tw: tentative de suicide

. A croire que l'hôpital est en train de devenir sa seconde maison, avant même celle qu'il est encore en train de faire construire. Peut-être qu'il aurait dut rester chez lui, ce coup-ci. Hope lui en a clairement fait la demande. Sauf qu'il la connaît et il a vraiment du mal à croire qu'il puisse faire plus de mal que de bien en la rejoignant ici. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, quand bien même il aurait un doute... L'idée de l'imaginer seule, immobile en train de patienter alors que son imagination s'emballe et la porte sur des chemins follement sombres... C'est trop lui demander. Il ne peut pas juste rester chez lui, même en conversant avec elle pour maintenir les sombres pensées un peu à distance. Peut-être qu'elle lui en voudra d'être venu en dépit de ce qu'elle lui a dit. Peut-être qu'elle le lui reprochera. Ou peut-être pas. Peu importe. Il se sent encore les épaules suffisamment solides pour encaisser sa réaction, quelle qu'elle soit. Elle lui a dit qu'elle veut être forte sans lui, qu'elle ne veut pas être tentée de prendre appui sur lui. Sauf qu'il ne lui laisse pas le choix. A quoi bon être forte seule lorsque la vie vous accorde le luxe de l'être à deux ? Même Hope pourra reconnaître ça.

C'est d'un pas franc que Tristan passe les portes de l'hôpital. Il est parti presque directement. Il était déjà dans sa voiture quand Hope lui a demandé de ne pas venir. Il a bien hésité un instant. Pas plus. Il lui a menti, a laissé entendre qu'il lui cédait, alors même qu'il était sur la route, le coeur battant, en proie à une vive agitation. Maintenant, il déboule dans le hall et s'attire quelques regards de gens visiblement surpris par l'énergie qui émane de lui, par l'angoisse placardée sur son visage. Il a juste besoin de la voir.

@Hope J.F. Kennedy

tw: tentative de suicide

je n'aurai jamais imaginé me retrouver à l'hôpital pour cette raison. j'ai parfois tendance à oublier qu'elle n'est jamais vraiment guérit.. que parfois elle peut retomber, que les down sont possible et que ce n'est peut-être pas la dernière fois. et ça me serre le coeur, ça me brise un peu plus de penser une seule seconde que je pourrais la perdre, ma meilleure amie, ma douce Marla. je fais les cent pas dans le couloir, regarde mon téléphone toutes les trois secondes, dans l'attente d'avoir une réponse de la bande, pour te répondre. j'ai voulu te prévenir parce que la blonde tu la connait, je ne m'attendais pas à ce que tu me tiennes compagnie pendant presque 25 minutes. les larmes aux yeux, je tente tant bien que mal de dénouer ma gorge, les mains tremblantes j'essaie de boire mon café. mais rien n'y fait, ni le temps, ni les mots des médecins qui viennent me donner quelques nouvelles ne calment mes angoisses. j'ai tellement peur de la perdre. on me dit qu'ils ne savent pas pour le moment si elle va s'en sortir et j'essaie de dompter la peur, comme je le ferais s'il s'agissait d'un patient. mais ça ne fonctionne pas, parce qu'elle n'est pas un de mes nombreux patients. elle est une des raison pour lesquelles je tiens le coup tous les jours, elle est un de mes rayons de soleil et je refuse qu'il s'éteigne. l'angoisse qui monte à mesure que les minutes passent. et quand tu me dis que tu es là je comprends pas tout de suite. je t'ai dis que je voulais pas que tu viennes, j'ai peur de ce que ta présence va me faire et pire encore, ton absence, ton départ. j'ai peur de me reposer sur toi, de voir à quel point ça me fait un bien fou que tu sois auprès de moi alors que je tente depuis des semaines de passer à autre chose et de te laisser t'en aller. alors quand je lève les yeux de mon téléphone et que je te vois, grand, fort et si beau, j'oublie tout les doutes que tu me faisais ressentir et je laisse les larmes couler le long de mes joues. je parcours les quelque mètres qui me sépares de toi avant de venir me planter devant toi, sans trop savoir quoi faire. la dernière fois que je me suis approchée trop près de toi, j'ai tout fait foirer et t'as refusé de me voir pendant trop longtemps. « je suis désolée » désolée de craquer aussi facilement, désolée de te faire venir ici alors que t'y étais il y a quelques jours à cause de ta soeur.

