with @Tristan Deslieux
23.09.2022 - city center appartement de Hope

les bras remplit de courses, je rentre après une journée éreintante. mon but : tout ranger dans le frigo, prendre un bain bien chaud et faire réchauffer le repas avant que tu ne rentres. qui aurait cru que Hope Kennedy se sente chanceuse, heureuse et épanouie dans cette routine. j'ai toujours eu peur des habitudes. peur quelles ne m'emprisonne, peur de m'en lasser. c'est pour cette raison que mes relations n'ont que très peu durée. parce qu'il arrivait toujours un moment où je commençais à prendre des habitudes avec l'autre et c'était mon déclic pour m'en aller. seulement avec toi tout est différent. j'aime nos soirées pizza/film du mardi. j'aime diner avec toi chaque soir où notre emploi du temps nous le permet. j'aime me coucher toutes les nuits à tes côtés. on installe notre petite routine à deux et pour la première fois de toute ma vie, je n'ai pas envie de fuir. souriante à cette pensée, je me fais couler un bain avant de sortir de l'eau brulante et de m'enrouler dans une serviette. j'enfile un petit short et décide de fouiller dans tes affaires pour récupérer un de tes t-shirt de la fac que je met à même ma peau. ton odeur mélanger à la lessive, c'est ce que j'aime le plus sentir. j'entends soudain la porte d'enter s'ouvrir. c'est toi ou Harlow mais ça m'étonnerait que le beau brun ne rentre si tôt, c'est plus un oiseau de nuit que le genre à rentrer pour l'heure du repas. je me dirige donc vers l'entrée où je te vois poser tes affaires. « dommage, tu viens de louper la meilleure partie. j'étais dans un bon bain » petit clin d'oeil avant que mes mains ne viennent s'enrouler autour de tes épaules et que je dépose doucement mes lèvres contre les tiennes.

Il a passé une plutôt bonne journée. Une journée très chargée, durant laquelle il s'est à peine arrêté de bosser, mais ces sont encore les journées qu'il préfère. Quand son emploi du temps professionnel à des moments de creux, il est libre de réfléchir, de penser et, ce n'est pas nouveau, penser ne lui réussit pas forcément. Quand il pense trop, d'autant plus lorsqu'il se trouve dans des lieux aussi imprégnés de la présence de Flynn, tous ses souvenirs reviennent en rafale et lui font l'effet d'un énorme coup de poing reçu en plein ventre. Son ami lui manque toujours terriblement. Il ne s'est pas encore fait à son absence, une absence immédiate, irrévocable et désormais éternelle. Il ne reverra jamais Flynn, ne ré-entendra jamais le son de sa voix. C'est cette pensée glaçante qui l'étrangle toujours et qu'il s'efforce donc de ne pas raviver trop souvent. Il ne peut pas fuir sa tristesse, pas quand elle colle à sa peau, mais il essaie de la dompter, de la tolérer et cela, il n'y parviens jamais aussi bien qu'en présence de Hope. Et, justement, il s'apprête à la retrouver. Il a quitté le boulot dès qu'il a pu, prenant la route avec envie. C'est l'une des nombreuses choses qu'il aime dans le fait de vivre avec elle. L'impatience de regagner son chez-lui, même s'il ne considère pas vraiment l'appart de Hope comme tel. Il n'empêche que c'est le lieu où elle se trouve, le lieu où il est auprès d'elle et ça suffit à son bonheur. Tant qu'elle est là, il se sait capable d'être bien strictement n'importe où. Il gare sa voiture en bas de l'immeuble et presse le pas jusqu'à la porte, ressentant une montée d'énergie à la pensée de ce qui va suivre. Il n'a pas d'attentes particulière pour ce soir. Là encore, tant qu'il est avec sa petite amie, il sait qu'il passera forcément un bon moment. Ouvrant la porte de l'appart, il a à peine le temps de la refermer et de se délester de sa veste et de son sac que Hope apparaît dans son champ de vision. Sa seule apparition suffit à plaquer un sourire chaleureux sur le visage de Tristan. « Dommage, tu viens de louper la meilleure partie. j'étais dans un bon bain » il fait entendre un petit râle plaintif, entrant dans son jeu. Elle entoure ses épaules avec ses bras et il passe les siens autour de son torse, l'attirant un peu plus contre lui tandis qu'elle l'embrasse. Il répond avec plaisir au baiser, le prolongeant avec gourmandise. Un baiser tendre, régulier. Lorsqu'il détache ses lèvres de la sienne, il lui donne dans la seconde un autre petit baiser plus rapide avant de reculer un peu son visage. « J'en prendrais un plus tard » de bain, s'entend. Peut-être. « Mon petit doigt me dit que j'aurais pas à faire grand chose pour te convaincre de m'y rejoindre. » Et son petit doigt est très futé, il se plante rarement.

