Une soirée comme une autre, besoin de sortir te vider la tête. Ça faisait bien longtemps que tu ne l’avais pas fait, bien trop occupé par tes études et ton travail. Tu avais repris contact avec Hera, ton ex, celle qui hantait encore parfois ton esprit. Pourquoi tu avais fait ça ? C’était une bonne question, et tu n’avais pas de réponse. Ce besoin de la revoir, de l’entendre, de lire ces messages. Mais finalement, à quoi ça te menait ? A part te replonger dans le passé, un passé dont tu devrais faire une croix dessus. Tu avais enfilé des vêtements basiques, ton regard se promenait sur ta montre, il était temps que tu y ailles, retrouvant des personnes dans cette boite. Ton conducteur t’amenait jusqu’au lieu de rendez-vous, ainsi, ça t’évitera de reprendre le volant après avoir bu quelques verres. Une clope entre tes lèvres, ton regard qui se posait sur les personnes qui se trouvaient à l’extérieur. Tu retrouvais plusieurs amis, échangeant quelques mots, le temps de fumer. Tu partais en leur compagnie au sein du bâtiment, direction le bar, la soirée ne faisait que de commencer. Ton regard qui se promenait sur ces nombreuses femmes, dansant sur cette piste de danse. Tu portais le verre à tes lèvres, buvant quelques gorgées de ton liquide. Ton regard se posa sur cette femme, celle que tu devais oublier, mais elle n’avait pas l’air dans la meilleure des positions. Cet homme qu’elle repoussait, qui revenait toujours, se frottant à elle. La colère qui te montait, tu descendais sur la piste, l’attrapant par l’épaule, le regard noir. « Lâche-là, tu n’as pas compris qu’elle te disait non ? » le ton froid, la colère qui montrait petit à petit. « Tu dégages, c’est ma femme. » soufflais-tu, attrapant rapidement Hera par la taille, pour l’amener près de toi.

nuit censée être torride qui s'enlise dans la déception. le regard sombre qui dévie de chaque désir manifesté à son égard. l'humeur joueuse qui dépérit, les minutes qui filent et l'envie de déserter les lieux qui se manifeste. pouvant percevoir l'envie malsaine des prédateurs qui ne cessent de la regarder. le corps qui entame une danse sensuelle, sourire ravageur à destination de son amie qui l'accompagnait sur la piste de danse, aveugle à l'avidité masculine. des mains viriles qui empoignent sa taille à plusieurs reprises, la forçant à s'avancer vers celle qui pouvait encore la sortir de ce piège qui se refermait lentement sur elle. amitié versatile, la brune qui lui envoie un désolé de ces lippes mensongères avant de s'éclipser dans les bras d'un jeune inconnu. prisonnière d'un dessein dont elle n'en était plus le maître. pantin d'un homme qui s'évertuait à partager son espace vital. — touche moi encore une fois et je te priverai de ton droit de paternité. la voix grogne. noirceur qui s'accroit dans ces iris, dernière menace profanée à son encontre. elle commence à prendre peur lorsqu'il tente une nouvelle fois, la crainte s'évapore lorsque sa voix familière lui parvient. son bras qui lui attrape la taille, ne relevant pas le terme "ma femme", beaucoup trop secouée par ce danger imminent. — merci elle souffle, sourire rassuré qui fend ses lèvres pour venir posséder la joue de dwayne. je ne savais pas qu'on était mariés toi et moi. taquinerie qui apaise l'atmosphère. le suivant volontiers jusqu'au bar. d'humeur à se resservir à boire.  

Qui aurait crû que tu allais tomber sur cette jeune femme. Oui, celle qui hantait encore et toujours ton esprit, une séparation sans explication. Tu n’avais rien vu venir, et malgré le sourire que tu gardais sur tes lèvres, tu avais un peu souffert. Donner ta confiance, ce n’était pas souvent et ça n’avait rien donné. La preuve, tu lui parlais encore un peu, mais ce n’était plus comme avant. Elle avait continué sa vie, sans toi et malheureusement, tu avais dû faire la même chose. Alors quand ton regard s’était posé sur elle, tu n’avais pas réussi à te détacher d’elle, surtout quand tu voyais cet homme. Tu ne comprenais pas ce genre de mec, à coller et à être lourd, ça te désespérais. Sans réfléchir plus longtemps, tu avais décidé de t’interposer pour l’aider. Pourquoi ? Tu aurais pu continuer ta soirée de ton côté, mais non, sans attendre plus longtemps, tu avais traversé la salle pour arriver à sa hauteur. Les paroles froides et cinglantes, il n’avait pas intérêt de te répondre, car la colère prendrait le dessus. « De rien. » laissais-tu glisser entre tes lèves. Tu allais retourner auprès de tes amis, mais sa phrase te fit sourire. « C’était simplement pour t’aider. » haussant les épaules. Finalement, tu repris ton chemin près du bar, elle à tes côtés, commandant ton verre, la laissant prendre ce qu’elle voulait, payant la tournée.