@Tristan Deslieux

tw: tentative de suicide

Il n'a pas fait un pas à l'intérieur du bâtiment que déjà il embrasse fiévreusement les lieux du regard, en quête de la silhouette qu'il repèrerait n'importe où, même noyée au beau milieu d'une foule. C'est une attraction pure, une réaction machinale de son corps face à la proximité du sien. Elle s'est logée en lui, tapie sous sa peau, et il commence à croire que tous les efforts qu'il pourra bien faire pour se soustraire à son emprise ne se solderont jamais que par des défaites. Et est-ce qu'il a seulement envie de goûter à des victoires, d'ailleurs, si le prix remporté par le vainqueur doit être de renoncer définitivement à Hope ? Non. Il ne veut pas dépasser tout ça. Il ne veut pas surmonter l'affection qu'il a pour elle, même si ce serait plus simple. Il ne veut pas renoncer à elle. Même si elle lui cause presque autant de chagrin que de joie. Même s'il devrait vraiment prendre sur lui pour s'arracher à cette espèce de tourmente à laquelle il doit être accro à ce stade. Pour l'heure, il opère une sorte de vide dans sa tête. Il place toutes ses pensées qui ne concernent pas directement Hope sur le bas côté. Il y reviendra plus tard. Il élude Riza (non sans culpabilité), de même ses projets pour la fin de la semaine, sa famille, tout. Tout à l'exception d'Hope. Il met quelques secondes (et c'est déjà trop, du moins tel qu'il le ressent) à la repérer et il se fige un instant alors que son regard s'aimante au sien. Il regarde les larmes couler sur ses joues, les digues se briser. Il ne se met pas à pleurer, mais son visage ne reflète que de la tristesse, que de l'affection, que de la sollicitude. Que de la peine et de l'amour, car c'est encore ce dernier mot qui s'y prête le mieux. Il l'aime bordel, même s'il devrait pas. Il l'aime tellement. Et elle lui brise le coeur. La voir ainsi, cela le fracture de l'intérieur. Elle le rejoins en quelques pas mais elle se fige une fois devant lui, marque une hésitation. « je suis désolée » il secoue légèrement la tête en la couvant de ses yeux bleus. Et puis il rompt la distance entre eux, l'attire dans une étreinte. Il l'enlace, la presse contre son corps, tâche de lui offrir un soutien. « Tu n'as pas à t'excuser » qu'il lui murmure. Il lui frotte le dos, est tenté de presser un baiser sur le sommet de sa tête mais il s'en retient. Il se contente de la garder contre lui, aussi longtemps qu'elle en aura besoin.

@Hope J.F. Kennedy

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comme un lion en cage, je tourne en rond. j'ai l'impression d'attendre le drame, d'attendre ce moment où on viendra me dire qu'elle a succombé et qu'elle n'est plus là. parce qu'une partie de moi commence à se préparer au pire, comme je le fais toujours parce que toutes les personnes que j'aime finissent par s'en aller. alors je préfère n'avoir aucun espoir que tomber encore plus bas. douce ironie compte tenu du prénom qu'on m'a donné à la naissance. dans ma tête, j'essaie d'anticiper tout les scénario possible. je me souviens d'ailleurs que Marla à un demi frère et je lui demande immédiatement de me rejoindre à l'hôpital. j'ai l'impression de devoir gérer mes sentiments, l'administratif et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que les médecins font en ce moment même, parce qu'au fond de moi, je reste un médecin. et ça tourne en boucle dans ma tête, les sentiments, la raison, les responsabilités.. je voudrais que ça s'arrête. et quand je te vois dans la foule, c'est comme si on me mettait dans une bulle. les sons autour de moi diminuent, les visages se troublent et il ne reste que toi parmi les gens. toi et seulement toi. alors je m'élance dans ta direction, parce que je n'ai qu'une seule hâte, c'est d'être à tes côtés. ton regard, ton odeur, tes mains, tout pourrait me calmer, tout ton être pourrait m'apaiser. et alors que je m'excuse, j'entends le son de ta voix et tes bras qui m'entourent, me font perdre un peu plus pied. je me laisse petit à petit aller à ton étreinte, mes bras qui se serre autour de ta taille alors que ma tête appuie contre ton torse. et je pleure, encore et encore, je laisse aller tout ce que je retiens depuis des heures.  « j'ai tellement peur qu'elle ne se réveille pas » je tente de respirer comme je peux avant le lever mon visage dans ta direction, ton souffle chaud contre ma peau.  « j'vais faire quoi si elle ne se réveille pas » comment j'ai fais pour ne pas voir qu'elle n'allait pas bien, pourquoi je l'ai abandonné.

