La baby-sitter sonne alors que tu enveloppes tes cils de mascara. Le sursaut est instantané. Une marque noire imprègne le haut de ta paupière. Et merde. « J’arrive ! » La jupe pas bien zippée qui descend sur tes hanches, tu traverses l’appartement pour lui ouvrir. « Entre, il est dans son parc » La bise offerte, tu repars vers ta chambre où tu imbibes un coton-tige de démaquillant. La trace enlevée, tu souffles un bon coup et peaufines ta tenue en enfilant une paire de bottines en cuir. C’est décontracté et chic à la fois. Typiquement parisien. Le rouge sur les lèvres, tu reviens dans la pièce principale où la nounou s’occupe de ton fils. « J’sais pas vraiment quand je rentrerai, je te paierai ce qu’il faut » Le manteau qui se glisse sur tes épaules, tu jettes ta longue chevelure blonde hors de sa cachette pour qu’elle dégringole sur ton dos. Un dernier baiser sur le front du petit et tu te téléportes dans ce charmant café où vous vous êtes donné rendez-vous. Jael est du genre ca-non, mais il semble aussi traumatisé par ce geste incontrôlé qui a fait sonner ses cloches. Pénétrant dans le commerce, tu t’installes dans le fond où tu retires ta veste. La main dans le sac, tu attrapes ton miroir et regardes ton reflet lorsqu’il apparaît une braguette juste derrière. Yeux qui se relèvent, tu refermes ton poudrier et te lèves pour le saluer à la française. « Jael, je pensais que tu ne prendrais pas le risque de me revoir, comment tu vas ? T’as mangé tes carottes ? » Fesses qui se reposent, tu lui tends la chaise en face de la tienne. @Jael Boehringer

Tu remontas bien vite la fermeture de ton manteau alors que tu fermas la porte de ton appartement derrière toi. Le froid était resté après la tempête qu’il y a eu il y a quelques jours. Margault t’attendait certainement déjà au point de rendez-vous, ou peut-être pas. Tu ne la connaissais pas assez pour savoir qui elle était réellement – à part qu’elle a des réflexes difficiles en cas de douleur. Elle t’avait donné rendez-vous au Luna Caffe pour l’heure du goûter. Tu n’avais jamais mis les pieds dans ce café, mais tu lui faisais confiance pour le coup. T’as pris les transports pour t’y rendre, n’ayant pas voulu prendre ta voiture pour un si court trajet. Tu suivis ton GPS et arrivas bien vite sur le lieu du rendez-vous. Tu passas la porte et observa autour de toi pour trouver une chevelure blonde connue. Tu souris légèrement t’approcha d’elle, défaisant ton écharpe et la fermeture de ton manteau. Elle était en train de se regarder dans un mini miroir, mais son attention se porta bien vite sur toi. « Je t’avoue que j’y ai longuement réfléchi, mais j’ai choisi de vivre une vie dangereuse. » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. « je vais bien, mes carottes étaient plutôt agréables » mais t’avais encore très faim. « j’ai de la place pour une bonne pâtisserie, je meurs de faim » et tu attrapas le menu pour regarder les pâtisseries et les diverses boissons qu’ils proposaient. « t’as envie de quoi ? ».

