persoda

alone in my place, my heart is away

plus préoccupé ces temps-ci coda, tu dormais mal depuis plusieurs jours. depuis qu'elle était réapparue dans ta vie. elle. celle qui t'occupait l'esprit dernièrement. tu pensais y arriver, à tenir tes promesses pour l'oublier. mais il n'y avait rien à faire, tu restais bouleversé, la savoir dans la même ville que toi n'arrangeait pas tes affaires. en ce mois de novembre, tu profitas de ton jour de congé pour une balade sportive à l'extérieur, t'en avais besoin pour t'aérer l'esprit et tu avais donc demandé d'être seul. te dépenser était le seul moyen pour avancer, tu prévoyais même de tout quitter pour espérer aller mieux ailleurs. à vrai dire, tu te demandais si c'était la meilleure option. bref, tu traversas le parc en courant avant de t'arrêter sur l'herbe réaliser quelques tractions. il ne faisait pas encore trop froid donc vêtu d'un simple maillot et d'un short, tu repris ta course. mais absorbé dans tes pensées, tu ne la vis pas tout de suite elle. lorsque tu saisis vraiment qui elle était, tu t'arrêtas net presque haletant à quelques mètres d'elle. cependant, tu l'ignoras en t'élançant pour la contourner. sage décision coda.

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persoda

alone in my place, my heart is away

Ce jour-là, j'ai déposé la petite chez mon père et je suis allée me réfugier dans les bras de Soenn. Jusqu'à ce que la nuit s'empare de nous. Je repense à Coda, me demandant si j'allais le recroiser. Si j'allais devoir lui parler. S'il ne la pas fait, c'est qu'il n'en veut pas de mes réponses. Ce qui m'arrange. je déteste mettre des mots dessus. je veux m'éloigner du passé. des mauvais aspects. ce qu'il n'avait pas été, au fond. Avec une amie, nous sortons du squat pour aller manger quelque chose en ville. Nous sortons de l'allée secrète, je me mets à rire, ne faisant pas attention. Lorsqu'elle vient me taquiner, je viens à me reculer rapidement pour l'éviter. Je viens me cogner contre une personne, elle aussi en mouvement, ça fait mal. Rire aux éclats alors que je tourne ma tête, pour parler à la personne. " Je suis désolé, je vous ai pas... " Coda. Ici. Qui l'aurait cru ? Il me cherchait ? " vu... " les mots me manquent et les émotions submergent mon cerveau. le désorganise. J'ai envie de m'effondrer quand je le vois. J'ai le droit, Artémis n'est pas ici. Je résiste alors que je me perds dans son regard. " Coda... " comme si le destin en décidait autrement. qu'il se présentait à ma porte. Que fait-il ici ?

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alone in my place, my heart is away

tu n'étais clairement pas dans ton assiette et cette situation ne te plaisait pas, alors pour te changer les idées, t'étais sorti coda prendre l'air. ce qu'il te semblait être la meilleure solution, un effort physique pour te libérer de toutes les ondes négatives qui te submergeaient dernièrement. mais elle ne semblait jamais loin elle, comme si vous étiez amenés à vous recroiser éternellement dans cette ville pas si petite que ça. boston. l'autre solution serait de te casser ailleurs, pour demeurer loin d'elle. ce qui signifierait aussi d'être loin de ta famille. dans ce parc, tu revoyais celle qui hantait tes pensées, celle qui était responsable de ton état. tu n'avais pas envie coda de lui parler, voulant l'éviter coûte que coûte. tu ne désirais pas encore sentir la douleur qui te dévorait les tripes, pas aujourd'hui en tout cas. tu avais beau te concentrer sur autre chose, sa voix te ramena à elle. tu semblas hésiter un long moment avant de réaliser que tes pas te tirèrent vers elle. putain. alors complètement essoufflé, tu t'arrêtas, partagé entre l'envie de repartir et... — bonjour perséphone. la saluer. mais quel lâche coda.

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alone in my place, my heart is away

Dans mon cerveau, c'est Bagdad. Le bordel juste parce qu'il est sous mon nez. Que nos retrouvailles m'ont chamboulées. Que sa présence me rappelle à quel point mon passé était douloureux. et en même temps, à quel point je me torture. et j'en blesse les autres aussi. Lorsque mon prénom résonne au delà de ses lèvres, je me sens frémir. - Persie ? m'appelle-t-elle. Je quitte son regard même si j'ai l'inconfort qu'il me transperce. " Va au devant. Je te rejoindrais. " normalement. Mon regard essaie d'éviter l'inévitable. Passant par le sol avant de retrouver le sien. Qu'est-ce que je peux lui dire ? Je n'en sais rien. Alors mon regard se laisse captiver par cette goutte de sueur qui se glisse le long de son cou. Puis par un effet psychologique, mon regard vient deviner les dessins de ses muscles à travers son haut trempé. Comme si la respiration me manquait, je commence à respirer plus fort. " Tu vas bien ? " depuis la dernière fois. il était dans un tel état que j'en ai eu peur. de lui. de son état à ce moment-là. j'ai encore l'espoir qu'il ne sera pas aussi violent oralement à chaque fois que je le croiserais. Mes lèvres se tordent, intimidé par sa présence, mon regard s'accroche au sien. " Tu habites dans le quartier ? " si toutefois, je dois me préparer à éviter un endroit précis, que je sache où.