@Tristan Deslieux

tw: tentative de suicide

Il sent qu'elle s'abandonne à son étreinte, qu'elle noue ses bras autour de lui, qu'elle s'accroche à lui. Et il se félicite mentalement d'être allé contre son souhait. D'être venu la trouver. Car dans les moments comme ceux-là elle a besoin de lui et il a tout autant besoin d'être là pour elle. Il n'a jamais été doué pour ce qui est de se détourner des gens en position de faiblesse, y compris ceux auxquels il n'est pas particulièrement attaché, et d'autant plus donc lorsque l'affectif s'y mêle. C'est ce qui rend en partie tout ce qui entoure sa relation avec Hope si compliqué. Il est biologiquement incapable de la laisser toute seule quand tout indique qu'elle pourrait faire bon usage de sa présence. Il est prêt à rester comme ça pendant des heures, à l'étreindre continuellement, jusqu'à ce qu'elle se calme et lui prouve qu'elle peut gérer sans lui à présent. Et égoïstement il n'a presque pas envie que ce moment arrive. Il ne veut pas la lâcher. Elle pleure contre lui et il commence à tracer des cercles dans son dos, s'efforce de l'apaiser comme il peut tout en sachant qu'il ne pourra pas faire de miracle. Pas si le moment est venu de partir pour Marla. Et il ne veut pas penser à ça. Il ne veut vraiment pas. « j'ai tellement peur qu'elle ne se réveille pas » il en a peur aussi. Il la tiens un peu plus fermement contre lui, en admettant que cela soit seulement possible. Il desserre tout de même un peu son étreinte quand elle fait mine de se reculer, pour pouvoir voir son visage. Il la laisse faire, lui accorde un peu d'espace sans la libérer de l'étreinte de ses bras pour autant. Il aimante son regard au sien et avant d'avoir eut le temps d'y penser à deux fois, il porte dans un réflexe sa main droite à sa joue pour l'essuyer, écraser plusieurs larmes. Un geste qui recèle plus d'intimité qu'il n'est supposé lui en donner. « j'ai tellement peur qu'elle ne se réveille pas » il a un gros noeud dans la gorge, laisse sa main contre sa joue un instant encore avant de baisser son bras et de s'en servir à nouveau pour l'entourer. « Je voudrais pouvoir te dire qu'il n'y a rien à craindre, qu'elle va s'en sortir... » Il en crève d'envie. Il veut la rassurer, sécher les larmes qui continuent de couler. Alléger un peu son coeur de tout ce poids qui pèse dessus. Mais il n'a pas la moindre certitude. « Tu survivras à tout ça quoi qu'il en soit » il s'en assurera. Il essaiera de l'aider, il... « Ca va aller... » Mais il n'en a pas la moindre idée. L'incertitude est partout et il a horreur de ça.

@Hope J.F. Kennedy

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la détresse qui m'enveloppe, m'accueil en son sein, me berce et me garde. j'aimerai pouvoir m'échapper, tenter de respirer à nouveau mais tant que je la sais en danger, je ne suis pas capable de rationaliser. j'en oublie les statistiques, j'en oublie les faits médicaux, les détails que les médecins m'ont donnés avant de la prendre en charge. j'en oublie son frère, j'en oublie la fille qu'elle fréquente. j'en oublie tout, il n'y a qu'elle. jusqu'à ce que de tes bras, tu viennes renverser les murs d'angoisse qui m'encercle, que de ta voix tu viennes adoucir me doute qui s'immisce en moi. que de tes yeux tu viennes apaiser mon coeur qui bat. et je te hais d'être venu, d'avoir désobéi, oubliant que toi, tu n'es pas un soldat. je t'en veux d'être venu me rassurer parce que maintenant que tu es là, je n'imagine pas la suite sans toi. tes bras autour de mon corps, j'ai envie qu'ils y restent, que plus jamais tu ne sois loin de moi. seulement voilà, tu te souviens il y a deux ans ? quand j'ai sonné à ta porte un soir d'orage en te disant que la vie était trop courte, que Mave venait de mourir et que je ne pouvais pas prendre le risque de te perdre toi aussi ? regarde où on en est maintenant. j'ai peur de refaire encore les mêmes erreurs, de ne pas être encore prête et d'accourir dans tes bras à cause d'une énième douleur. parce que certes tu les apaisent mais tu les causes aussi, ces souffrances. tu es la cause de ma peine et de mes joies. un mal pour un bien. un bien qui fait du mal. mes douleurs et mon bonheur se murmurent entre les lèvres et portent te nom. qu'adviendra t-il de moi quand tu seras partie ? est-ce que je vais encore ressentir ce vide immense quand tu franchiras les portes de l'hôpital dans le sens inverse pour reprendre le cours de ta vie ? faut croire qu'on est doué pour les interludes. je pense à tout ça en même temps que je te serre contre moi, incapable de te lâcher malgré la peur qui me tiraille.  « mais tu ne peux pas me le dire parce que tu n'en sais rien » que j'ajoute pour terminer ta phrase. il est bien là le problème. le doute constant. chaque secondes qui semble durer une éternité. ta maint qui vient se poser sur ma joue, écrase les perles salées, réchauffe mon visage. je ferme les yeux un instant, profite de cette douce caresse, profite de la trêve avant que la guerre ne reprenne. je voudrais que le temps s'arrêter, avec la peur et le doute. je voudrais qu'il n'y ai plus que toi et moi. juste un instant. mais c'est impossible, parce que Marla est là, à quelques murs de nous et elle a mal elle aussi.  « j'en ai assez de survivre. j'en ai assez de perdre encore et encore » parfois je me dis que ça ferais moins mal si c'était moi qui m'en allait.


