dans six semaines, nabi et berlioz allaient connaître le genre de leur bébé à naître. la jeune femme avait hâte. que ça soit une fille ou un garçon, elle allait être heureuse. évidemment, quand elle allait apprendre le genre de son bébé, nabi allait devoir tout raconter à son patron de l'hôpital. parce qu'il faudra qu'elle prenne un congé de maternité. devoir arrêter ses études durant quelques mois n'allait pas être évident pour nabi. mais elle devait le faire. elle ne pouvait pas demander à berlioz de prendre un congé. même s'il pouvait. il était encore à harvard. dans tous les cas, ils allaient trouver une solution. parce qu'ils formaient une équipe. ensemble, ils étaient forts. la jeune femme décida de se rendre dans une boutique de vêtements pour bébé. elle pouvait prendre des caches-couches neutres. qui iront aussi bien à une fille qu'à un garçon. il y avait tellement de possibilités. ce n'était plus comme quand elle était un bébé. la jeune femme pouvait choisir ce qu'elle aimait. berlioz allait aimer ce qu'elle allait acheter. alors qu'elle faisait le tour de la boutique, des étoiles dans les yeux, nabi vit une demoiselle qui regardait également les vêtements pour bébé. elle devait avoir le même âge qu'elle. nabi décida d'engager la conversation. — c'est trop mignon, n'est-ce pas? il y a tellement de belles choses.

@Noélie Faulkans

Avriltw : avortement dans deux jours tu as rendez vous à l'hôpital pour faire ce qui te semble être le plus logique face à la situation. dans deux jours tu sera libéré de ce poids constant qui pesé sur tes épaules depuis que tu as appris la nouvelle, même si tu fais en sorte de ne pas le montrer. c'est juste inconcevable pour toi, tu n'est pas prête à ça et tu es même un peu en colère contre la vie. Que ça t'arrive maintenant en dépit de tous les risques que tu as pris par le passé. pourtant certaine de ne pas en vouloir, c'est sans trop réfléchir que tu t'arrêtes dans le rayon spécial bébé d'une boutique de vêtements. C'est la curiosité qui te pousse à passer une main sur le tissu gris d'un pyjama aussi petit que ton avant-bras. Tu mâches précipitamment l'étoffe lorsque tu entends une voix féminine s'adresser à toi. Extrêmement gênée, tu choisis une énième fois l'attaque en guise de défense, vilaine habitude. " -je te n'ai rien demandé il me semble. Va voir ailleurs si quelqu'un a besoin d'aide." tu dis alors, certaine que la demoiselle est une vendeuse venue pour te "pousser" à l'achat.

@Nabi Byun [i](hj : désolée du retard )

à chaque fois que nabi voyait des vêtements pour bébé, elle était sur un nuage. elle ne pouvait pas s'empêcher d'admirer les petits vêtements qui étaient accrochés un peu partout dans la boutique. elle avait encore du mal à croire que, dans quelques mois, nabi allait enfiler ces vêtements à son enfant. elle se préparait tout doucement à l'arrivée de cet enfant. l'enfant qui allait tout changer pour elle, mais également pour berlioz. ils étaient nerveux de devenir parents, mais ils étaient bien entourés. nabi était persuadée qu'ils allaient bien faire ça. la jeune femme vit alors une inconnue regarder les vêtements. étant de nature sociale, elle décida de lui parler un peu. elle pensait que ça deviendrait une conversation intéressante, mais l'inconnue était sur la défensive. ses paroles surprirent nabi. elle ne s'attendait pas du tout à ce mépris. — je... je suis désolée. je ne suis pas vendeuse. je voulais juste discuter. nabi soupira, continuant de regarder le linge pour bébé.

@Noélie Faulkans