosses et néfastes répercussions sur son doctorat à la longue. Il valait mieux partir la tête haute, garder sa dignité, que de finir recaler sur le banc des remplaçants, c’était ce qu’il se répétait constamment. Et puisqu’il quittait définitivement les championnats, on ne pouvait attendre moins de lui qu’il ne se donne aucun répit. Il n’en voulait plus trop à sa fuite, ni aux conditions déplorables dans lesquelles on l’avait fait vivre après ça, il se faisait doucement une raison, même si cette raison était douloureuse. Tu as passé une bonne journée , demanda-t-il, se relevant enfin, doucement. Genoux pliés, il s’assit sur ses talons. Cette position lui permit de défaire les boutons de la chemise, à présent froissée, avant de s’en débarrasser. Joyce aussi connaissait un emploi du temps bien chargé, il espérait qu’elle prenait le temps de se reposer.

    Dans un ultime effort, il se mit debout pour récupérer son manteau et son maigre bagage, puis se planta devant le siège sur lequel il entassa ses vêtements. Sa veste, son haut à repasser. Le t-shirt et le pantalon qu’il portait les rejoignirent, tout comme ses chaussettes. Sac ouvert, il passa le bas de jogging en molleton qu’il avait enfoui dedans à la hâte au matin. Tu dois travailler ce soir aussi, demanda-t-il en passant la tête dans un  large maillot de couleur unie. Lui tirait une croix sur les dossiers et carnets de notes qu’il avait pourtant apportés. Ça attendra, il pensait – il avait juste envie de se détendre à ses côtés, jusqu'à ne plus pouvoir empêcher ses yeux de se fermer. Et qu'importa ce qu'elle avait prévu, il tenta quand même de demander : tu pourras juste me masser, vite fait, s'il te plaît ? Dégourdir les parties endolories de sa silhouette, décoincer les nerfs qui s'étaient amusés à faire des pirouettes. C'était tout ce dont il se satisfaisait comme rapprochement depuis plus d'un mois – déjà. Mais il ne s'en plaignait pas. Ça lui allait bien comme ça, parce que, tout comme elle, il savait pourquoi.


    @Joyce Millett



    We fall, we break, we fail. Then we rise, we heal, we overcome ft Joyce (14.03) NirzWe fall, we break, we fail. Then we rise, we heal, we overcome ft Joyce (14.03) ZreEF744_o
    Joyce MillettMembre de la Dudley House
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    Joyce Millett
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    Lieu de naissance : San Francisco, même si ma véritable maison reste l'océan
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    Situation sentimentale : le cœur émietté, lionne qui croyait savoir nager, mais qui s'est noyée dans l'océan, toujours profondément amoureuse
    Études & Métiers : en première année de doctorat de biologie marine
    Date d'inscription : 04/11/2021
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    Description un : ☆ naissance le 29 juillet 1997 ☆ à 8 ans, part vivre en mer avec ses parents, tous les deux biologistes marins ☆ reviennent sur terre à 16 ans pour qu'ils puissent s'occuper de sa grand-mère malade ☆ à 18 ans, rentre à l'université de San Francisco afin de rester près de sa grand-mère ☆ peu de temps après, rencontre Denzel dans un bar, ils se voient plusieurs fois avant d'officiellement se mettre en couple ☆ elle l'aime plus que tous, mais les missions qu'il doit faire et qui l'envoient au bout du monde et juste devant les pires dangers la font beaucoup souffrir ☆ à 21 ans, alors qu'il est en mission, elle décide que la situation n'est plus supportable, laisse une lettre sur l'oreiller, ramasse ses affaires et ne reviendra plus jamais ☆ elle perd sa grand-mère peu de temps après ☆ Joyce a envie de changer d'air et fait une demande de transfert dans plusieurs universités ☆ acceptée à Harvard, elle y débarque à 22 ans pour continuer son cursus en biologie marine ☆ elle y recroise son ex, mais l'idylle n'est plus vraiment et aboutit sur une désillusion ☆ elle rencontre Jay, un biochimiste qui, comme elle s'apprête à commencer un doctorat ☆ en septembre 2022 elle commence son doctorat en biologie marine ☆ décembre 2022, après quelques mois à se rapprocher, Jay et elle décident de se mettre ensemble
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    Lien du postMar 7 Mar - 15:50
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    En jogging et T-shirt de Harvard, ses longues mèches tressées dans son dos, Joyce mâchonne le bout de son crayon tout en essayant de remettre de l’ordre dans ses idées. Sur ses genoux sont disposées plusieurs feuilles annotées et surtout surinée de couleurs fluo pour pouvoir mieux s’y retrouver quand elle fera face aux personnes devant qui elle va devoir présenter son sujet de thèse et les avancées de son labo. Pression ultime car elle se doit de représenter non seulement sa personne, mais également son professeur et ses collègues – doctorants et post-doctorants – et n’a pas envie de se planter, surtout pour cette grande première. Perspective pessimiste d’échouer qui la remplit et la terrifie, d’autant plus qu’elle n’a pas forcément eu autant de temps qu’elle le désirait avec les deux semaines d’arrêt maladie subi le mois précédent. Et puis son corps lui a bien fait comprendre qu’il pouvait bloquer les choses au mauvais endroit, alors pourquoi pas les mots et les idées ?
    Heureusement le poster lui est terminé, il ne manque plus que son prof le relise et de le faire imprimer par la reproduction de l’université. Il embarquera dans l’avion pour la Floride, mais non pas pour profiter du Soleil puisqu’il sera déroulé dans les grandes halls où auront lieu les quelques jours de conférence. Les deux premier qui lui permettront de se mettre dans le bain, puis le mercredi ça sera au tour de Joyce de s’exprimer sur son sujet et de faire face aux attentes et aux questions en espérant que tout se passe bien et qu’elle arrive encore à comprendre ses notes – ou même tout simplement à lire, car peut-être qu’il est possible, soudainement, de désapprendre la lecture. Stop. Ça part dans tous les sens dans sa tête et la doctorante est soulagée d’entendre trois coups à sa porte qui s’efface bientôt pour laisser pénétrer Jay. Comme à son habitude, il ne lui a pas laissé le temps de se lever pour aller lui ouvrir, craignant de tomber nez à nez avec la moitié de la Dudley dans le couloir des chambres – quand on sait qu’il y en a plein qui ont un logement en ville… Mais il faut admettre que leur relation n’a pas exactement jouit de chance ces derniers temps alors autant être prudent.
    Elle a le temps de se lever tout de même – feuilles renversées sur la moquette – pour l’embrasser, lèvres qui redécouvrent avec bonheur la saveur de leurs conjointes. Gestes dont ils se contentent ces derniers temps, ça et les étreintes, toujours habillés pour ne pas risquer de se laisser tenter sur un terrain glissant. Veste qui tombe à terre à son tour, elle le voit s’écrouler sur son lit, l’air aussi fatigué que pouvaient l’être ses parents à la sortie d’une grosse tempête en mer contre laquelle il avait fallu se battre plusieurs nuits d’affilée. Le laissant récupérer, elle en profiter pour ramasser ses fiches et les poser sur son bureau entre les livres, les articles, les stylos renversés, l’ordinateur en train de charger et un monticule d’autres choses qui n’avaient rien à y faire et qui y trônaient pourtant un peu trop fièrement. Il faudrait vraiment qu’elle range sa chambre à un moment ou un autre, mais elle y consacrerait sûrement du temps à son retour de Floride. Tout serait sûrement un peu plus calme à ce moment-là, bercé par la vagues post-compétition de Jay et post-conférence de Joyce. En attendant, tant pis, ça s’amoncelle, tant que le lit n’est pas attaqué, elle peut encore y dormir.

    – Une semaine…

    Si lui serait sûrement soulagé que le rythme effréné de ces derniers jours se détende, pour elle c’était d’autant plus stressant de voir la date limite arriver. Une semaine, sept jours, ça faisait court tout de même. Surtout qu’ils seraient chacun de leur côté, même pas là pour se soutenir mutuellement puisque leurs événements tombaient en parallèle – les aléas de la vie étudiante ou, pour être exact, doctorale. Une semaine, donc, mais une semaine remplie puisque outre leurs obligations respectives, il y avait également l’anniversaire du plus âgé qui tombait en plein milieu. Et Joyce avait eu une idée pour pouvoir lui permettre de se détendre et de tout de même profiter de l’instant avant la dernière ligne droite.

    – Au fait, tu es libre samedi soir ?

    Son anniversaire était le lendemain, mais ça représentait la veille de son départ et il valait mieux qu’à ce moment il soit tranquillement en train de prendre des forces, combien même elle n’avait pas non plus prévu de lui faire courir un marathon, mais simplement une soirée romantique sous le signe des poissons multicolores qu’il aimait tant et de quelques plats cuisinés par ses bons soins. Il faut dire qu’avec le temps elle avait appris à le connaître et savait comment le faire craquer – en dehors de son corps puisque le sujet était compliqué pour le moment. Ses animaux préférés à l’aquarium et de la bonne nourriture.
    Jay se redresse et pendant qu’il allonge son corps pour se défaire de ses habits les uns après les autres, elle range vaguement quelques stylos dans les pots de ses bureaux, son regard ne pouvant s’empêcher de regarder cette peau qu’elle a si souvent caressée, humée, adorée. Elle aimerait l’interrompre là, en plein geste, suspendre cette nudité pour la graver dans sa rétine et sous sa propre peau, mais c’est compliqué, tout cela n’est pas chose aisée alors elle se contente de l’observer discrètement en lui répondant.

    – Ça va, pas mal de boulot et toi ?

    Et la question fuse en réponse, logique dans le discours.

    – Hmm… non. Je continuerai demain.