@Tristan Deslieux

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« mais tu ne peux pas me le dire parce que tu n'en sais riens » tristement, il acquiesce. D'un mouvement de tête. Il ne parle pas. Il ne prononce pas les mots. Il ne parviens pas à se résoudre à exprimer oralement son incertitude. Non il ne sait rien. Rien, tout du moins, sur l'issue de cette journée ou encore de la suivante. Et c'est récurrent pour lui, du moins pour tout ce qui touche à Hope. Quand il est question d'elle, que ce soit de près ou de bien plus loin, ou qu'il aille, quoi qu'il touche, quoi qu'il palpe, il ne se heurte jamais qu'à du rien. Du rien au goût de tout. Un néant d'incertitude qui pourrait bien cacher en son sein monts et merveilles, mais qui palpite aussi de bien des souffrances. C'est la croix qu'il porte, de l'aimer aussi fort alors même qu'il s'y brule depuis des années. Il la regarde fermer les yeux au contact de sa main sur sa joue. Son souffle se coince dans sa gorge. Il est tenté de dévier la trajectoire de ses doigts, d'en effleurer plutôt ses lèvres. Ce ne serait que justice, peut-être. Lui arracher un baiser là, comme elle l'a fait l'autrefois, gagnée par un élan d'égoïsme. Il ne fait rien de tel toutefois. Il n'a rien à y gagner, pas maintenant. Cela n'en vaut pas le coup. Ce n'est pas le moment non plus. Il doit être plus fort que ça, plus fort que ses pulsions, que ses envies dantesques qui lui lacèrent le coeur et le ventre. « j'en ai assez de survivre. j'en ai assez de perdre encore et encore » il l'entend, il la comprend. Mais tout ce désespoir qui émane d'elle, cette souffrance, cet épuisement... Il se fige, ses bras toujours noués autour d'elle, tout son champ de vision réduit à la vue de soon visage. Il fait le vide de tout le reste et les mots s'écoulent machinalement de ses lèvres. « J'ai besoin de toi ici » qu'il lâche avant d'avoir le temps d'y songer à deux fois. Il ne sait même pas pourquoi il a dit ça. En dehors du fait que c'est la vérité. La plus pure, la plus stricte vérité. Mais il ne veut pas réduire cet instant, cette poignée de secondes, à eux. Alors il s'empresse d'ajouter autre chose. « Et elle aussi. » Marla. « Elle a de la chance d'avoir une amie comme toi. »

