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I LOVE HARVARD
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    Teaching or Revenge, either way you gonna learn! Alarick
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    Lien du postMar 8 Fév - 16:16
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    ❝ Teaching or Revenge, either way you gonna learn! ❞


    Mercredi après-midi Leo s'était rendu à la bibliothèque, c'était le lieu où se trouvait le tutorat. D'après ce qu'on lui avait dit il aurait un nouveau protégé à qui enseigner des langues. Leo adorait cette activité, apprendre des langues à des personnes d'années inférieurs c'était quelque chose qui le rendait fier, quelque chose qui lui faisait sentir qu'il était important, qu'il comptait, qu'il pouvait faire une différence dans ce monde en positif. Il s'était rendu dans la bibliothèque, quelque part un peu reculé où il avait trouvé le responsable du tutorat qui allait lui parler un peu de son nouvel élève. Léo avait un sourire sur son visage, sourire qui disparût à la seconde où il lu le nom de la personne : Alarick Fitzwilliams. Ah ça c'était certain, ce nom là il ne l'avait pas oublié. Il commença machinalement à se frotter le menton, mal à l'aise, commençant à discuter de la possibilité de refiler cet élève à quelqu'un d'autre, quand le responsable lui indiqua qu'ils étaient là tous les deux et qu'ils devraient faire avec. Leo n'aimait pas faire des scandals, et il avait plutôt bonne réputation comme tuteur, si bien qu'il ravala le goût amer qui lui était resté en travers de la gorge, et posa ses yeux vers l'endroit que le responsable lui indiquait : l'endroit où se trouvait Alarick. Il déglutit de travers, sentant ses jambes ne plus le soutenir. Purée, il ne pouvait pas être faible. Il ne pouvait pas lui donner ce qu'il voulait. Il soupira deux ou trois fois pour calmer la colère et le dégoût qui se battait pour le contrôle sur son corps, et au bout d'une minute où il récupéra ses esprits, il s'avança fièrement et d'un pas assuré vers la table où se trouvait Alarick. Il ne lui donnerait pas le plaisir de le voir chanceler sous son regard. Il esquiva d'ailleurs tout contact visuel tandis qu'une fois arrivé face à lui, il posa ses affaires sur la table, et lui tendit la main en l'accueillant d'un mécaniquement d'un poli « Bonjour! Je m'appelle Leo, je serais ton tuteur à partir de maintenant. » L'ignorance était la meilleure revanche, il paraît. Alors Leopold avait décidé de l'ignorer, de faire semblant de ne pas savoir qui il était, de ne pas se souvenir de tous les sentiments qu'il avait eut pour lui, de son envie de l'étrangler ou de celle de se perdre dans son parfum qui embaumait jusque là où se tenait l'Anglais en colère.




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    Lien du postLun 14 Fév - 14:55
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    Même journée, même bibliothèque, mais de l'autre côté. C'était un jour ordinaire pour Alarick, il voulait prendre des cours de langues, pour s'améliorer un peu, parce qu'il était nul, et il l'avait toujours su. Il avait demandé au tutorat de Harvard de l'aider dans son projet, sans se douter ce qui se passerait. Il ne savait pas que Leopold était à Harvard, il l'avait espéré très fort, à s'en croiser les doigts et les organes si ça pouvait aider, mais jusqu'ici il était dans le noir. Le responsable du tutorat lui avait demandé de venir ici, à cette heure là pour rencontrer son tuteur. Il