    Elle peut bien écarter tout ça pour la soirée, quitte à devoir écourter sa nuit de sommeil du lendemain ; il en vaut a peine. Il vaut toutes les peines du monde d’ailleurs, si bien qu’elle ne peut pas contenir son sourire et un acquiescement à sa demande.

    – Allonge toi sur le ventre, l’invite-t-elle à s’étendre en désignant son lit.

    Bientôt elle se retrouve à califourchon sur ses fesses, ses doigts cherchant à dénouer la tension dans les muscles du nageur, ses lèvres s’égarant parfois sur son épaule ou dans sa nuque, cherchant le contact sans le pousser trop loin – toujours la peur que ça dérive. Il est trop fatigué, de toute manière, et ça les arrange tous les deux, parce que ce n’est pas l’envie et l’attirance des corps qui leur manque – tellement pas, mais avec toute cette histoire de contraceptif qu’elle refuse de prendre et de préservatif qu’il refuse de mettre, ça crée des bâtons dans les roues. Heureusement leur amour va au-delà de cela, peut-être même dans le fond que les épreuves les ont un peu rapprochés, que ça a tissé quelque chose entre eux dans cette douleur partagée, dans ces aveux – J’ai besoin que tu aies besoin de moi ; J’ai besoin de toi. Ils se voient plus souvent désormais, parlent d’emménager un jour ensemble et ça lui plaît, à Joyce. L’amour, l’amour, l’amour.

    – Au fait ! dit-elle soudain, ses mains toujours occupées à masser les épaules du sportif. J’ai une bonne nouvelle. Enfin… bonne à sa manière. J’ai mes règles depuis ce matin et j’ai appelé ma gynécologue qui dit que c’est une bonne chose, que mon cycle est sûrement en train de se remettre en place et que c’est le signe que mon corps va bien.

    Enfin, aussi bien qu’il pouvait aller en étant privé d’une trompe.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Lien du postMar 7 Mar - 22:54
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    Tête enfouie dans le coussin, corps complètement abandonné sur les draps de la Dudley, Ji-hun quémanda quelques minutes de répit, de quoi se défaire des tensions physiques et mentales accumulées ces dernières heures. Trois heures de natation et deux de travaux nocturnes à son poste de travail du laboratoire qui avaient épuisé ses muscles et sa tête. Il ne savait d’ailleurs pas comment il avait réussi à se rendre jusqu'à la chambre de Joyce après ça, mais il était là ; tout ce qui importait. Um, répondit-il à l’affirmative, les vibrations de ses cordes vocales atténuées par le coussin sur lequel il avait plongé, il sourit toutefois, bien conscient que samedi était la veille de son anniversaire. Tu y as pensé , lâcha-t-il, laissant encore le droit à son corps de rester las. À moins que cela n’était que le fruit du hasard ? Vingt-huit ans…, suspendit-il dans la chambre ; il comptait encore en hanguknai, le système traditionnel, mais l’avait expliqué à Joyce afin qu’elle ne s’y méprenne pas. C’était l’âge moyen auquel on commençait à penser à se marier dans son pays. Étape de rigueur dans l’élite nord-coréenne, elle permettait d’être considérée comme un véritable adulte aux yeux de la société.

    Il n’avait rien prévu, pas avant la compétition nationale en tout cas. Ses amis de la péninsule et lui-même avaient décidé de retarder l’événement pour ne pas pénaliser les performances du nageur. Joyce pouvait donc l’accaparer pour la soirée ou/et la nuit en fonction du programme qu’elle voulait leur prévoir. En tout cas il avait hâte de fêter son anniversaire pour la première fois avec elle, et espérait qu’elle ne se pliera pas en quatre pour le satisfaire – il n’en attendait pas tant, voulait simplement être à ses côtés. Relevé, il déboutonna sa chemise pour la ôter, et fit de même avec les autres vêtements, une fois le t-shirt et le jogging de nuit sortis du sac. Le boulot, source de leurs préoccupations et sujet principal de leur conversation, il ne s’étonna pas de la réponse de sa copine, comme elle ne put être surprise de la sienne : pas mal de boulot, mais ça va. Il répéta, non sans plisser les paupières, légèrement moqueur. Deux doctorants ne pouvaient que se comprendre pour ça. Il fut toutefois surprenant qu’elle ne lui demande pas de l’aider pour son discours de conférence, mais elle avait probablement trop bossé aujourd’hui pour s’y acharner encore.

    Le sportif réclama alors un massage, de cette façon polie qui ne laissait que peu de doute à l’approbation. Tu es la meilleure , déclara-t-il, raccourcissant la distance entre eux pour poser ses lèvres sur sa bouche, avant de s’allonger sur le ventre comme requis. Paume sur son revers, il planta son menton sur la mince montagne dessinée par ses mains et écarta les coudes qui formèrent presque un angle. Il la laissa s’installer et les premiers gestes le firent réagir : uhm… tu es dessus. Pile poil, un sans faute. Il grimaça, inspirant entre ses dents sans que ça ne soit aussi douloureux que lorsque le kinésithérapeute de l’équipe appuyait de ses doigts sur les parties nouées et contractées. Je crois que je me suis mal assis tout à l’heure, supposa-t-il en se rappelant la posture d'installation qu’il avait eue. Dos courbé, épaules tournées vers l’avant, nuque baissée, il en fallait moins pour jouer de sales tours à l’anatomie déjà meurtrie par les longueurs. Et il les connaissaient, en plus, les règles recommandées au travail – combien de fois son superviseur lui avait fait la morale quand il se laissait trop aller vers l'écran ? La fatigue lui faisait oublier les bonnes tenues du squelette à adopter.

    Les baisers posés ici et là étaient vraiment réconfortants et agréables, raison qui le poussait à affirmer que c’était d’autant meilleur quand c’était Joyce qui s’occupait de lui, lorsque les parties de son corps se crispaient ou lâchaient. Et parce qu’elle était la seule à savoir qu’il était ainsi tendu, de par son exigence et de sa demande de démission, elle y mettait tout son amour, jaugeant à la perfection le contact de ses mains sur sa peau – et de sa bouche aussi. Les yeux se fermaient, quelques notes de bien-être s’échappaient, jusqu’à ce que la demoiselle aux cheveux bleues l’interpelle. Uhm, répondit-il, interrogateur. Oreilles tournées vers sa partenaire de vie, il l’écouta annoncer que ses menstruations étaient revenues et il sourit. C’était même une très bonne nouvelle. L’apparition des règles signifiaient que son cycle redémarrait, et avec lui une plus grande sûreté de voir un jour leur futur foyer s’agrandir d’un ou deux membres – neuf – supplémentaires. Ce n’était pas qu’il en avait une seule fois douté, mais chaque petite joie était à célébrer. Rassurée , demanda-t-il. C’était probablement ce qui lui manquait pour faire de nouveau confiance en ce qui l’avait trahie.

    Sans plus attendre, il défit ce qui lui servait d’appuie-menton pour passer ses doigts sur le côté d'une des cuisses féminines situées de part et d’autre de sa silhouette sportive. Sa joue s’allongea sur l’avant-bras restant, et il put ainsi la regarder. Je suis content pour toi , fit-il ; et par extension pour eux deux, c’est douloureux ? Il osa poser après quelques secondes. Il la savait parfois souffrir de quelques maux désagréables. Bouilloire et boisson chaude l’accompagnaient certains soirs, et il lui était arrivé de venir à la rescousse pour lui donner son soutien et un peu d’attention. Il la dévisagea d’où il se tenait, de ses yeux qui ne trompaient pas sur l’affection grandissante qu’il lui portait – même s’il était encore trop tôt pour parler d’amour, du grand, du vrai. C’est moi qui devrais être en train de prendre soin de toi,, annonça-t-il, désolé de voler ainsi de son énergie, est-ce que ça sera l'une de tes conditions personnelles, pour emménager avec moi ? De s’occuper d’elle lorsqu’elle entrait dans sa première phase de cycle. Il avait exprimé ses pseudo-exigences sur le ton de l'humour, mais Joyce n’avait jamais parlé des siennes ; maintenant que le sujet était lancé, est-ce qu’elle en avait ?

    Puisqu'elle faisait tant d’efforts pour le maintenir en forme, malgré ses menstruations, il se força à ne pas s’endormir. Pour ça, il redressa une partie de son buste et planta son crâne dans sa paume libre quand l’autre donnait quelques caresses sur le jogging. Quand on en a parlé brièvement sur meetsenger, j’ai pensé que ça serait bien un an avant que je parte plausiblement dans le New Jersey , fit-il en regardant le plafond, songeur, histoire de… prendre un peu nos marques puisqu'on sera séparés pour un temps, et aussi… pour savoir si, au quotidien, on s’entend vraiment bien. Il posa ses agates bridées sur elle à nouveau. J’ai dit un an, mais je comprendrais que tu veuilles en imposer plus, pour t'assurer que je suis capable de gérer , rit-il. Il était conscient d’avoir beaucoup de choses à apprendre de la vie à deux, puisqu’il ne l’avait jamais expérimenté. Il n'était pas encore à la hauteur d'un  vrai « chef » de famille, mais il montrait déjà beaucoup de volonté ; il voulait la mériter.