@Hope J.F. Kennedy

with @Tristan Deslieux
23.09.2022 - city center appartement de Hope

j'ai envie de créer des souvenirs avec toi. j'ai envie de fonder une famille, d'apprendre à vivre à tes côtés. j'en suis certaine. j'ai jamais été aussi heureuse que depuis que toi et moi on s'est donné une nouvelle chance. j'ai été bien avec d'autres personnes, mais jamais autant que quand tu es avec moi. je crois que je ne peux tout simplement pas être moi-même si tu n'es pas là. ça a été dur de me l'avouer à moi-même, ça a été compliqué d'accepté que finalement je te voulais pour les bonnes raisons et que ma vie était avec toi. tu es l'homme de ma vie, je veux passer le reste de mon existence avec toi et cette fois, je n'ai pas peur de le dire, de me le dire. je suis passée ce soir chez ton traiteur préféré, je nous ai pris de super lasagnes bien crémeuses et de la mousse au chocolat pour le dessert. j'ai hâte d'ouvrir une bouteille de vin pour nous servir un verre et de m'installer sur le canapé dans tes bras. à peine arrivé que je te saute dessus, mes bras autour des tes épaules pour venir embrasser tendrement tes lèvres. « mh mh t'auras pas besoin de me supplier, juste de me le demander une fois et je serais prête pour t'accompagner » j'ai toujours eu un grand appétit sexuelle, je ne m'en suis jamais cachée. avec toi c'est facile, on a toujours envie l'un de l'autre et comme on est très souvent seul dans l'appartement on peut se laisser aller. je t'embrasse une dernière fois avant de relâcher mon étreinte et de sautiller vers la cuisine. « j'espère que tu as TRES faim. parce que je suis passée chez le traiteur » oui parce que comme tu le sais si bien, je ne sais absolument pas du tout cuisiner. je sais faire des lasagnes mais là j'avais pas le temps et des croque monsieur. c'est tout. la dernière fois que j'ai essayé de cuisiner, Mikke a testé mon plat et il a été malade toute la nuit. puis vu sa tronche au moment de déguster, je crois que c'était pas incroyable. je ne suis clairement pas bonne à marier. et pourtant t'as l'air de vouloir quand même faire un bout de chemin avec moi. complexe d'abandon que j'essaie de contrôler, je me retiens très souvent de te demander si tu peux me promettre de passer le reste de ta vie avec moi. je ne voudrais pas te faire fuir. « du coup on a deux énormes plats de lasagnes et de la mousse au chocolat » ouais toujours en prendre deux. toi tu manges beaucoup mais tu fais aussi énormément de sport et moi je bouffe pour deux mais me dépense au boulot.

