feat. @Simeon Rothschild — douleurs localisées sous ton fessier qui t'arrachent un énième grognement. les traits irrités qui ont déformé ton visage agacé s'efforcent de dissimuler cet inconfort. cette envie d'insulter ces bêtes ignobles à mesure que les heures défilaient. rien n'allait. chaleur incommodante d'un désert infernal qui s'éternisait, venant brûler les rares morceaux de peau non voilés. et ce regard brûlant que tu ne cessais de jeter dans sa direction, des signaux parfois non verbaux pour lui rappeler à quel point t'allais lui faire regretter de t'avoir embarqué dans cette folie. lorsqu'enfin le guide se décida à s'arrêter, la nuit à peine tombée, tu lâches un dernier soupir soulagé. bientôt délivrée de ce fardeau qui te servait de monture. pas fichu d'être confortable. ni même obéissant. ton charme n'opérait visiblement pas sur ces êtres inférieurs et d'une laideur inégalée. ― sim viens m'aider à descendre ! je sens plus rien là ptn tu scandes, tendant tes deux mains pour qu'il vienne enfin faire son job et s'occuper de cette âme meurtrie qu'étais devenue la tienne en à peine quelques heures de chevauchement. ― il te reste de l'eau ? je meurs de soif !  

feat. @Salomé Courtin-Clarins — Trop dans ton monde, dans ce bonheur égal à celui d’un enfant, tu ne constates pas le feu qui brûle dans les yeux de celle qui t’accompagne. Tu peux être certain qu’elle a envie de t’incendier et de pester jusqu’à l’épuisement. La balade est longue, la douleur a commencé à remonter le long de ton épine dorsale et la fatigue se fait ressentir sous ses longs habits qui vous ont protégé d’un soleil ardent. Descendu de te mon monture, tu viens t’étirer les bras et le dos, sentant craquer tes articulation et étirant tes muscles, avant de te faire alpaguer par Salomé et son agacement. Mains que tu tends vers la belle, tu l’aides à descendre. ❝ Il pue ton ami de voyage. C’est l’enfer. Une fois la blonde les pieds au sol, t’embrasses son front et récupères ses affaires. ❝ Non, j’ai tout bu, mais il doit y en avoir sur le campement je pense.

feat. @Simeon Rothschild — l'envie interfère avec le regret. cette envie insoutenable de frôler sa peau contre la tienne. de sentir son souffle sur ta nuque. et de prolonger ton regard épris dans le sien. cette soif d'avidité restreint par les conditions désastreuses de ce voyage imposé. forcée de râler, c'était plus fort que toi. quand toi tout ce que tu souhaitais ne pouvait être exprimer. pas à haute voix. pas maintenant, entourés de ces visages méconnus. — est-ce une manière détournée de me faire comprendre que j'ai besoin de prendre un bain ? t'arques un sourcil, laissant ses bras te saisir pour te permettre de descendre de ta monture. — pourquoi on profiterait pas de cet arrêt pour s'enfuir toi et moi ? loin de cet enfer ! les opales qui implorent les siennes, prenant une impulsion sur la pointe des pieds pour venir glisser tes lèvres sur sa nuque. — moi. toi. un bain. c'est bon, t'as l'image en tête ? mode séduction enclenché. jouer avec ses désirs communs aux tiens. titiller son endurance. faire vaciller cette envie incompréhensible de rejoindre le reste du groupe quand vous pouviez simplement être tous les deux.