    @Joyce Millett


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    Situation sentimentale : le cœur émietté, lionne qui croyait savoir nager, mais qui s'est noyée dans l'océan, toujours profondément amoureuse
    Études & Métiers : en première année de doctorat de biologie marine
    Date d'inscription : 04/11/2021
    Pseudo & pronom IRL : Betelgeuse (elle)
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    Description un : ☆ naissance le 29 juillet 1997 ☆ à 8 ans, part vivre en mer avec ses parents, tous les deux biologistes marins ☆ reviennent sur terre à 16 ans pour qu'ils puissent s'occuper de sa grand-mère malade ☆ à 18 ans, rentre à l'université de San Francisco afin de rester près de sa grand-mère ☆ peu de temps après, rencontre Denzel dans un bar, ils se voient plusieurs fois avant d'officiellement se mettre en couple ☆ elle l'aime plus que tous, mais les missions qu'il doit faire et qui l'envoient au bout du monde et juste devant les pires dangers la font beaucoup souffrir ☆ à 21 ans, alors qu'il est en mission, elle décide que la situation n'est plus supportable, laisse une lettre sur l'oreiller, ramasse ses affaires et ne reviendra plus jamais ☆ elle perd sa grand-mère peu de temps après ☆ Joyce a envie de changer d'air et fait une demande de transfert dans plusieurs universités ☆ acceptée à Harvard, elle y débarque à 22 ans pour continuer son cursus en biologie marine ☆ elle y recroise son ex, mais l'idylle n'est plus vraiment et aboutit sur une désillusion ☆ elle rencontre Jay, un biochimiste qui, comme elle s'apprête à commencer un doctorat ☆ en septembre 2022 elle commence son doctorat en biologie marine ☆ décembre 2022, après quelques mois à se rapprocher, Jay et elle décident de se mettre ensemble
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    Lien du postMer 8 Mar - 17:22
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    Sourire sur ses lèvres rosées ; bien sûr qu’elle s’en était souvenu ! Joyce n’avait pas trop de mal de manière général à retenir les dates d’anniversaire des personnes qui l’entouraient, mais Jay c’était une occasion plus spéciale encore. Elle espérait que la petite surprise qu’elle lui préparait en cachette lui plairait ; il avait fallu négocier avec l’aquarium pour l’avoir à disposition à partir de 9 p. m., soit accélérer un peu le nettoyage après la fermeture de 6 p. m. Heureusement elle était apprécié par ses collègues et la direction qui avait bien voulu lui accorder cette soirée un peu spéciale où le reflet des écailles remplaceraient celui des chandelles. Rien de trop éprouvant non plus pour que le nageur puisse conserver toute son énergie pour sa compétition ; mais c’était aussi l’occasion pour eux de passer un moment ensemble et célébrer cette bougie supplémentaire. Vingt-huit, même si l'américaine sait que pour les États-Unis ça serait plutôt vingt-sept – le rajeunissant d’un coup – s’étant vu expliquer le système de comptage un peu différent.

    – Je trouve ça sexy, avoue-t-elle.

    Ça justifiait d’autant plus ce surnom de Oppa qu’il lui avait expliqué ce jour où ils avaient mutuellement découvert leur corps et leur nudité dans les rayons de soleil timides qui se glissaient par la fenêtre de son ancienne chambre, et qui marquait leur différente – bien que faible dans les faits – d’âge. Elle se rappelait très bien, la doctorante, qu’il lui avait dit préférer habituellement les plus vieille. À croire qu’elle l’avait fait changer d’avis, où qu’elle était, comme il l’avait soulignée de lui-même, celle avec qui il souhaitait passer le reste de sa vie dans ce terme de mariage qui avait pour lui de l’importance – quand pour elle il en avait moins, tout ce qu’elle souhaitait c’était simplement de pouvoir vivre à ses côtés. Grandir – ou vieillir – ensemble, fonder cette famille que les récents événements avaient précipité dans leur relation, mais dont l’idée était pourtant loin de lui déplaire. Elle se projetait avec lui plus qu’avec quiconque, peut-être même plus encore que dans le simple cadre de son job de rêve où la couleur des vagues s’enchaînait.

    Pause du plus âgé qui jouait le coup de vieux – quand il se donnait simplement bien trop sur tous les plans, jusqu’à frôler l’épuisement – qui se termine et il se redresse histoire de ranger ses affaires soigneusement sur la chaise, s’assurant ainsi que le tout ne soit pas froissé. Depuis toujours – enfin depuis qu’elle le connaissait –, elle l’avait toujours vu apporter une attention particulière à sa tenue, faire attention à ses habits et aux accessoires arborés, bien plus qu’elle dans les faits, qui avait eu l’habitude de voir ses vêtements chiffonnés par le vent et les éléments, apprenant très jeune à nouer ses cheveux en tresses pour les préserver de nœuds qu’elle préférait voir sur les cordages. Sa propre coquetterie se cachait ailleurs, en dessous des tissus qui dissimulaient la dentelle et la finesse, même si dernièrement il lui était plus délicat de penser à son corps – le traître, celui qui avait failli, celui qui avait été aussi amputé dune part d’elle-même – ainsi. Et à mesure qu’il se déshabille, le regard de Joyce aussi déshabille, darde sur la peau qu’elle a bien souvent caressé – accès tarit depuis un peu plus d’un mois.
    Les pensées sont interrompue par le chiasme qui s’amuse aux lèvres du doctorant. Propos de Joyce repris mais inversé, jongle subtile qui la fait sourire et accentue ce poste qui est le leur, ce boulot à mi-chemin entre un véritable travail et des études. Ça gangrénait le temps et l’énergie, mais ça allait. Le pire, disait-on, c’était un an avant la fin, quand on peinait à voir le bout encore trop loin, mais qu’on comprenait aussi qu’il arrivait bientôt, trop tôt, qu’on n’était pas près combien même ça durait depuis trop longtemps. Miasme de sentiments, invasions poreuse de toutes leurs pensées, au moins ils étaient ensemble sur ce terrain là, ils avaient commencé en même temps – même si Jay finirait plus tôt, peut-être finalement un exemple bien pratique pour sa copine qui entrapercevrait ainsi ce qui l’attendait. Sûrement également qu’il quémanderait plus de massages vers cette conclusion envisagée de sa thèse, pour se détendre des heures accumulées courbé sur son microscope. Un peu comme aujourd’hui, même s’il fallait y ajouter la natation qui attaquait d’autres muscles avec assurance et que Joyce accepte de détendre en échange du baiser laissé sur ses lèvres.
    Mains qui cherchent à épouser, qui écoutent autant le corps qui se meut sous sa force que la voix de Jay qui précise les endroits où il a le plus mal, ceux qu’il faut chercher à dénouer instinctivement puisqu’elle n’a pas la formation du ciné de l’équipe. Elle fait à l’instinct, sans trop forcer non plus pour ne pas abîmer les muscles, elle qui n’y connaît pas grand chose – peut en nommer certains de lointains souvenirs de biologie du corps humaine, même si à ce petit jeu là son copain est sans doute bien plus doué. Elle espère au moins que ça l’aidera ; de son côté ça la détend presque qu’actant que si c’était son dos et ses épaules qui étaient massées. Geste répétitif qui permet à ses pensées de s’échapper jusqu’à l’événement qui a marqué sa matinée, à se retrouver bien bête dans les toilettes de Harvard et à devoir aller demander des protections hygiéniques à ses collègues, puis aux labo d’é côté – quête pas forcément évidente à une époque où beaucoup sont passés à des solutions non jetables et donc non passables. Elle avait fini par tomber sur une professeure qui lui avait passé quelques serviettes hygiéniques pour tenir la journée, et le contact désagréable lui avait fait regretter sa cup menstruelle – qu’il faudrait d’ailleurs pas qu’elle oublie de laver dans l’eau bouillante avant d’aller dormir.

    – Oui !

    Le corps sous elle bouge légèrement, penchant irrémédiablement sur le côté, mais pas au point de la déstabiliser, simplement de devoir bouger un peu son bassin pour se stabiliser. Main de Jay alors libérée qui vient caresser sa cuisse, ses doigts à elle quittant à leur tour un instant leur poste pour aller l’effleurer avant de revenir à son massage.

    – Cet après-midi c’était assez douloureux, mais ça va mieux maintenant.

    Son utérus semblait décidé à la laisser tranquille – tant mieux –, même si elle ignorait combien de temps cela pourrait durer. Autant en profiter, donc, pour dépenser son énergie à bon escient, le rassurant des caresses de ses paumes le long de sa colonne vertébrale : ça allait pour le moment. Son idée était en revanche tentante et elle prend le temps d’y réfléchir dans un chantonnement de gorge, tout en continuant son massage.

    – Hmm… ce n’est pas une mauvaise idée. Même si mon exigence numéro une sera de pouvoir dormir chaque nuit passée ensemble dans tes bras – c’était après tout déjà le cas actuellement, mais ça deviendrait plus régulier en emménageant ensemble, les rares nuits séparés devenant celle où l’un ou l’autre serait en déplacement pour une raison ou une autre. Et si tu veux bien être responsable de l’aspirateur, je ne dis pas non !

    Elle avait ajouté cette dernière exigence sur le ton plus léger de l’humour, même si elle détestait effectivement cette partie là du ménage – s’emmêler les pieds dans le fil, les bouts d’aspirateur qui se détachaient, le bruit que ça faisait… Ce n’était cependant pas là l’essentiel ; lui résidait dans cette découverte de la vie à deux, de ce partage du quotidien et de cette découverte nouvelle l’un de l’autre – et qui demanderait certainement certaines adaptations et quelques compromis. Après tout, si elle avait brièvement emménagé dans l’appartement de Denzel à l’époque de San Francisco – ça remontait si loin désormais –, c’était bien différent. Le militaire n’était presque jamais présent et elle s’était toujours sentie chez lui plutôt que chez eux. Là il s’agirait de construire quelque chose ensemble, un nid pour une année au moins apparemment, si elle en croyait son discours.

    – Ça me paraît être un bon plan.