@Hope J.F. Kennedy

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t'as jamais parlé pour rien dire, chacun de tes mots ont toujours été pesé, mesuré et ils ont toujours une certaines valeurs. alors quand tu me dis que tu voudrais pouvoir me le dire et que tu laisses cette phrase en suspens, je sais ce que ça veut dire. ça veut dire que même toi tu n'es pas sur et si même toi tu doutes alors mon monde s'écroule. parce que tu es mon pilier, mon rock. et que si toi aussi tu es ébranlé alors moi je ne sais plus comment rester stable. la douleur dans ma poitrine qui m'arrache presque une grimace de douleur. pour la première fois de ma vie je me suis surprise à prier. je ne crois pas en dieu mais j'aime tellement Marla que je suis prête à imaginer qu'une puissance supérieure pourrait m'aider. les  larmes qui coulent à nouveau parce que je suis fatiguée de voir les gens que j'aime mourrir autour de moi. j'ai l'impression d'être un malédiction. chaque personne qui s'autorise à être dans ma vie prend le risque de partir subitement. je n'arrive pas à te lâcher, je n'arrive pas à m'éloigner de toi. voilà le problème de ta venu Tristan, c'est que maintenant je suis incapable de te regarder partir. maintenant que tu es prêt de moi, je ne veux pas que tu t'en ailles. ce serait trop dur si je devais la perdre elle et toi aussi. toujours dans tes bras, tes mains contre moi, les miennes accrochées à toi, je ne vois que ton visage. tout le reste à disparu, le bruit qui nous entoure, le monde qui continue de tourner. il n'y a que toi, rien que toi. et tes mots. tes mots ils me brise autant qu'ils me font du bien. ils sont dévastateurs, ils me retournent le ventre. je me bloque. tu as besoin de moi. mon coeur au bord des lèvres. putain Tristan si tu savais combien j'ai envie de t'embrasser. poser à nouveau mes lèvres contre les tiennes, les gouter encore une fois pour ne jamais en oublier la saveur. mes yeux qui passent de tes yeux à ta bouche, de ta bouche à tes yeux. et dans ma tête ça retentit. j'ai tellement besoin de toi moi aussi. « oui elle aussi.. » perturbée, je secoue la tête. je me racle la gorge avant de te lâcher à contre coeur. je m'éloigne de toi, rompt le contact avant de faire quelque chose que je pourrais regretter. « tu.. tu veux un café ou quelque chose ?   » change de conversation pour mieux camoufler mes émotions.

@Tristan Deslieux

tw: tentative de suicide

Il devrait la lâcher à ce stade, dénouer ses bras, la libérer de son étreinte. Il aurait dut le faire il y a un petit moment en fait, mais il s'en sent incapable alors il reste en place, délivrant juste suffisamment de mou dans son étreinte pour lui permettre de s'en soustraire par elle-même quand elle en ressentira le besoin. Elle sent son regard sur lui, qui ne dévie pas de son visage. Il jurerait que ses yeux s'attardent un instant de trop sur ses lèvres, ce qui a pour conséquence de le pousser machinalement à observer les siennes. C'est un instant figé, bloqué, propice aux erreurs et aux regrets. Il ne doit pas l'embrasser. « oui elle aussi.. » Elle secoue la tête, comme pour réordonner ses pensées, avant de quitter ses bras, le repoussant gentiment. Il devrait en être rassuré, mais il n'éprouve qu'un élan de vide, de manque. Machinalement il noue ses bras sur son torse, comme pour en faire quelque chose, pour récupérer une contenance qu'il ne doit pas perdre.  « Tu.. tu veux un café ou quelque chose ? » Il acquiesce, jouant le jeu de cette diversion évidente. « Oui pourquoi pas » qu'il répond dans ce qui tiens plus de l'automatisme que de la réelle envie de caféine. « Je vais aller me chercher ça » de la tête il désigne la machine à café la plus proche d'eux. « Je t'en prends un aussi ? »

@Hope J.F. Kennedy

tw: tentative de suicide

je veux pas que tu me lâches, que tu dessers ton étreinte autour de moi. voilà ce que tu as crée. maintenant je veux plus que tu sois loin. c'est pour cette raison que je refusais que tu sois là. parce que le manque sur du long terme est plus facile à gérer parfois que la seconde ou tu te détaches de moi. le vide que ça crée quand je m'éloigne de tes bras me déchire un peu plus le coeur. je cherche une échappatoire.. une café, une excellente idée. « non ça va, je vais prendre de l'eau » pas sur que le café soit une excellente idée pour moi là tout de suite. je regarde autour de moi, voir si gaia ou mickey sont arrivés. rien. je me retourne vers le distributeur d'eau, prend un verre, la main qui tremble je ne réussis presque pas à le remplir. je suis obligée de maintenir mon poignet avec mon autre main pour remplir à moitié de verre, avant d'abandonner. je sais ce qui se passe. c'est la peur, l'angoisse et le manque. parce que dans ce genre de moment où mes émotions prennent le déçu sur la raison, j'ai tendance à contrôler ça avec un rail. mon corps sait ça, il sait qu'il sevrait recevoir une dose, même 2 ans après. mais comme elle ne vient pas, il se met en état de manque.

@Tristan Deslieux