s'était assit a une table, dans le fond de la bibliothèque dans un endroit un peu à l'écart, sûrement dédié pour le tutorat pour ne pas trop déranger les autres probablement. Il avait posé ses affaires, ne sachant pas vraiment ce qu'il devait amener, alors il avait tout prit. Assit à trouver le temps long, il pianotait sur la table comme sur un piano fantôme s'imaginant une mélodie qui lui ferait plaisir à ses oreilles. Il attendait son tuteur, jusqu'à ce qu'il voit une silhouette de loin commencer à marcher dans sa direction. Sa démarche lui faisait penser à son ex, et des souvenirs mignons lui revint en mémoires glissant un doux sourire sur ses lèvres, jusqu'à ce que Alarick ne reconnaisse les traits de Leopold. L'effet fut instantané, il commença à gesticuler sur sa chaise, passant inconsciemment une mains dans ses cheveux pour avoir l'air à son avantage, tirant sur son t-shirt. Il n'était pas anxieux, mais il avait rêvé de cet instant depuis des années, dans toutes les genre de situations possible, et c'était aujourd'hui. Aujourd'hui, habillé comme tout les jours, a peine coiffé, clairement pas son avantage, et son cerveau était incapable d'aligner deux pensées cohérentes. Dès que Leopold s'approcha de la table, Alarick ne se retint pas de se lever, incapable de le quitter des yeux et de retenir son prénom de ses lèvres « ... Leo... » Si Leopold avait eut le loisir de se préparer à cette rencontre en sachant son ex sur le campus, ce n'tait pas le cas de Alarick qui était réellement sous le choque. Ce gars face à lui était son monde, et Al avait tout foutu en l'air et pourtant il continuait de le regarder comme la 1ère merveille du monde qu'il était. Il le détailla du regard, il était aussi beau que dans ses souvenirs... non, plus beau encore, le bleu de ses yeux n'avait rien perdu quand bien même Leo esquivait son regard. Il était là, l'homme qu'il aimait par dessus tout, celui qu'il avait laissé s'échapper, ou plutôt carrément celui qu'il avait poussé dehors à force d'agir comme un abruti. Il avait envie de caresser sa joue, d'embrasser ses lèvres, de pouvoir le serrer dans ses bras, de lui dire tout ce qu'il avait pensé lui dire, et pourtant, tout ce qu'il pouvait faire, c'était le regarder, le dévorer des yeux en restant muet. Il n'en revenait pas de le voir sous ses yeux, est-ce qu'il rêvait ? « Leo... » Par quoi commencer? Leo venait de se présenter comme s'ils ne se connaissaient pas, comme s'il avait tout oublier de Alarick et de leur histoire. Est-ce qu'il devait le taquiner? Non, il devait encore lui en vouloir, à raison d'ailleurs. Est-ce qu'il devait entrer dans son jeu? Mais s'il le faisait, est-ce que Leo ne penserait pas que lui l'avait oublié ? Et comment oublier Leo? C'était impossible. Alarick voyait bien que Leopold était en colère, contre lui c'était certain, mais le destin les réunissaient une nouvelle fois, peut être que Al' avait une chance de faire amende honorable, d'apaiser les tensions, de retrouver son ami, et qui sait, peut être son amant? En tout cas rien qu'à voir toute la tension qui tenait les mâchoires de Leo, Alarick avait envie de déposer un baiser pile sur toute cette tension pendant qu'il le chatouillerait légèrement, pour lui tirer un sourire comme dans les souvenirs heureux qu'ils avaient partager. Mais il n'avait plus le droit de faire ça. Il n'avait plus le droit de prendre ses libertés avec Leo et son corps. Dieu ce qu'il donnerait pour le prendre dans ses bras et s'imprégner de son parfum...   