    Douze mois pour s’assurer que leur manière de vivre étaient compatibles car il est vrai qu’il était différent de partager quelques nuits par semaine ensemble, avec chacun son espace, que tout un appartement et un lieu unique de vie commune.

    – Et je doute pas que tu puisses gérer. Pas dit en revanche que j’aie pas envie qu’on vive ensemble plus tôt que ça…

    Ils étaient tous les deux engagés pour le semestre dans leur maison et leur chambre respective, cela aurait sûrement du sens qu’ils y restent le semestre prochain également, mais ensuite…? Qui sait ce que l’avenir leur réservait…
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : la Pforzheimer House, où il occupe une chambre depuis le début du mois d'octobre, rejoint par Lex R. (Alexane) depuis janvier. Même si l'intégration y est encore compliquée, cela lui offre l'opportunité de mieux s'immerger dans la société à laquelle il aimerait appartenir.
    Situation sentimentale : célibataire, parce qu'il a essayé auprès d'une femme sur qui il pensait pouvoir compter, mais que ça n'a malheureusement pas fonctionné. Il préfère se concentrer sur ses objectifs et sur tout ce qu'il doit affronter pour tenir à flots sa liberté.
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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    Lien du postJeu 9 Mar - 14:44
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    Postérieur devenu l’assise de sa kinésithérapeute privée, Ji-hun sentit les paumes se poser sur ses omoplates et les doigts emprisonner les tensions sous sa peau. Les pouces pressèrent aussitôt les nœuds qui s’étaient formés de chaque côté, et laissaient une douleur désagréable se propager jusqu’à sa nuque. Appuyée dessus, il ne put réfréner des grimaces mais la supplia de continuer parce qu’elle avait trouvé les centres de sa peine. Il l’avait bien cherché toutefois, à force de ne pas écouter les recommandations répétées maintes fois par son professeur de thèse. « Vous finirez le dos courbé, ainsi penché », qu’il disait d’un ton moralisateur, « redressez-vous donc, votre squelette ne pourra que vous remerciez. » Trop de poids s’accumulaient sur ses épaules  et il fallait qu’il apprenne à s’en délester. La natation vue par les sportifs des Crimson ne lui convenait pas, alors il lui fallait laisser tomber les championnats. L’énergie qu’il se forçait à mettre  dans des relations bancales le fatiguait, alors il lui fallait accepter de devoir se contenter d’amitiés simples, parce qu’à construire des liens il n’avait jamais été habitué, et que ça pouvait l’épuiser. Quant à la Corée du Nord…

    Le massage eut presque réussi à le faire tomber dans le pays des rêves, mais la voix de Joyce le ramena à la réalité. Les paupières s’ouvrirent et son corps reprit en fermeté. Annonce plus importante qu’il n’y paraîtrait pour le commun des mortels, le retour de ses règles informait d’un corps en pleine santé. Un nouveau cycle qui portait l’espoir d’un jour les autoriser à devenir parents. Et si le mariage était important pour le nord-coréen, fonder un foyer après ce grand événement l’était tout autant. Vivre avec son temps ne s’était jamais révélé vrai pour le brun, puisqu’il était né et avait été éduqué dans une société où l’ancien et traditionnel modèle familial était encore d’actualité – et il y tenait très fort. Qu’importait à quel point on pourrait le penser « ringard », il y croyait. Il ne refusait pas de voir que, dans un monde où les ruptures et les divorces pleuvaient chaque matin, il pouvait être compliqué de filer entre les gouttes de pluie, mais il saura tenir intelligemment le parapluie, et emmènera avec lui une femme qui partagera les mêmes valeurs que lui. Couple loyal, respectueux, affectueux – amoureux, qu’il aimerait former avec la biologiste marine.

    Doigts glissés contre la cuisse féminine, il s’assura que le retour de ses menstruations n’avait pas été trop douloureux, désolé de profiter de son énergie en cette période du mois. Culpabilité qui lui permit de rebondir sur cette discussion qu’ils avaient laissée sur meetsenger , laquelle ils n’avaient pas achevée : emménager ensemble. Ça avait été abordé il ne savait plus exactement comment, mais la pointe d’humour avait rebondi sur un « pourquoi pas » sérieux. Ils s’étaient promis d’y réfléchir sérieusement, mais le sujet n’avait jamais pu naître de leurs maigres conversations ; travail et fatigue ne l’avaient pas permis, en tout cas. Les exigences de Joyce étaient bien trop aisées à réaliser, contrairement au brun qui en avait abusé, il ajouta alors : je crois que je peux même me charger de la vaisselle. Ce partage des tâches – elle à la cuisine, lui au lavage des assiettes, plats et couverts – avait si bien fonctionné durant leur séjour à la montagne, dans une atmosphère des plus sereines, qu’il était prêt à signer sur n’importe quel document officiel pour l’adopter ; il n’était pas très adepte du lave-vaisselles, qu’importait le bien qu’on en pensait. Rien que pour ça, il s’en chargera volontiers – le soir au moins.

    Le doctorant proposa de débuter cette expérience un an avant son plausible départ de Boston, autant pour apprendre à vivre en concubinage qu’être certains qu’ils s’entendront sur du long terme. Si Ji-hun n’avait jamais supposé passer par cette case-là, ça avait été parce qu’il s’était imaginé faire sa vie avec une femme aux origines, us et coutumes semblables aux siennes ; une nord-coréenne au mieux, une sud-coréenne si les aspirations y étaient. Se retrouver dans une relation avec une américaine changeait forcément ses plans, il n’était plus question d’emménager ensemble une fois la relation bien entamée et le mariage officiellement prononcé. Ça comportait des efforts, des compromis qu’ils devaient tester dans un quotidien plus marqué que quelques nuits par semaine à dormir l’un avec l’autre. Plus tôt , se montra-t-il étonné. Tête toujours plantée dans sa paume libre, l’autre caressant le jogging de sa belle, il balada ses yeux dans le regard de sa copine, plus tôt comment ? Qu’insinuait-elle par là ? Deux ans avant , l’interrogea-t-il, ce qui poussait à mai prochain, janvier ? Ce qui supposait partager un logement peu après leur première année de relation.

    Elle suggéra et il acquiesça, parce que ce qui convenait à Joyce lui ira parfaitement aussi. Je pense que…, commença-t-il à exprimer quand un craquement s’échappa de son dos, là où les mains de la scientifique s’étaient affairées. Un gémissement tant de surprise que de bien-être sortit d’entre ses lippes, le forçant à s’écraser de nouveau sur les draps du lit. Ce point qui lui avait bloqué la colonne, et faisait correspondre la douleur jusqu’à sa jambe, avait enfin disparu. Il éclata de rire avant d’annoncer : tu m’as replacé une vertèbre… Il resta un peu ainsi allongé, complètement détendu à présent. Plus aucun mal ne semblait martyriser son corps et il la félicita : tu es vraiment la copine que tout homme rêverait d’avoir… et pour moi c’est la réalité. Il avait lancé cette dernière partie de phrase avec le sourire, et un soupir d’aise s’échappa. Il n’avait pas pu trouver mieux ; il ne pourra jamais trouver mieux. Oui, donc, je disais…, reprit-il d’une petite voix, se retournant, obligeant la jeune femme à quitter ses fesses le temps de la manœuvre. Il s’assit, jambes allongées, l’invita à se poser sur ses cuisses et termina : qu’on devrait prendre un studio, pour minimiser les frais.

    La location d’un tel logement tant sur Boston qu'à Cambridge coûtait déjà entre 2.000 et 3.000$ par mois, ce qui n’était pas négligeable quand on désirait épargner pour de gros projets, mais ils ne pouvaient trop s'éloigner de leur bâtiment respectif d'Harvard. Ça n’aurait pas été possible sans bourses ni travails, mais ils avaient tous deux plusieurs sources de revenus ce qui facilitait drôlement la tâche. Imagine, songea-t-il les yeux plantés dans le vide, comme s’il entrevoyait leur futur appartement, passer une porte à trois points et découvrir une entrée illuminée par les longues baies vitrées de la pièce de vie. Des placards à ta gauche, une cuisine ouverte toute équipée à ta droite. Un petit coin salon et un lit double séparés par un paravent. Un espace bureau assez large pour éparpiller nos dossiers. Il n’avait aucun mal à se projeter, parce que ce qu’il décrivait était l’un des logements dans lequel il avait aidé sa marraine à monter des meubles. Clair, s’avança-t-il pour poser un baiser sur ses lèvres, cosy, lui en vola-t-il un deuxième, déjà aménagé. Il ne put résister à les presser une troisième fois. Il sourit, posa son front contre le sien et lui vendit du rêve : et une grande douche…

    Il plissa les paupières. Un rire, en-dehors de ses croissants, s'aventura. Il se rappelait du critère de sélection qu’elle avait coché pour leur trouver un hôtel, et s’il avait murmuré ce petit détail d’un ton moqueur, bientôt il n’y parut plus. Nez contre le sien, son esquisse s’effaça peu à peu, à mesure que des images filèrent dans sa tête. Bloc de photographies tirées de leurs souvenirs communs, un soir de Chilseok, un soir d’hiver au chalet – et bien d’autres encore. Il se força à sourire plus simplement mais son cœur dansait déjà si vite dans son poitrail et son souffle pesait lourd. Il avança ses lèvres pour qu’elles effleurent celles de sa vis-à-vis, dans la chaleur du dioxyde de carbone rejeté à chacune de ses expirations. Et…, essaya-t-il d’appeler sa raison, de reprendre le contrôle. Sans s’en rendre compte, ses mains s’étaient permises de glisser de ses jambes à ses hanches. Un balcon… pour pouvoir fumer sans t’intoxiquer à chaque fois… Pour prendre l’air, refroidir ses pensées, quand il aura envie de goûter à chaque parcelle de sa peau. Ses agates s’affaissèrent, aperçurent les bouches qui, timidement, se caressaient. Tu en penses quoi, demanda-t-il sans reculer, d’une voix enrichie d’un il-ne-savait-quoi en plus ; de son idée – de s’aimer ?