Le froid demeure intense, mais ici, dans ce petit havre de paix, tes doigts se réchauffent de seconde en seconde. Minute beauté qui se clôture à l’arrivée du blondinet, tu ranges ton accessoire dans ton sac comme s’il n’avait rien du tout interrompu. En fait, tu ne sais absolument pas grand chose sur lui. Ah si, tu sais qu’il fait partie de la pfo, c’est pas flatteur ça, enfin, de ton point d’vue. Tu ne connais pas beaucoup de membres de cette maison, mais c’est absolument pas ta came, toi, petite paysanne de la vieille Gaule. Et puis merde, ça se trouve vous avez bien plus en commun que tu ne le penses. Si tu ne creuses pas, tu ne sauras jamais. Ton sourire qui s’déploie, tu déportes tes petits doigts sur l’autre carte du café. Pure imitation, rien d’autre. L’espèce humaine est vraiment débile parfois, mais bon, on ne va pas faire une thèse sur ça pour autant. « Les carottes ça ne remplit pas, rien ne vaut un bon croissant aux amandes avec un supplément de chantilly, ça, c’est l’entrée, on verra pour le plat après » Les sourcils qui remuent, tu déposes le dépliant plastifié sur la table et de suite, t’attrapes ses mains et les retournes, paumes vers le ciel. « Je peux lire l’avenir, mais aussi ton passé » Les lignes ne sont qu’une grande énigme pour toi, t’es pas du tout madame Irma, mais t’aimerais bien. Ouais, t’aimerais bien pouvoir avoir un résumé d’sa vie, ça te montrerait s’il y a une compatibilité quelque part. Quoi ? Tu serais à la recherche d’un prince charmant ? T’sais bien qu’il n'existe pas ce type, c’est qu’une farce pour les gamines. Le visage qui se rapproche de sa patte gauche, tu examines les lignes fourchues, entrecoupées, linéaires. « Je lis que tu n’as pas encore trouvé ta moitié, est-ce une bonne information ? »

Tu étais littéralement venu à ce rendez-vous malgré une peur grandissante de perdre ce qui fait de toi un homme capable de faire des enfants. Elle était arrivée avant toi, ça prouvait qu’elle était une femme plutôt ponctuelle sur le coup. Tu retiras ta veste avant de t’installer en face d’elle. « en effet, cela ne nourrit pas réellement » du moins pas sur le long terme. La carte en main, tu remarquas qu’elle avait déjà choisi une pâtisserie. « je vais devoir faire des séances jusqu’à pas d’heure si ça continue. J’opte pour un pain à la cannelle supplément chantilly » parce que tu adores la cannelle et que ça faisait un bail que tu n’en avais pas mangé des bons. Tu espérais que ça soit pareil qu’en France. Le choix fait, tu déposas le menu sur le coin de la table. Tu fus surpris quand elle attrapa d’un coup tes mains pour regarder tes paumes. Le contact aussi direct, ça te surprenait mais bon, t’avais un peu l’habitude en tant qu’européen. « j’avoue que je suis curieux d’en savoir plus maintenant, je t’écoute » dis-tu en arquant un sourcil. Tu doutais honnêtement qu’elle sache lire dans les lignes. Tu l’observas en train de regarder tes lignes de main, sérieusement intéressé par la situation. La suite, ça te fit un pincement au cœur à sa question. Tu as pensé avoir trouvé ta moitié, tu t’es même fiancé mais finalement… tu l’as perdu bien trop rapidement. « on va dire que c’est plus compliqué que ça mais si tu veux savoir si je suis célibataire. Oui, je le suis depuis février 2022 » même si tu as eu bien du mal à accepter cette situation et le manque que ça t’a créé. Mais t’as promis que tu vivrais une vie comme tu le souhaites, et cette nouvelle année signait le début de cette résolution.

