@Frankie Featherington & @Noélie Faulkans

Si elle est ici aujourd’hui ce n’est que grâce à la force de persuasion que possède sa colocataire et amie. Puisqu’elle est en ce moment stressée par sa « relation » et ce bal qui va bientôt pointer le bout de son nez, elle a cru bon de lui offrir un aparté de détente pour la fin de sa journée. Même s’il est vrai qu’elle ne saurait pas réellement dire si ce cadeau lui plaît ou s’il lui paraît intensément empoisonné. Peu coutumière de ces activités, c’est une nouvelle première fois qu’elle ne sait noter. Faute de ne pas être très l’aise avec la nudité, elle a passé le moment comprenant un massage avec une certaine rapidité. Intimement convaincue que c’est une pratique qui se doit de rester dans le domaine de la vie privée, d’une affection partagée.

Alors oui, elle préfère passer le reste de son temps imparti dans la chaleur du jacuzzi. En maillot de bain, son corps à moitié immergé, évidemment que c’est mieux que ça lui convient. Ca tombe sous le sens d’ailleurs, tandis qu’elle penche sa tête en arrière pour humidifier l’ébène de sa chevelure, elle s’interroge sur le comment elle a pu penser que le massage pouvait l’inspirer. Sortir de sa zone de confort, c’est okay, mais jusqu’à un certain point, il ne faut pas abuser. Le dos tourné et silencieuse, elle ne se souci pas réellement de la jeune femme qui se trouve à ses côtés. La sauvage, elle ne copine que lorsqu’elle y est forcée. Enfermée dans son esprit, elle laisse ses prunelles voguer ici et là, tout en essayant, c’est vrai, de vider le bazar de ses songes abimés. De ne pas se laisser emporter par cette question qui en boucle n’arrête pas de tourner. Pourquoi, Sheng, ne l’a pas invitée. Dans sa quête de calme, elle croise le regard de sa « partenaire » à laquelle, elle offre un sourire, un tantinet, forcé.