    @Joyce Millett


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    Lien du postSam 11 Mar - 11:02
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    Devenir adulte, envisager le futur, tout ça n'avait jamais effrayé Joyce. Elle appréciait sa vie à l'université, les possibilités qui lui étaient offertes, les sorties avec ses amis pour danser et célébrer, mais elle se réjouissait également du moment où ça serait derrière elle, qu'elle évoluerait et donnerait à ses rêves des couleurs plus affirmées. Rêves qui se modelaient et changeaient également - ce contre quoi il ne fallait pas non plus aller à l'encontre. Si, à une époque, la navigatrice s'était imaginée seule contre le monde, capitaine de son bateau sur sa proue ballotée par les vagues, une nouvelle réalité, un coup de pinceau égaré, s'était ajouté au tableau. Jay, une vie ensemble, et cet enfant - ces enfants - qui auront le sourire de l'un, les yeux de l'autre, une fascination pour les poissons colorées ou les requins à la gueule gigantesque. Mais avant de se projeter dans cette vie de famille qui avait fait son chemin dans son imaginaire, il y avait d'autres étapes, brièvement évoquées par message et qui revenait se faufiler dans la conversation, serpentant le long de la colonne vertébrale, cheminant autour des doigts affairés de Joyce pour remonter sur ses poignets, bracelets translucides et impalpables qui continuaient jusqu'à ses oreilles pour se loger dans un coin de réflexion. Faire la vaisselle, si c'était une activité plus supportable que de passer l'aspirateur pour elle, n'était pas non plus sa passion - et à choisir elle aurait surtout volontiers laissé la tâche à un lave-vaisselle qui leur aurait libérer à tout deux du temps en utilisant bien moins d'eau. Dans tous les cas, la proposition de Jay la dégageait surtout de cette charge là ce qui n'était pas désagréable.

    - Ca me va ! Je crois qu'on tient là notre deal !

    Restait encore une question, mais de la première importance ; quand ? Ils étaient encore jeunes, que ce soit en terme d'âge ou dans leur relation et s'il ne fallait pas toujours précipiter, ça n'en restait pas moins tentant. Depuis quelques temps, ils se voyaient plus régulièrement, de l'ordre de trois fois par semaines environ, trois nuits à se réfugier entre les bras du doctorant, dans la bulle rassurante et protectrice qu'il savait créer mieux que quiconque. Pourtant, imaginer pouvoir être à ses côtés toutes les nuits ou presque, pouvoir partager des rires et des espoirs dans un lieu qu'ils appelleraient "chez nous", apprendre ce qu'était le quotidien à ses côtés, tout cela lui paraissait un rêve éveillé. Et il était dur de le voir aussi éloigner, de décompter ainsi les jours quand elle se sentait si bien. Alors, si elle ne veut pas être trop gourmande et se laisser porter par l'impulsion d'un demain, elle s'accroche cependant aux possibilités évoquées par son copain.

    - Janvier. Janvier c'est bien, je crois. Ca nous permettra aussi de chercher assez tôt pour trouver quelque chose qui nous convient à tous les deux.

    Et non pas se jeter sur la première occasion venue par manque de temps, méprisant leurs envies, mais devant se précipiter pour ne pas finir à la rue après avoir rendu leur chambre trop vite dans leur maison respective. En pleine réflexion sur tout ça, ses gestes s'échappent de sa conscience, elle appuie un peu plus fort sur le point qui lui faisait mal et voilà qu'elle entend soudain les muscles et les os craquer sinistrement. Ca retentit entre les murs de la chambre étudiante et sur la grimace qui déforme ses lèvres sous la surprise.

    - Ca va ? demande-t-elle, une pointe d'inquiétude s'enroulant autour de sa voix.

    Heureusement, elle est vite rassurée au rire qui s'échappe du corps sous le sien, faisant se saccader le rythme de sa respiration et lui expliquant, surtout, que tout va bien et qu'elle a simplement remis dans le bon ordre les vertèbres, à croire qu'elle a une certaine maîtrise de la chose ou simplement la chance de la débutante. Rassurée en tout cas, elle se détend et se sent même flattée par le compliment - légèrement exagéré tout de même - qui franchit les lèvres de Jay. Un rêve qui est sa réalité, c'est une jolie formulation en tout cas.
    Le flatteur bouge sous elle et elle a seulement le temps de s'écarter pour le laisser retourner, que déjà il la convie à revenir sur lui, troquant le siège de ses fesses pour ses cuisses. Genoux pliés pour se caler sur lui, les yeux se retrouvent pour se tourner ensemble en direction de ce futur qu'il décrit avec une précision étonnante. Et les pensées de la biologiste marine vagabonde en direction de ce décor, voient parfaitement les grandes fenêtres qui laissent apparaître la ville en transparence, la cuisine moderne, le paravent qui dissimule les corps enlacés. Et les bureaux qui leur permettent de mettre leurs recherches, le microscope de Jay, les ordinateurs, les bouquins et peut-être même une place pour... mince, la pensée qui lui échappe vient tamponner ses joues de nuances rougeâtre. Ce n'est pas vraiment le moment de penser à tout ça. Sauf que les lèvres qui viennent cueillir les siennes ne l'aident pas à réfréner cet élan de fantasme, pas plus que cette histoire de douche...
    Les mains qui grimpent de ses cuisses à ses hanches ne lui échappent pas et en réponse le bassin de Joyce se rapproche un peu plus du sien dans un mouvement inconscient et incontrôlé. Les lèvres si proches des siennes déclenchent un envol de papillon dans son ventre et le souffle des mots s'enrobent autour d'elle. Elle les y voit tellement dans cet appartement, leur appartement, le terreau de rêves communs qu'ils cultiveraient tous les deux les quelques mois qui leur seraient permis de vivre à Boston avant de devoir s'éloigner une année pendant qu'elle terminerait son doctorat à Boston et qu'il bosserait dans le New Jersey, leur créant dans ce nouvel endroit un nouveau cocon qui n'attendrait plus qu'elle.

    - C'est parfait.

    Les mains de Joyce remontent jusqu'à ce visage si près du sien, l'une se faisant caresse sur sa joue tandis que l'autre se faufile entre les mèches foncées, ses lèvres effleurant les siennes, encore, encore et encore.

    - Je t'aime.

    Et sa bouche alors, ne se contente plus d'effleurer, mais s'impose sur celle en vis à vis, cherchant le contact de ses pulsions, le désirs de ses fantasmes.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : la Pforzheimer House, où il occupe une chambre depuis le début du mois d'octobre, rejoint par Lex R. (Alexane) depuis janvier. Même si l'intégration y est encore compliquée, cela lui offre l'opportunité de mieux s'immerger dans la société à laquelle il aimerait appartenir.
    Situation sentimentale : célibataire, parce qu'il a essayé auprès d'une femme sur qui il pensait pouvoir compter, mais que ça n'a malheureusement pas fonctionné. Il préfère se concentrer sur ses objectifs et sur tout ce qu'il doit affronter pour tenir à flots sa liberté.
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
    Pseudo & pronom IRL : Huimei (elle)
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine.
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    Emménager en janvier leur laissait un peu moins d’une année pour trouver un appartement à leur convenance. Un premier nid qui les accueillerait, qui les satisferait sans pour autant les ruiner. Ils avaient de plus gros projets dans lesquels verser leur monnaie. Joyce rêvait d’un bateau pour naviguer sur les flots, Ji-hun désirait un logement face à l’océan. Ainsi il pourra regarder les étoiles briller en attendant que la navigatrice pointe le bout de son nez chaque Chilseok, chaque année. Ça avait été prévu avant même qu’ils ne décident de donner une chance à leur relation. Il acquiesça, signant ainsi le pacte qui mènera leur vie à se chevaucher davantage début d’année prochaine. Ça lui plaisait de dessiner ainsi des étapes, parce que ça lui faisait oublier un instant que sa présence sur le continent américain ne tenait qu’à un fil depuis le jour où il avait posé le pied à terre. Ça le rassurait, lui permettait de s’accrocher à quelque chose de concret. La confiance qu’il avait en Joyce était sans pareil. Il savait que ses paroles et ses actions n’étaient pas faites de vent, que c’était réel.

    L’asiatique connaissait des personnes auxquelles se référer pour trouver un studio. Sa marraine d’accueil était en charge de mettre aux goûts du jour plusieurs biens que son mari avait achetés en vue de les louer. Ils étaient refaits à neuf et bien entretenus, le contrat de location se faisait sur onze mois minimum, de janvier à fin d’année, mais il était possible de renouveler la période jusqu’au mois de décembre suivant. L’endroit était rafraîchi à chaque changement de locataire et récuré de fond en comble pour donner l’impression d’être les premiers à avoir le droit d’y poser ses valises. Si les logements ne convenaient pas à la biologiste toutefois, ils avaient des contacts aussi rigoureux et méticuleux qu’eux vers lesquels envoyer les doctorants. Il ouvrit la bouche pour lui faire part de la taille d’appartement qu’il suggérait de privilégier, mais une vertèbre décida de sauter de sa colonne pour se glisser de nouveau entre ses jumelles, ce qui coupa court à son annonce pour un gémissement. Joyce venait de débloquer son mal, et il lui en fut vraiment reconnaissant.