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en plus, comme la dernière fois, elle n’était pas toute seule. que cherchais-tu coda réellement ? à t’attacher au passé encore pour mieux te faire mal ? souffrir encore ou de recroiser son regard qui faisait battre ton cœur ? tu étais perdu coda, tu te dressais devant elle comme un chiot qui attendait d’être caressé. toujours aussi faible lorsqu’il s’agissait de persie. pourtant l’envie de partir était grande, pour reproduire ce qu’elle t’avait fait. à son tour d’être détruite comme elle t’avait détruit. tu ne réalisas pas tout de suite qu’elle t’étudiait du regard après que son amie soit partie. qu’elle mettait du temps à te répondre alors que des gouttes de sueur te perlaient le visage, à cause de l’effort. tu humectas tes lèvres un bon moment avant de savoir quoi lui répondre. — comme un jour de parloir. j’ai l’impression de retomber en arrière quand je te vois. même si sa présence te perturbait, tu te rapprochas d’elle. — alors bien, je ne sais pas si c’est le bon mot. puis tu souris à sa question suivante. — non mais j’aime courir ici. pourquoi ? tu plissas des yeux, encore essoufflé. tu essayais de te rappeler comment et à quel moment elle était entrée dans ta vie.

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pourquoi se faire du mal ? vu sa réaction de l'autre fois et le fait qu'il avançait que c'était de ma faute s'il était retourné en prison, je ne suis que cruauté à rester ici. mais je ne peux réprimer la réaction naturelle de mon corps qui se captive de ses quelques gouttes sur la peau. Il est beau, hein ? Mes lèvres s'étirent entre un sourire et une grimace. Rappel de mon entêtement à m'accrocher à lui quand il est parti en prison. et de cette chaleur que nous vivions tous les deux à nous retrouver. Au final, c'est une réponse mitigée mais ce n'est pas comme si je m'attendais à ce qu'il me pète son bonheur au visage. même si je lui souhaitais... d'être heureux. Que pouvais-je répondre à cela ? Qu'il se rapproche encore plus, ne fait que me couper la chique. Sa présence. Plus il se rapproche, plus je me soumets. " Pour savoir si je vais encore te croiser. Je vis... ici. " sans préciser que nous étions à quelques mètres du passage qui menait au squat. cette ancienne serre abandonnée dont le batiment offrait encore du caché au parc. mes yeux quittent son regard pour se perdre à nouveau. pour le regarder. pour imaginer le chemin de cette goutte de sueur sous son haut. " Tu es... seul ? " je questionne, en parlant de ce qui semble être son footing matinal. mais on sait bien le fond de ma pensée. ce n'est pas le vrai but de ma question.

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au fond, tu connaissais ta place. en restant loin d'elle et pourtant coda, tu effectuais le contraire, comme irrémédiablement attiré par elle. maintenant que tu savais qu'elle était dans le coin, tu tentais de t'en tenir le plus loin possible. mais tu ne contrôlais plus rien dès que sa présence t'électrisait. elle avait été ce putain d'aimant qui t'avait maintenu en vie dans une période sombre de ta vie, lorsque tu passais tes journées dans une cellule. alors oui, en dépit de tout le mal qu'elle avait causé, elle restait cette bouteille d'oxygène que tu ne parvenais pas à t'en défaire. — ah... t'en perdais ton latin toi aussi. — c'est noté. tu inspirais encore bruyamment, gonflant tes pectoraux pour réguler ta respiration. à vrai dire, tu ne savais pas trop quoi lui répondre. une partie de toi voudrait que tout redevienne comme avant, l'autre souhaiterait n'avoir plus rien avoir affaire à elle. et l'étonnement se lit dans tes yeux lorsqu'elle t'interrogea, son attitude te surprit étant donné qu'elle semblait effrayée en te revoyant la première fois. tu avais été dans tous ses états, ce qui se comprenait. — non, enfin oui... elle te perturbait et tu prias qu'elle ne vit rien de ton trouble, tu n'étais pas techniquement seul... elle était là, et souvent dans ton esprit. — au fait... comment va-t-elle, artémis ? c'est un joli nom. tu te trituras les mains, mal à l'aise. t'avais envie de savoir mais en même temps, non. si elle avait une bonne raison de te cacher son existence.

