kiana | moment intime. Uun court instant dans lequel tu te délectes de cette ambiance spirituelle. légèrement mystérieuse. la présence de cet astre lunaire accentuant davantage la mysticité des lieux. trouvant enfin le réconfort et l’apaisement que tu cherchais depuis bien longtemps. endroit calme et paisible. loin de toute cette agitation juvénile. loin de tout ce vacarme tumultueux qui martelait ton crâne depuis quelques semaines. tu n’es plus capable de réfléchir. ni de méditer. juste profiter de l’instant présent. le savourer comme si c’était le dernier. fuir les problèmes. les entasser et les enfermer dans un coin de ton cerveau. verrouiller cette partie et ne plus jamais y songer. allongeant ton corps dans cette eau abandonnée à cette heure tardive, prenant la forme d’une étoile de mer, tu fermais lentement tes paupières. transposée dans un autre monde. dans un monde qui n’appartient qu’à toi. bruits secs qui te font revenir à la réalité. le corps qui sursaute légèrement. le visage qui se relève immédiatement face à cet inconnu debout en face de toi. les rétines décontenancées, ton corps camouflé par la noirceur de la nuit. tant qu’il demeurerait dans l’eau... — on a eu la même idée non ? tu balances sans gêne, sourire amusé qui éclore sur les lèvres, comme s'iel était une connaissance. alors qu'il n'en était rien.

Moment de pause. J'étais seulement de garde cette nuit. Libre mais pas totalement. Mon bip pas trop loin de moi, je faisais attention à ne pas rater un quelconque appel. Sachant que je n'arriverais pas à dormir, je m'étais dirigée vers la plage de Boston. Il faisait bon, pour la fin du mois. Et sans même que je ne sache comment, je m'étais retrouvé presque nue dans cette eau. Voulant profiter de ces derniers moments de "chaleur". L'eau était légèrement froide, mais cela me faisait du bien. Ca me réveillait. Ca me faisait vivre. J'étais vivante, encore sur terre. Mon regard totalement focalisé sur la lune je n'avais pas vu la présence d'une autre personne, jusqu'à ce celle-ci ne m'interpelle. Je la regardais et me retrouvais face à une belle blonde. Il faut croire. Dis-je tout en riant. Cela ne me dérangeait pas de partager ce moment avec une autre personne. C'est la pleine lune ce soir ou quoi ?

@Toni Lucchesi

hrp : me suis permise

@Kiana Malacki | fraîcheur nocturne à peine ressentie. rappel constant lorsque les vagues viennent effleurer son épiderme. la grande tasse qui camoufle son corps libéré de tout tissu. persuadée d'être seule avec l'astre lunaire jusqu'à ce que sa voix la fasse sursauter. prise de court. un corps d'ève qui avait également décidé de se rafraichir les idées. nuit ensevelie par les astres étincelants, propice aux échanges et nouvelles rencontres. — ça m'en a tout l'air. les kelpies seront peut-être aussi au rendez vous ce soir elle informe ce visage méconnu, douceur d'un sourire qui naît sur les lèvres, voix posée. confrontant son univers atypique avec le sien. — tu viens souvent te baigner nue le soir ? besoin de te changer les idées ?

La fraicheur de la nuit se faisait sentir, mais cela ne me dérangeait pas plus que ça. Encore moins la fraicheur de l'eau. Au contraire, cela me faisait un bien fou. Le froid traversa tout mon corps et je me sentis complètement vivante durant ce laps de temps. Que quelqu'un me voit m'importait peu, car j'avais tout simplement envie et besoin de me retrouver avec moi-même. Mais c'était perdu car je fis la rencontre d'une autre femme. Et du peu que je pouvais voir, elle était très jolie. Ou les sirènes aussi... Bien que nous sommes déjà là toutes les deux. N'est pas déjà un signe ? La jeune fille semblait aussi jolie qu'une sirène. Tu ne vas pas le croire, mais non, c'est la première fois. Mais si elle me disait qu'elle était une habituée, il se pourrait que je revienne aussi. Juste pour elle et sa beauté. Je lui souris, fascinée par sa beauté. Mes idées sont changées je crois bien. Et je peux la remercier pour cela.

@Toni Lucchesi

@Kiana Malacki | — ou une sirène oui... les charnues qui s'étirent davantage. inconnue qui semblait ne pas prendre la fuite face à l'étrangeté de son esprit atypique. son visage à peine éclairé, voile qui se dévoilait lorsqu'elle s'exposait face à la beauté lunaire. beauté qu'elle pouvait contempler face à elle. traits exquis qui se dessinaient, lui révélant cette féérie qu'elle ne pouvait qu'admirer. — y'a jamais personne à cette heure-ci, si jamais l'expérience te plait. et que tu aimerais la retenter... elle lui révèle, laissant l'eau entrer en contact avec son dos. exposant une partie de son intimité sans même songer aux opales curieuses qui pourraient se délecter de ce spectacle. — fais comme moi. tu verras ça vide la tête...

J'en prends note. Lui répondis-je alors qu'elle m'annonçait qu'il n'y avait personne à cette heure-ci. Je déduisais qu'elle venait régulièrement ici. Mais surtout, je me demandais si je pouvais prendre cela comme une invitation. Je la vis alors se mettre sur le dos, et sans même le vouloir, je me mis à regarder son corps. Ce n'était pas bien, mais c'était plus fort que moi. Je ne savais pas comment prendre tout cela venant de la jeune fille. Est ce qu'elle me provoquait ? Ou était-elle juste pas pudique du coup ? Je fis donc la même chose, tout en me mettant proche d'elle, à regarder le ciel étoilé que nous offrait cette pleine lune. Et tout en observant ces astres, je cherchais sa main, et une fois trouvé, je pris le risque de la lui prendre et la serrer dans la mienne. Un nouveau contact de fait.

@Toni Lucchesi

@Kiana Malacki | le corps qui se détend, se délectant de cette atmosphère presque à la limite du féerique. derniers mots échangés avant qu'un silence s'installe. loin d'être gênant. ni oppressant. parfait pour laisser place à la découverte de ces deux âmes en quête d'affection. légère décharge qui se propage lorsque ses doigts sont attrapés. sa main devenue prisonnière de la sienne. et son visage légèrement étonné qui se tourne vers elle. son âme déjà éprise d'une autre, doucement en train de créer une faille dans son myocarde. un semblant d'intérêt pour un être qui n'était pas son petit ami. alors elle laisse échapper un sourire rassurant. avant de renforcer cette étreinte éphémère. — tu t'appelles comment ?

Le contact fait, je laissais le temps faire. Le silence ne me dérangeait pas. Encore moins dans ce genre de situation. Bien au contraire, je suis habituée au silence. Je trouve cela paisible, apaisant et mystérieux. Nous étions à Boston, et pourtant je n’en avais pas l’impression à cet instant présent. Loin de tout, j’avais l’impression d’être seule avec cette autre femme. Seules au monde, rien que toutes les deux. Et alors que le silence faisant son effet, elle me demanda enfin comment je m’appelais. Mon visage se tourna directement vers elle et je souris. C’est vrai qu’on ne s’était même pas présenté. « Kiana, et toi ? » Mon regard dans le sien, je l’observais.

@Toni Lucchesi

hj : j'suis pas mieux, désolée