    Soudain rêveur, il se retourna, préférant lui faire face. Il finit par lui décrire ce qu’il lui avait été donné de voir lorsque, serviable, il avait prêté mains fortes à sa famille d’accueil pour monter quelques meubles dans un studio à South Boston. Trente minutes à vélo du laboratoire de Joyce, ça faisait peut-être beaucoup, mais il était persuadé de pouvoir trouver un pareil endroit plus au nord, au cas où. Il eut l’impression de passer de nouveau les portes du bien, naviguant entre les espaces, délimités intelligemment, avec précision. La luminosité, la praticité, l’ameublement, un potentiel énorme pour les deux étudiants-chercheurs qu’ils étaient. Le prix avoisinait les 3.000$, mais rien que l’immense douche italienne les valait. Détail qui eut le don de le ramener des mois en arrière, à cette première évasion dans la salle d’eau attenante à sa chambre de Cambridge cet été, en passant par celle dans laquelle ils avaient pris leur pied plus d’une fois au chalet cet hiver. Lèvres proches des siennes pour les avoir bisoutés plus tôt, son souffle chaud caressait les chairs, quand son cœur battait fort.

    Ji-hun tenta de s'aggriper à la raison en déviant sur le petit balcon, mais ses mains décidèrent de s’accrocher à tout autre chose. Les paumes assiégèrent les hanches féminines, qui trouvèrent honteuse la distance mesurée entre elles et celles masculines. Tu en penses quoi, souffla-t-il, interrogateur, quand sa voix prit une nuance bien différente. Suave, pleine d’envie, elle laissait supposer que la question ne concernait pas ce qu’il venait de lui soumettre comme genre de locations ; et clairement ça ne l’était pas. Que penses-tu du temps que j’ai déjà laissé filer depuis la dernière fois que nous nous sommes aimés ? Le moment serait peut-être venu de, peu à peu, nous retrouver, tu en penses quoi ? C’était parfait. Il opina doucement du chef, laissant les fronts, les nez, les lippes se frôler, s’effleurer. Il les avait respectés, elle et son corps, et le moment était parfait pour s’apprivoiser de nouveau. Après ce tragique épisode toutefois, il ne savait plus par quel moyen l’aborder, de quelle façon l’amener à lui, comment la guider vers un rapprochement plus intime.

    Les syllabes de son amour pour lui ne touchaient jamais que son tympan le plus proche. Elles voyageaient jusqu’à son âme et son myocarde, et les entouraient d’une douce chaleur qui lui faisait penser, qu’à chaque prononciation, elle faisait de lui quelqu’un de meilleur. Contrairement au chant des sirènes qui assassinaient les hommes, la piratesse se contentait de détruire les parties les plus sombres de sa personne, effaçait les horreurs de son passé, au moins le temps que durait le précieux sortilège de ses « je t’aime ». Pour cette raison, il ne s’en lassait pas, la suppliait encore et encore de les lui dire, pour davantage se rapprocher de l’homme bon qu’il aimerait devenir – pour lui, pour elle, pour eux. Il accepta ses lèvres, serra un peu plus son bassin entre ses mains. Il lui répondit d’un mouvement lent de mâchoires après avoir clos ses paupières, et il profita du baiser – bien différent de tous ceux qu’ils avaient échangés ces dernières semaines. Ils faisaient déguerpir la frustration de s’être retenus d’attiser le désir de l’autre –  pour l’autre, durant cette période d’abstinence ; assez.

    Ils avaient pris l’habitude de communiquer, de plus en plus librement. Mais quand c’était trop fort à l’intérieur, et que les paroles ne suffisaient plus, ne supportaient pas le poids des sentiments, les actions prenaient le dessus. C’était ainsi qu’ils avaient toujours fonctionné, et ainsi qu’ils fonctionneront probablement aujourd’hui aussi – malgré tout. La colonne vertébrale du brun se dressa pour lui permettre de prendre un peu d’hauteur. Il s'imposa légèrement pour coller son buste à la poitrine de Joyce et jaugea la pression de leurs lèvres sans changer quoi que ce soit au tempo lent de l’embrassade. Les doigts cherchèrent et trouvèrent une faille, glissèrent sous le t-shirt, semblables aux combattants prêts à prendre le château en passant par les brèches de la muraille. Ji-hun toucha la peau hydratée de ses pulpes, agrippa momentanément la taille de la scientifique, avant de partir à la conquête de son dos. Ses paumes parcoururent chaque centimètre carré pour le peindre de nouveau de ses empreintes, et délimiter les frontières de tout son territoire En long, en large, en travers.

    Caresses tendres offertes, des flancs à la colonne, des lombaires jusqu’aux omoplates. Il profita de passer sur ces dernières pour appuyer et plaquer la jeune femme aux cheveux bleus océan contre lui, rendant la distance qui les séparait au plus proche de zéro. Il passa sa tête de côté au même moment, pour approfondir le baiser, et commencer à y inviter l’humidité de quelques coups de langue. Le cœur et les poumons battaient l’excitation, des propulsions sanguines à la respiration agitée, mais, malgré ça, Ji-hun gardait pleinement maîtrise de lui-même. Douloureuse épreuve vécue, après tant d’attente et d’appréhension pour en arriver là, il lui semblait totalement malvenu de brûler les étapes. N’en pouvant plus, tout ce qu’elle sera en mesure de lui donner il prendra. Mais rien ne l’empêchait toutefois de provoquer la suite. Pour ça, ses doigts emprisonnèrent la taille, et avec elle des bouts du tissu large qu’elle portait. Il glissèrent de la douzième vers la première des côtes, levant discrètement le haut dans l’espoir de pouvoir peu à peu la découvrir de nouveau.

    @Joyce Millett


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    Description un : ☆ naissance le 29 juillet 1997 ☆ à 8 ans, part vivre en mer avec ses parents, tous les deux biologistes marins ☆ reviennent sur terre à 16 ans pour qu'ils puissent s'occuper de sa grand-mère malade ☆ à 18 ans, rentre à l'université de San Francisco afin de rester près de sa grand-mère ☆ peu de temps après, rencontre Denzel dans un bar, ils se voient plusieurs fois avant d'officiellement se mettre en couple ☆ elle l'aime plus que tous, mais les missions qu'il doit faire et qui l'envoient au bout du monde et juste devant les pires dangers la font beaucoup souffrir ☆ à 21 ans, alors qu'il est en mission, elle décide que la situation n'est plus supportable, laisse une lettre sur l'oreiller, ramasse ses affaires et ne reviendra plus jamais ☆ elle perd sa grand-mère peu de temps après ☆ Joyce a envie de changer d'air et fait une demande de transfert dans plusieurs universités ☆ acceptée à Harvard, elle y débarque à 22 ans pour continuer son cursus en biologie marine ☆ elle y recroise son ex, mais l'idylle n'est plus vraiment et aboutit sur une désillusion ☆ elle rencontre Jay, un biochimiste qui, comme elle s'apprête à commencer un doctorat ☆ en septembre 2022 elle commence son doctorat en biologie marine ☆ décembre 2022, après quelques mois à se rapprocher, Jay et elle décident de se mettre ensemble
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    Lien du postMer 15 Mar - 11:12
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    TW : évocation d'avortement, de grossesse et de sexe

    Le craquement sinistre qui avait envahi la colonne vertébrale de Jay n’était, heureusement, pas à la hauteur des dégâts que l’on aurait pu croire. Au contraire même, il semblait être la résultante d’un soulagement, réalignement des vertèbres mises à mal tout au long de la journée pour le maintenir au-dessus de ses expériences et de ses notes, ou l’empêcher de couleur au fond du bassin. Ce n’était vraiment as le moment de se faire mal là en tout cas et de se bloquer tout le dos, pas juste avant la dernière compétition qu’il vivrait pour l’équipe de natation de Harvard. Joyce connaissait désormais assez bien le Pfo pour imaginer la déception s’il devait être écarté de la piscine et de son équipe dans cette ultime occasion pour lui de briller. Alors elle espérait que le massage qu’elle avait pu lui donner lui permettrait d’aller plus loin, plus vite – même si elle ne doutait pas que le ciné de l’équipe, même sans baiser, aurait tout remis de manière bien plus efficace encore. C’était elle cependant qui avait su poser ses doigts au bon endroit au bon moment, volant la priorité au professionnel, et tant mieux peut-être vu que Jay se retourne, la laissant ainsi s’asseoir sur ses cuisses – ce qui aurait été beaucoup plus étrange avec le soigneur des Crimson.