C’est plus le même lieu que la salle de sport, ici, c’est plus intimiste. C’est bien calfeutré de l’extérieur, pour que les murmures ne passent pas les portes. L’endroit est effectivement propice aux commérages, mais aussi aux balbutiements d’histoires en tout genre. Le choix se fixant sur un croissant, t’écoutes le désir de Jael qui n’a rien de diététique non plus. De toute façon, nous avons qu’une vie, pourquoi se priver ? Si tu te fais écrabouiller dans quelques heures, t’préférerais que ce soit le ventre plein. « Tu as de la marge avant que tu ne deviennes soit disant difforme. Franchement, je me fiche bien de mon apparence depuis que .. » Tu ne termines pas, t’as pas envie d’te faire chier avec des explications sur le pourquoi du comment tu te retrouves mère à vingt trois ans. De toute manière, si Jael est un minimum observateur, il a dû repérer les nombreuses photos de ton fils et toi sur Meets. En attendant qu’un serveur vienne prendre vos commandes, tu entres dans un jeu dangereux qui consiste à lire dans les lignes d’sa main. C’est un contact qui peut s’avérer perturbant, mais toi, t’es comme ça, très tactile. Si Jael se sent gêné, t’es persuadée qu’il saura te le signaler. Les pupilles qui impriment les tunnels creusés dans son épiderme, tu émets une hypothèse qui te conduit tout droit dans le malaise. Sa réponse n’est pas claire. Elle laisse sous-entendre une certaine douleur que tu ne peux saisir. Il y a quelque chose qui demeure secret. « Je suis désolée, après t’avoir frappé, j’ai encore l’impression d’avoir touché ce qu’il ne fallait pas » C’est la grimace qui l’emporte. Le sourire est dissimulé bien loin de là. Ça t’apprendra à trop être indiscrète. Serveuse en approche, tu détournes le regard vers la demoiselle pour délivrer la première partie de votre commande. Tu rajoutes effectivement un café et laisses Jael choisir sa boisson par la suite. À nouveau seuls, tu attrapes un flacon d’sel au milieu de la table pour jouer avec « Qu’est-ce que je devrais savoir sur toi ? Genre, les trucs les plus importants. Enfin, je crois pas que j’puisse y avoir accès, après tout, je ne suis qu’une inconnue parmi tant d’autres. Je devrais plutôt te demander, de quoi rêves-tu pour les prochaines années ? »

L’endroit était plutôt agréable, tu n’étais jamais venu dans ce genre d’endroit avant. Les viennoiseries étaient choisies pour les deux côtés. Tu savais également la boisson chaude que tu allais prendre et ton choix se porta sur un cappuccino chantilly. Tu l’observas à ses derniers mots, penchant la tête sur le côté. Tu te demandais si elle parlait de sa grossesse, tu as été assez curieux pour aller regarder un peu son meet tout de même. « Le corps des femmes qui ont donné naissances sont les plus beaux » dis-tu du tac au tac. Tu le pensais honnêtement, bien que tu ais une vision de ta mère faussée maintenant que tu sais qu’elle n’est pas ta mère. Elle finit par prendre ta main pour lire les lignes de ta main, t’es pas le plus calé dans ce domaine. Alors tu l’observas, et elle tomba sur un point assez Caucase. Tu lui expliquas vaguement ta situation, sans pour autant dire que tu as été fiancé et que celle-ci est décédée en février 2022. « ce n’est rien, disons que j’ai perdu la personne que je pensais être la bonne… mais c’est la vie disons. Je me suis promis d’avancé cette année 2023. » dis-tu en approuvant de la tête. Ce n’est pas comme si elle allait pouvoir revenir, tu as été à son enterrement après tout. La serveuse arriva finalement et tu commandas en plus le cappuccino chantilly que tu as choisi tout à l’heure. Tu penches la tête à sa question, réfléchissant à sa question. « je pense qu’on peut savoir beaucoup de chose l’un sur l’autre mais ça viendra avec le temps » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. « j’étudie l’architecture, je suis allemand mais j’ai appris récemment que j’étais adopté donc je n’en suis pas sûr finalement. J’ai 23 ans et je suis un ‘influenceur’ même si je n’ai pas été le plus actif l’année dernière » ça viendra avec le temps. « et toi, tu peux me dire quoi sur toi ? » demandas-tu en attrapant le menu pour jouer un peu avec.