« mh t'auras pas besoin de me supplier, juste de me le demander une fois et je serais prête pour t'accompagner » un sourire étire les lèvres de Tristan « je sais bien, t'es incapable de me résister » qu'il lâche, taquin. Ils se retrouvent bien là-dessus. Il n'est pas davantage capable de lui tourner le dos. Il reviens toujours vers elle, quoi qu'il arrive. Pour ce qu'en pense, il n'y a pas d'autres choix qu'elle pour lui. En fait, ce n'est même pas un choix. Si c'en était un, il se serait peut-être engagé sur une route moins tortueuse, plus facile. Ce n'est pas les occasions qui ont manqué pour ça et il sait qu'il en va de même pour elle. Qu'elle en a eut des paquets, des occasions d'être heureux sans lui. Mais au final ils sont à nouveau ensemble et il s'en félicite car il ne se sent jamais entier qu'auprès de Hope. C'est comme ça, c'est tout. Elle est faite pour lui et lui pour elle. Il ne veut plus admettre d'autres vérité que celle-là. Elle l'embrasse à nouveau et il continue de sourire contre ses lèvres. Il la laisse s'échapper ensuite, mais pas bien loin. Il la suit quelques secondes du regard alors qu'elle sautille vers la cuisine avant de lui emboiter le pas, ne laissant pas beaucoup de distance physique s'insinuer entre eux deux. « j'espère que tu as TRES faim. parce que je suis passée chez le traiteur » il acquiesce. Ouais, pour les petits plats fait maison, Hope n'est pas la première, ni même la seconde, la troisième, ou encore la quatrième. Peu importe. Les traiteurs c'est bien aussi. « du coup on a deux énormes plats de lasagnes et de la mousse au chocolat » c'est tout elle. Elle ne lésine pas sur la nourriture et lui non plus, d'autant qu'il s'est à peine posé pour manger ce midi.  « C'est parfait » qu'il commente et histoire d'appuyer cette déclaration, son ventre choisit ce moment pour émettre un grognement significatif. Ouais, il est vraiment temps qu'il avale quelque chose. « Ca t'ennuies si on perd pas de temps pour se mettre à table ? » Question posée pour la forme. Il doute très fortement que cela puisse la contrarier.

@Hope J.F. Kennedy

with @Tristan Deslieux
23.09.2022 - city center appartement de Hope

air faussement choquée qui se dessine sur mon visage, je viens rapidement l'effacer avec un sourire.  « j'crois que t'as trop pris la confiance toi » mais t'as pas tort. je suis incapable de te résister et il semblerait que mon principale problème dernièrement est que je t'aime beaucoup trop. je m'en suis aperçu un matin en me rendant compte que je n'avais qu'une hâte : celle de vite rentrer chez moi te retrouver. impossible pour moi de laisser une trop grande distance physique entre nous quand tu es dans les parages. comme un petit pot de colle, j'ai besoin de toi à mes côtés. fière de tout ce que je nous ai acheté pour notre soirée en amoureux, je te fais un petit teaser de ce qui nous attend.  « j'ai ultra faim » surtout quand il s'agit de la nourriture que je n'ai pas cuisiné. je crois qu'il faut s'avouer vaincu, c'est peine perdu pour moi, je ne saurais jamais faire à manger. faut croire que c'est pas un truc qui te gêne vraiment, puisque t'as quand même accepté de te remettre avec moi. encore un de mes nombreux défauts sur lesquels tu fermes les yeux. j'enfourne le premier plat, parce que ça je sais le faire, en évitant de me cramer les mains et je me retourne vers toi. « le temps que ça réchauffe et c'est bon » sort de la salade du frigo, la met dans un saladier et recouvre de sauce déjà tout prête. « tu peux mettre la table mon coeur s'il te plait » j'aime notre dynamique, nos moments de vie privée, même ceux là. j'imaginais pas que pourrais me satisfaire de ça, simplement de ça. moi qui imaginais que je terminerais ma vie à papillonner et à sortir en boite pour assouvir des pulsions irrépressible. mais tu me donnes envie de me complaire dans notre vie à deux. je crois que je pourrais accepter d'emménager dans la maison que tu fais construire actuellement si tu me le demandais. au final il me reste quoi ? un ou deux ans d'études et ensuite j'aurais terminé. et je veux que pendant mes absences en mission tu sois dans dans notre chez nous, bien, attendant mon retour. je te regarde faire et je me mets à sourire toute seule. mon dieu si tu savais à quel point je t'aime Tristan.