    Ainsi soulagé et dans cette nouvelle position, le nageur peint pour eux le tableau de leur futur, coloré par des meubles et des murs qu’elle n’a qu’à imaginer pour rendre réel. Sans doute bien moins que lui qui – même si elle l’ignore – a vu l’appartement qu’il imagine, quand elle ne peut que se raccrocher à ses pensées pour poser les baies vitrées et autres éléments décrits. Si les meubles lui importent cependant relativement peu, son cerveau peinant à trouver les matières ou les couleurs les plus adéquates, ceux qu’elle visualise parfaitement dans ce cocon qui pourrait être le leur d’ici moins d’une année, c’est Jay. Plus besoin ainsi de convenir de rendez-vous, d’entrer en douce dans sa chambre à la Dudley ou de renoncer à prendre une douche ensemble parce que n’importe qui de l’étage pourrait débarquer. Tout cela à portée de main, quotidien qui s’ancrerait dans cette nouvelle réalité.
    Oui, eux deux, vraiment, elle n’a aucun mal à les imaginer, projetant dans le studio aux contours flous les souvenirs accrochés au fil de ces derniers mois. Des moments simples à brouiller des œufs dans la petite cuisine du bateau de ses parents, à d’autres bien plus torrides comme les douches partagées lors de leur escapade hivernale à la montagne. Mélange des sens et des émotions pour rajouter quelques touches plus personnelles à cet appartement décrit et déjà meublé – qu’est-ce qu’ils auraient de toute manière comme meuble à y mettre, en dehors d’un matelas si un jour ils trouvaient enfin le temps d’aller au magasin en choisir un pour remplacer celui dont les ressorts transperçaient de chatouilles les côtes de son copain. Mais Joyce se laisse prendre au piège de sa propre imagination, émoustillée par ce pas vers l’avant dans leur relation qu’ils sont en train de discuter, perfection visualisée. Le souffle de Jay l’envahit avec une passion à défaillir et les mots d’amour s’échappent de ses lèvres pour venir se nouer solidement autour d’eux. Lèvres qui retrouvent leurs amantes, similaires et passionnée, dévorantes et dévorées.
    Ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas embrassés de la sorte. Par timidité, par peur peut-être de tout casser après ce qui leur était arrivé, ou au contraire de provoquer des démons plus grands qu’eux et qu’ils ne seraient capable de dompter. Mais malgré les derniers événements et l’opération, les hormones elles ne se sont pas tues, et sentir le corps de Jay aussi proche, sa bouche qui enrobe la sienne à mesure de leur baiser, tout ça ne fait que renforcer l’envie et le désir. Son copain est tellement beau et séduisant, tellement parfait, et l’amour qu’elle ressent pour lui pèse encore plus sur tout ça, la fait basculer un peu plus à sa rencontre. Ses mains, jalouses, cherchent aussi le contact, s’enroulent autour de la nuque, caressent les cheveux pour mieux se retenir à lui. Une bouffée de bien-être l’envahit et surtout l’envie que ça continue, que rien ne se rompe, l’envie de faire envoler les peurs latentes et plonger avec témérité dans la passion qui les unissait.

    Pourtant, lorsque les mains musclées du nageur s’accrochent aux côtes après s’être glissées sous le T-shirt de Harvard, si près de ces seins si souvent embrassés et qu’il sait terriblement sensible, si près de ces étreintes maintes fois répétées et éprouvées, elles sont aussi proche de tout autre chose. De ce ventre qui a porté la mort, de ces fines cicatrices qui leur rappelleront pour toujours ce qui s’est déroulé au début du moins de février 2023. Et, sans qu’elle puisse aller à l’encontre de ça, la conversation eue par message avec Zola durant la journée lui revient, ce test positif en plein Spring break, cette décision à laquelle va devoir faire face son amie – la même décision dont elle a été privée, mais qui pourrait un jour lui tomber dessus s’ils sont trop imprudents.

    – A…Attends.

    Ses doigts s’enroulent autour des poignets pour le retenir, sans forcer, mais avec fermeté.

    – J’ai envie de toi Jay, j’ai vraiment très envie de toi, mais je n’ai plus aucun moyen de contraception et si on décide d’aller plus loin… si on décide de faire l’amour – elle sait qu’il comprendra dans ses mots là où elle veut en venir, cette façon qu’il a de nommer leurs ébats lorsqu’il y a pénétration –alors le risque que je tombe enceinte, même si techniquement je ne devrais pas être en période d’ovulation, est plus élevé qu’avant…

    Et on voit bien où les avait mené le pourcentage de 99% du stérilet de l’empêcher de tomber la préserver d’une grossesse : ils étaient tombés en beauté dans les 1% restant, et d’une des pires manières qu’il soit. Les probabilités ne semblaient clairement pas de leur côté, du moins il ne fallait pas compter dessus, combien même le risque d’ovuler était plus faible en parallèle de ses règles. Elle se sent d’ailleurs une fois de plus chanceuse d’être avec un biochimiste à qui elle n’a pas besoin de décrire tout le cycle féminin et de s’étendre sur des préoccupations scientifiques quand il y a quelque chose de bien plus important à discuter.

    – Et si ça arrive… sincèrement je ne suis pas certaine d’être capable d’avorter. Pas après tout ça…

    Elle savait que ce n’était pas la vie qu’ils s’étaient imaginé, que Jay voulait une forme de stabilité, finir son doctorat avant de s’engager dans une vie de famille ; et c’était bien plus simple pour elle également que de mener une thèse avec un enfant sur les bras. Et pourtant, Joyce ne se voyait pas renoncer une deuxième fois à une grossesse, alors que ça avait été si délicat en février.
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    Lien du postMer 15 Mar - 15:46
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    Les mains furent amenées à rejoindre au plus près le corps de Joyce quand les silhouettes, elles, se rencontraient et les lèvres, elles, se pressaient. Sous le t-shirt d’Harvard, les phalanges frôlaient l’épiderme pour l'encrer de nouveau de leur possessivité. Ces dernières semaines, elle avait eu le temps de s’effacer en l’absence de toucher, il ne fallait alors plus trop tarder à rétablir les frontières. Les doigts s’exécutèrent tendrement, dessinant les contours des os et des muscles devinés sous la chair. De haut en bas ils tracèrent les verticales, de gauche à droite ils définirent les horizontales. Ils se laissaient également aller en de longues diagonales, et rejoignaient les lignes en leur centre. Il appuya tantôt sur les omoplates, tantôt sur la colonne, pour l’obliger à plaquer sa poitrine contre son buste dressé, fièrement bombé, dans lequel le cœur battait à tout rompre, et les poumons se gonflaient dans une course effrénée, contrastant étrangement avec le calme qui orchestrait le rythme du baiser. Il la désirait, éperdument, mais ne voulait en aucun cas brusquer la cadence. Il la sentait, la fin de la terrible et frustrante abstinence, alors rien ne servait de risquer de la braquer.

    Ramenées dans le creux de sa taille, les mains jouèrent avec le tissu pour l’accrocher entre leurs extrémités, et lentement – discrètement, finirent par glisser sur les côtés. Il passa le bas du thorax, emportant avec lui le haut dans l’espoir de lui ôter. Il sentit la rondeur de ses seins sous ses pouces, et crut bien sentir l’excitation pousser dans son sous-vêtement à l’idée de pouvoir de nouveau les attraper, puis les titiller. Les hanches pressées contre les siennes ne purent qu’être témoin de la floraison de l’appareil masculin, et peut-être que ce fut ça qui obligea Joyce à mettre le « hola ». Il sentit les croissants bouger contre les siens, articuler des syllabes mais il refusa de les entendre. Le souffle plus court du fait de l’appréhension, il se voulut un peu plus vorace, emprisonna la bouche plus grandement pour la faire taire ; non Joyce, ne dis plus rien… Il tenta, mais la doctorante stoppa son avancée à quelques centimètres de ses mamelons, et il comprit alors, une fois les poignets menottés, qu’il devait en rester là. L’embrassade cessa sur le champ, laissant les lippes s’effleurer avant de se séparer. Il garda ses paupières closes, mais entrouvrit sa cavité buccale pour respirer.

    Aux premiers mots dévoilés, il sut d’ores et déjà deviné le « mais » qui suivra, et ça le fit légèrement grimacer. Les sourcils froncés, la mâchoire serrée, il y avait tout juste assez d’espace pour  inspirer et expirer, de façon à reprendre le contrôle de sa cage thoracique. Son excitation avait reçu un seau d’eau glacée, et ça le refroidit jusqu’à parcourir sa peau d’une chair de poule. Mais, bien qu’il aurait aimé qu’elle soit démunie de raison à ce moment-là, il acquiesça. Ça aurait été mieux qu’elle évite de parler, qu’elle les laisse avancer, qu’elle les autorise à s’aimer, avant d'apporter le sujet à un niveau aussi sérieux; elle était dans un stade de son cycle qui offrait peu de possibilités à une grossesse, elle-même le disait. Toutefois, il abdiqua. Les mains s’effacèrent de ses côtes, laissèrent le soin au t-shirt de retomber et de cacher ce qui avait été dévoilé. Il hocha la tête : tu as raison. Le risque zéro n’existait pas et ils en avaient été victimes une fois. Quand bien même le scientifique ne voyait pas pourquoi le sort continuerait de s’acharner sur eux, ça ne justifiait pas de jouer d’imprudences, il s’excusa de son inconscience : je me suis laissé emporter, pardonne-moi. D’habitude , ça ne lui arrivait jamais.

    La chaleur qui l’envahit fut bien moins agréable que celle qui l’avait plus tôt émoustillé. Une forme de gêne entremêlée de honte l’assaillit, le renversement de situation le bouleversa à tel point qu’il ne sut quoi ajouter de plus. Temps suspendu qui lui permit de faire redescendre la tension sexuelle par laquelle tout son être avait été étreint, – son entrejambe, elle, frôlait graduellement la crise de nerf, mais il saura faire passer. Atmosphère pesante de ce premier « stop » qu’elle lui mettait, – ou de ce qui s’y apparentait, tout du moins –, il la rassura de délicates attentions déposées sur son crâne, à la légèreté de sa main qui se mit à caresser les mèches bleues serrées dans une tresse épaisse ; ça devait bien arriver un jour. Le tronc masculin s’éloigna de la silhouette de Joyce, et se perdit plus en arrière, maintenu par le bras crispé et la paume qui avait eu le temps de rejoindre le matelas. Fichue histoire de contraception, hein, préféra-t-il plaisanter pour rattraper le coup. Il sourit, l’éclat s’y échappant comme il put. Il ne savait pas comment amortir la chute, dressait des coussins de secours sous leur poids à coups d’humour, mais est-ce que ça pouvait réellement suffire à faire passer ? Il n'en savait rien.