Tu sais pas comment le prendre, est-ce un compliment déguisé ? Ton corps ravagé par le stress lui plaît-il ? Parce que la graisse que tu avais prise autour de l’accouchement a fondu. Tu as repris ta silhouette d’antan, gardant néanmoins un peu plus de poitrine. Peut-être que c’est la mémoire du corps. Il croit que tu vas faire un autre gosse et il se prépare déjà à l’allaitement. Qu’est-ce que tu racontes comme conneries toi. Et alors que tu te déguises en diseuse de bonnes aventures, tu commets une erreur faisant naître le malaise à bord de votre embarcation. Il a employé le terme « perdre », du genre, ils se sont perdus de vue ou .. elle est partie vers les cieux ? Pourquoi tu dis elle en plus, peut-être que c’est un homme. C’est pas clair toute cette histoire et t’as pas envie d’persévérer dans cette voie. C’est encore trop intime pour être abordé avec une inconnue. La commande lancée, tu rebondis sur d’autres questions, des questions beaucoup plus larges, faudrait pas retomber dans l’embarras. Les informations sur l’étudiant pleuvent. Une déclaration se fixe sur tes neurones. T’aimerais creuser autour de son adoption, mais le retournement de questions t’en empêche. Calqué sur le même modèle, tu entames ta présentation en lâchant enfin ses mains. « Je suis française. J’étudie la psychologie. Mon rêve serait d’avoir mon cabinet et que je sois classée parmi les meilleurs thérapeutes de Boston. J’divise mon temps entre mes études et mon fils. C’est pas évident, mais avec l’aide de mes proches, j’m’en sors. » Les pâtisseries vous sont glissées devant vous, ainsi que vos boissons chaudes. Les odeurs sont divines. D’ailleurs, tu plonges ton nez vers ton café pour en humer les arômes. « Comment as-tu appris que tu n’étais pas l’enfant de tes parents ? Ça doit être un choc .. Ils t’ont menti toute ta vie, tu dois le vivre comme une sacrée trahison » La pointe de ton croissant décrochée, tu la guides à ta bouche et l’enfournes avec gourmandise. Tu mâches et reprends sans avoir eu l’temps d’ingurgiter «  Mh ça signifie que tu as peut-être des frères et soeurs ailleurs .. Enfin, tu es fils unique en ce moment ? »

C’était réel, les femmes qui ont donné naissance sont les plus belles. Elles ont travaillé pendant 9 mois pour donner naissance à un nouveau-né. Comment elles ne pourraient pas être belles ? enfin, c’est ton point de vue. Tu savais que tout le monde n’était pas dans le même respect que toi. La conversation tourna bientôt sur ta situation sentimentale. Tu parlas rapidement d’une perte, sans réellement lui en dire plus. T’avais pas envie de lui parler de ton deuil pour un premier tête à tête, ça ne serait pas le plus agréable. Elle posa une question plus générale et tu lui donnas quelques informations basiques sur ta personne. Bon le fait que tu sois adopté est clairement sorti tout seul de ta bouche mais peu importe. Tu lui retournas la question, approuvant de la tête à ses mots. « eh bien, tu as beaucoup d’ambition, j’espère que tu réussiras. Je me doutais du côté français grâce à ton accent » dis-tu en remerciant d’un signe de la tête la serveuse qui arriva avec votre commande. « je suis sûr que tu fais ça parfaitement » jongler entre ses études et sa vie de mère. Après, tu ne la connais pas plus que cela mais à première vue, ça semblait être le cas. « par hasard si on peut dire, je m’en doutais depuis plus jeune comme j’étais très différents de mes frères et sœurs… mais je me voilais la face » non pas que tu en voulais à tes parents. Ils t’ont toujours traité comme leurs fils, bien que ça soit une éducation stricte. « je ne vois pas ça comme une trahison, je me demande surtout pourquoi on m’a abandonné à ma naissance. Après tout, ils m’ont élevé comme leur fil et je n’ai manqué de rien » dis-tu en haussant les épaules. « peut-être que j’ai des frères et sœurs ailleurs » tu ne savais pas encore si tu voulais le savoir ou pas. T’es encore en réflexion. Tu croquas dans ta viennoiserie, appréciant la cannelle. Une gorgée de ta boisson par la suite, la faim se réveilla bien vite.