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Sa réaction ne me surprends pas. Il note ? Pour ne plus à venir par ici ? Une part de moi est déçue. Il m'en veut à ce point ? Et plus j'y pense, plus ça me fait mal. Il ne m'aime plus. Il me déteste. Je ne sais pas si c'est forcément mieux. Je me laisse envahir par l'odeur de sa sueur. de son souffle qui vient frapper ma peau. L'ambiance est différente de nos retrouvailles. Il est moins prêt à me mordre. Je me sens plus sereine. Au contraire, je me sens implacablement désireuse de me rapprocher de lui. Je secoue la tête positivement lorsqu'il me réponds. Il semble seul. Cette situation est si bizarre. Un mélange de pleins d'impressions. de sentiments contradictoires. Lorsqu'il vient à reprendre, un petit "hm?" s'échappe de ma bouche, me déconcentrant de ce torse pour le regarder plus directement. " Artémis ? " je m'interroge. Je suis surprise qu'il s'intéresse à elle. " Elle va bien. Elle est à la crèche. Mais... " En fait, je ne vois pas pourquoi il se braque sur elle. comme la dernière fois. " pourquoi tu t'intéresses autant à elle ? je t'ai déjà dit qu'elle n'a rien à voir entre toi et moi... " et puis... une part de moi est un peu jalouse. Qu'il s'intéresse autant à elle. Et j'ai du mal à cacher ce sentiment sur mon visage.

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en réalité, tu te retenais fortement pour ne pas la toucher, alors tu semblais aussi fermé qu'une coquille. si elle t'avait blessé dans le passé, qui te dit qu'elle ne recommencerait pas coda ? honnêtement, son retour t'avait dérouté et malgré le fait qu'elle te donnerait pas davantage d'explications sur sa disparition, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être soulagé de la savoir toujours en vie et qu'elle ne soit pas en train de te repousser. bon sang coda, tu n'irais pas prendre encore le risque de morfler à cause d'elle. que tu viennes de sortir de prison ou à boston, elle était douée pour t'aveugler. t'attirer dans ses filets, ce qui expliquerait pourquoi sa présence te faisait toujours autant d'effet. alors pour garder l'esprit clair, tu lui demandas des nouvelles d'artémis. songeur aussi quant au possible lien que tu aurais avec elle, mais la brune te répéta que l'enfant n'avait aucun rapport avec toi. tu ne réalisas qu'à ce moment qu'il n'y avait uniquement une autre possibilité, qu'elle l'aurait eue... avec quelqu'un d'autre. tu blêmis soudain, conscient d'avoir fait complètement fausse route ou d'ignorer volontairement la vérité pour ne pas avoir à l'affronter. tu évitas maintenant son regard, c'était trop dur de la regarder. d'admettre qu'elle s'était jouée de toi... tu te penchas sur le côté, mains sur les genoux. putain c'était pas le moment de défaillir coda, pas le bon moment. puis tu te ressaisis d'un coup, limite déconnecté. — j'espère qu'elle te rend heureuse perséphone... je... comprends mieux pourquoi tu es partie, j'espère que ton... son père s'en occupe aussi bien que toi. t'avais évité de justesse le mot compagnon. après quatre années, tu ne serais pas étonné qu'elle avait refait sa vie. t'avais été stupide à son sujet sur toute la ligne coda.

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J'étais inquiète de l'intérêt qu'il pouvait lui porter. Et la jalousie qui me tranportait n'aidait pas du tout. Il ne cesse de concentrer un bout de notre conversation à son sujet depuis la dernière fois et aujourd'hui. Alors je tiens à éclaircir, comme je le crois, la situation. Ils n'ont aucun lien. Sa réaction me surprend. Comme s'il venait de rétablir une certaine vérité en lui. Je me demande ce qu'il a bien cru. Je suis déjà sortie de ma contemplation pour me concentrer sur lui, son ressenti. Sa réponse vient à me perturber au plus haut point. Ces mots ne sont pas du tout logique dans le sens que je connais. Je ferme les yeux quelques secondes, lâchant un soupir : " Euh ... oui, il s'en occupe bien. Forcément... c'est son devoir. Et oui, elle me rend heureuse. Je l'aime. Mais... son père n'a pas à s'occuper de moi. Je suis indépendante, je n'ai pas besoin de lui. Et ... ce n'est pas à cause d'elle que je suis partie. C'est... autre chose. " Je me rapproche et voyant dans l'état qu'il était, je me sentais un peu inquiète. j'ai l'impression que ça tourne un peu trop dans le cerveau du blondinet. Je pose ma main sur sa joue pour qu'il me regarde droit dans les yeux. " ça va aller, Coda ? tu veux que j'appelle les secours ? " je scrute son visage, essayant de comprendre la source de son mal. Je n'aimais pas le savoir dans cet état.

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