    Il arrêta de la gâter de sa tendresse, et son membre tomba sur son ventre, séparant davantage les corps des deux amants. Après ce qu’elle avait vécu, Joyce ne se sentait pas d’avorter et il l’entendit. Pour cette raison, elle ne pouvait tomber enceinte et il le comprit. Je ne me permettrai jamais de mettre à mal tes travaux ou tes projets, tu le sais pas vrai, lui demanda-t-il de comprendre que ça n’avait pas été volontaire de sa part de céder si facilement à la tentation. Je ne sais pas à quoi je pensais…, lui avoua-t-il en la regardant dans les yeux. À rien, tout simplement à rien. Je me suis juste dit que ça faisait longtemps, qu'on en avait envie tous les deux, et que…, laissa-t-il en réflexion, lèvres pincées, que ça nous ferait du bien. Ils vivaient un stress permanent du fait de leur doctorat, intensifié par la conférence prochaine de la biologiste, la compétition de fin de saison du nageur et de la demande de green card qui connaissait une probabilité de ne pas passer, lâcher prise aurait pu leur permettre de se détendre un peu. Je n’ai jamais eu pour but de te rendre malheureuse, affirma-t-il ; elle était si jolie quand elle souriait, qu’il en serait sincèrement bien incapable.

    Il était au courant que son rêve était d’obtenir son grade de docteur, après quoi elle comptait partir sur l’océan, et il l’avait toujours accepté – parce que c’était cette vie-là qui la rendra pleinement heureuse. Il comprenait qu’une grossesse non-désirée ne pouvait être la bienvenue dans son schéma, et il l'acceptait. Je devrais y aller, suggéra-t-il. De telle sorte qu’ils puissent digérer tranquillement ce qui venait de se passer, et peut-être consommer discrètement chacun de leur côté leur désir de l’autre, afin de ne pas attiser d’avantages de pulsions ce soir. Il s’assit correctement pour venir déposer un bisou sur son front, doux et protecteur, preuve qu'il ne lui en voulait absolument pas. Il tapota sa cuisse pour la dépêcher de se lever et de le laisser filer. Il commençait à se faire tard, Ji-hun avait encore ses affaires à ranger, et, d’après ce qu’il savait, tous deux n’étaient pas prêts à se laisser aller demain à une grasse matinée.

    @Joyce Millett


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    Joyce Millett
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    Description un : ☆ naissance le 29 juillet 1997 ☆ à 8 ans, part vivre en mer avec ses parents, tous les deux biologistes marins ☆ reviennent sur terre à 16 ans pour qu'ils puissent s'occuper de sa grand-mère malade ☆ à 18 ans, rentre à l'université de San Francisco afin de rester près de sa grand-mère ☆ peu de temps après, rencontre Denzel dans un bar, ils se voient plusieurs fois avant d'officiellement se mettre en couple ☆ elle l'aime plus que tous, mais les missions qu'il doit faire et qui l'envoient au bout du monde et juste devant les pires dangers la font beaucoup souffrir ☆ à 21 ans, alors qu'il est en mission, elle décide que la situation n'est plus supportable, laisse une lettre sur l'oreiller, ramasse ses affaires et ne reviendra plus jamais ☆ elle perd sa grand-mère peu de temps après ☆ Joyce a envie de changer d'air et fait une demande de transfert dans plusieurs universités ☆ acceptée à Harvard, elle y débarque à 22 ans pour continuer son cursus en biologie marine ☆ elle y recroise son ex, mais l'idylle n'est plus vraiment et aboutit sur une désillusion ☆ elle rencontre Jay, un biochimiste qui, comme elle s'apprête à commencer un doctorat ☆ en septembre 2022 elle commence son doctorat en biologie marine ☆ décembre 2022, après quelques mois à se rapprocher, Jay et elle décident de se mettre ensemble
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    Lien du postMer 15 Mar - 23:50
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    Silhouettes incrustées l'une dans l'autre, elles avaient trop longtemps été séparées quand elles étaient devenues si essentielles l'une à l'autre. Joyce n'oubliait pas comment tout cela s'était créé, algue qui avait poussé pour les rapprocher l'un de l'autre, d'abord tout en légèreté, simplement les mains qui se cherchaient sur les vagues et sous les étoiles. Puis le premier baiser, presque volé sous le prétexte d'un verre à cette fête qui s'était répercuté jusqu'à prendre un goût chloré. Chilseok et leur rapprochement, l'intensité des corps qui vibraient si bien ensemble quand ce n'était pourtant pas toujours une évidence ; chacun était différent et parfois les gens avaient beau s'attirer et se trouver beau, leurs désirs ne s'accordaient pas nécessairement pour autant. Ca avait cependant été leur cas, les doigts qui cherchaient à se lier, les peaux qui s'effleuraient pour dresser des frissons sur leur épiderme et les premiers orgasmes naissants. Puis il y avait eu la découverte des chairs profondes, cet enveloppement d'amour qui avait été pour Jay une grande première. Première pour laquelle elle avait essayé de le rassurer, faisant jouer la science en sa faveur, les probabilités de son stérilet, ancre miniature qui devait empêcher la nidification. C'était un système simple, qui jouait sur la présence de l'objet et sa composition cuivrée pour inhiber sa fertilité. Mais comme tout moyen de contraception, il y avait une faille, un pourcentage faible, mais existant et les conséquences avaient été celles qu'ils connaissaient désormais.
    Et à mesure que les mains se glissent sous le tissu pour découvrir ce corps déjà connu et apprivoisé et pourtant qu'il n'a plus pu vibrer sous ses paumes depuis de trop longues semaines. Elle en a envie, elle a tellement envie de ce fourmillement qui remonte le long de ses côtes, de ces pulpes qui chatouillent ses désirs. Remonter le temps et tout oublier, ça serait tellement facile, tellement tentant. Joyce pourtant ne peut pas, et contre les lèvres elle proteste, elle tente de prévenir, retenant les poignets pour mieux attirer son attention et suspendre le geste tentateur. C'est dur pourtant, vraiment dur, surtout qu'elle sent pointer juste là, contre son bassin, contre ses propres fantasmes, la convoitise de son copain. Et c'est d'autant plus délicat qu'elle-même se sent très excitée par toute la situation, par ce qu'a créé l'abstinence entre eux et leurs hormones bouillonnantes.
    Un souffle de bon sens - ou d'anxiété peut-être après ce qui avait été vécu dernièrement - la force à contenir son discours, pour retenir et l'informer du cheminement de ses pensées. Ca lui avait pris du temps, elle n'était d'ailleurs même pas certaine de cette décision - qui pouvait prétendre savoir avant même d'avoir vraiment vécu la situation -, mais c'était la conclusion à laquelle elle était arrivée après ses séances chez sa psy et le temps passé à ressasser tout ça. Si sa trompe unique était encore capable de porter et diriger la vie jusqu'à son utérus, alors elle ne se voyait pas l'en chasser.

    Jay, cependant ne comprend pas là où elle veut en venir. Tout est dit et entendu de travers, tout s'écroule comme une tour de Jenga dont on aurait tiré la mauvaise brique. Dont elle aurait tiré la mauvaise brique. À trop vouloir expliquer, il faut croire qu'elle n'est pas allée à l'essentiel, et désormais Jay s'éloigne d'elle et ça lui donne l'impression qu'il s'arrache de sa peau, reculant pour mieux l'abandonner. Non, non, non, ce n'est pourtant pas ce qu'elle veut, pas du tout. Et le mot blagueur qu'il abandonne au sujet de la contraception n'échancre pas ses lèvres alors qu'elle ne sait pas comment les sortir de cette situation. Surtout que lui est bien plus clair, éclairant toute la situation d'une lumière différente. Le doctorant pense qu'elle veut conserver entre eux cette abstinence pour ne prendre aucun risque de grossesse. Ils ont dressé des projets, que ce soit chacun de leur côté ou en commun, et il semble voir un enfant comme un obstacle trop élevé à surmonter pour parvenir jusqu'au bout de leurs rêves. Il a peur de la rendre malheureuse et Joyce se rend compte qu'elle a peut-être laissé couler un peu trop profondément son âme de piratesse si c'est ce qu'il ressent : les tempêtes elle connaît, les obstacles elle sait les contourner ou les dépasser. Et son sourire n'est pas perdu face à la première difficulté. Il le serait, en revanche, si celui qui bouleverse son coeur autant que son corps s'éclipsait pour rentrer chez lui.

    - Non !

    Après s'être tue peut-être trop longtemps, le contact des paumes qui tapotait ses cuisses l'avait sortie de ses pensées et ramener à l'instant présent. Non, elle ne comptait pas le laisser partir sans au moins s'expliquer, développer cette réponse qui avait mal été saisie. Si, ensuite, la peur d'une grossesse l'effrayait et qu'il préférait s'évader de la chambre - de sa vie ? - alors ils verraient. Mais Joyce n'avait pas envie de mettre un point à cette soirée à cause d'un qui-pro-quo.

    - Je vais pas te séquestrer Jay, mais écoute moi s'il te plaît.

    Tentative d'une teinte d'humour également alors qu'elle faisait référence à cette jalousie qui avait marqué certains contour de leur relation, la poussant à prétendre vouloir l'enfermer dans un donjon pour pouvoir profiter de lui.

    - Je ne voulais pas nous couper en plein élan. Je voulais juste que tu aies toutes les cartes en main, parce que   le risque pendant mes règles est faible, mais pas inexistant. Et que si on fait l'amour et que je tombe enceinte... j'aurai envie de le garder.

    Plans pour le futur qui soudain s'accéléreraient, deviendraient un lendemain plus proche avec lequel il faudrait composer. Ce n'était pas impossible cependant ; ils avaient tous les deux un salaire, Harvard possédait plusieurs garderies qui rendraient possible la suite de leur doctorat, même si ça ralentirait probablement la fin de celui de Joyce.

    - Alors si tu es prêt à assumer ce risque... moi je le suis.
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