Tu vois, tous les pfo ne sont pas des êtres hautains. Jael est l’exception ou alors peut-être qu’il te préserve et qu’il a pitié de toi. Peut-être qu’il pourrait ne faire qu’une bouchée de toi. Il doit le sentir que t’es quelqu’un de sensible. Il a déjà capté ton accent qui venait d’France. La curiosité se mêle par la suite. Impossible de tenir ta langue. Elle voulait pas tourner sept fois, en tout cas, c’est ton cerveau qui lui a indiqué d’parler, notamment de cette histoire d’adoption. C’est un sujet qui ne te regarde pas, mais s’il a posé ça sur la table, c’est que son inconscient avait envie que ça sorte. À l’image d’une psy de comptoir, tu feras ce que tu peux avec les moyens du bord. S’il a envie d’se livrer, qu’il le fasse, ça restera entre vous deux, t’espères qu’il le sait. Tu hoches la tête positivement. C’est ta ponctuation à chacune de ses phrases, comme pour lui dire, tient bon mon gars, je suis là. Sauf que t’es pas du tout formé sur la question du secret d’famille. Ça doit forcément faire quelques dégâts, pourtant, Jael semble plutôt ok avec ça, c’est étrange. « Si tes parents biologiques te voyaient, ils se mordraient les doigts de t’avoir abandonné, mais après, peut-être qu’ils avaient leur raison, peut-être qu’ils n’auraient jamais pu t’offrir ce que ta famille actuelle t’a offert » Tu hausses les épaules et grignotes un peu plus le croissant qui n’ressemble plus à la forme qu’il avait initialement. « Tu comptes faire des recherches pour retrouver d’où tu viens ou t’as pas forcément envie de te lancer dans ça ? » C’était trop tentant. Ça te démangeait, encore une fois. Jael t’donne une miette et t’en veux toujours une autre d’plus, t’es trop gourmande. « Tu viendrais toujours d’Allemagne ou d’un tout autre pays ? Tu peux me zipper la bouche si je parle trop »

Margault était littéralement un être à part, il suffisait de voir sa manière de réagir pour le comprendre. Elle était loin d’être une fille ordinaire et ça te rendait curieux. Elle avait l’habitude de mettre les pieds dans le plat, cela se voyait à sa manière d’être. Tu parlais un peu de toi et la voilà déjà à vouloir te poser quarante milles questions. Tu le savais à la manière dont elle te regardait. Le point faible de Margault était certainement la curiosité, tu étais prêt à mettre la main à couper. Alors, tu parlais vite fait de ta famille sans entrer pour autant dans les détails. Tu ne savais rien de tes géniteurs, à part qu’ils t’avaient totalement abandonné. Tu sais aussi que tu as été adopté très très jeune dans un orphelinat en Suisse. Donc, tu imagines que c’est là-bas qu’on t’a déposer – mais cela ne veut pas pour autant dire que tu es Suisse d’origine. « je suis dans l’idée que si c’est le cas, ils auraient dû laisser une lettre pour m’expliquer. Ils ne sont pas obligés de me dire qui ils sont mais au moins pourquoi » du moins, t’aurais fait ça toi si tu avais été dans cette situation. « je ne sais pas trop encore si je veux savoir d’où je viens, je suis encore sous le choc » et tu veux déjà te reconcentrer sur toi. T’étais en chute libre et t’es en train de remonter peu à peu la pente… tu ne pouvais pas faire trop de chose en même temps, au risque de retomber plus bas encore. « tu poses beaucoup de question que je ne sais pas… peut-être que je ne suis pas Allemand » t’en sais rien en fait et pour l’instant, tu ne voulais pas le savoir. « et toi du coup, c’est quoi ta situation ? » parce que c’est beau de parler de toi, mais il y avait aussi elle dans l’histoire.