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    Lien du postSam 19 Fév - 15:30
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    Planté à présent face à Alarick, Leo n’avait rien vu de l’émoi qu’il avait créé chez son ex, incapable de le regarder jusque-là. D’ailleurs, il n’avait toujours pas ses yeux sur lui, mais il attendait une réponse, un semblant de… politesse ? Décence ? D’intérêt ? Il l’avait vu se lever quand il était arrivé, mais ça ne voulait rien dire. Tout ce que Leo avait entendu c’était son prénom dans sa bouche, juste son prénom presque murmuré ou alors l’anglais avait des hallucinations. Il fallait bien avouer que le simple son de sa voix, le simple fait de l’entendre l’appeler ‘Leo’ fit flancher le pauvre cœur de Leopold. Un sentiment familier l’occupa l’espace d’un instant, oui l’espace d’un instant Leo se sentit comme à la maison, à sa place, et content d’entendre cette douce mélodie qu’il n’avait pas entendu pendant des longues années : le son de la voix d’Alarick. Il lui avait tellement manqué, et pourtant le brun resta stoïque attendant des gestes, des mots qui suivraient, mais rien n’arriva que le silence entre eux. Ce silence inconfortable qui semblait lui remettre les pieds sur terre, le recaler à sa place de rien du tout. Ignoré par l’homme de sa vie fut un temps, Leo serra son poing pour éviter de lâcher sa frustration de ne rien mérité, aucun égard, aucun geste, absolument rien. Son état mental oscillait entre la colère et le profond désespoir sans vraiment que Leopold ne sache pourquoi. Il avait pensé être passé à autre chose, avoir oublié Al’, leur histoire, et s’en être remis, mais à cet instant il comprit qu’il avait fait comme d’habitude : il avait mis de la distance avec ses sentiments et les avaient ignorés paisiblement pendant des années, le bon comme le mauvais. Il prit sur lui et posa son regard sur l’homme de sa vie passé qui n’avait rien ajouté, qui ne s’était pas excusé, n’avait rien tenté envers lui. Ce fut seulement en l’observant attentivement qu’il sentit enfin tout le poids du regard de Al’ sur lui. Il ne retint pas une remarque peu sympathique, blessé par son inaction. « Quand tu auras fini de m’ignorer, tu pourrais te présenter et on pourrait commencer à travailler ! »En y regardant bien Leo se rendait compte que Alarick le dévorait du regard comme quand ils étaient jeunes, mais Leo n’était plus ce gamin. Et où un simple sourire de Alarick aurait suffi à récupérer un Leo trop dépendant, aujourd’hui l’Anglais demandait des comptes. Oui. Leopold aurait aimé qu’il tente de le prendre dans ses bras, qu’il lui dise des choses, qu’il lui montre de l’intérêt. Leopold voulait être aimé. Il était tellement concentré sur ce que Alarick n’avait pas fait, qu’il était incapable d’apprécier réellement ce qu’était devenu son ex, son regard s’étant perdu dans le sien. Un regard dur, frustré, méfiant, déçu arpentait les prunelles du brun, un regard qui voulait dire ‘aimes moi abruti !’ mais ses lèvres restaient inlassablement fermés à cette option. Mais le pire dans l'histoire était que si Alarick avait tenté quoi que ce soit, Leopold l'aurait sûrement recalé de manière brutale. Il en voulait à Al' d'avoir ruiné leurs plan, de l'avoir trompé, abandonné et brisé et pourtant quelque part il espérait toujours que Al' ait des sentiments pour lui. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but?... Leo ne saurait le dire.




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    Lien du postMar 22 Fév - 4:09
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    Captivé par la plus belle merveille de ce monde sous ses yeux il n’arrivait pas à se décider ce qu’il devait faire ou dire, comment aborder la chose pour éviter de se mettre Leopold à dos, et… son indécision fut la raison de son échec. Son ex venait d’ouvrir la bouche pour lui reprocher de l’ignorer et lui intima de se présenter pour commencer leurs études. Il aurait préféré continuer à le détaillé du regard pour engraver dans sa mémoire tout ce qu’il pouvait avant que Leo ne décide de s’enfuir et de disparaître de sa vie une nouvelle fois, mais il ne pouvait pas laisser Leo croire qu’il l’ignorait. « T’ignorer ? Quel humain normalement constitué pourrait bien t’ignorer ? » Il marqua une micro pause avant de s’approcher de son ex, contournant la table entre eux, et prit une de ses mains dans la sienne avant d’ajouter avec un sourire nostalgique sur les lèvres. « On ne peut pas t’ignorer, et tu es inoubliable… Si jamais tu te posais la question, Leo. » Cette proximité avec le brun, ce léger contact avec sa mains tout ça vrillait le coeur d'Alarick qui ne voulait qu'une seule chose, s'excuser d'avoir été un con lâche pendant qu'il avait la meilleure chose au monde rien que pour lui. Maintenant la question qu’Alarick se demandait c’était s’il devait vraiment se présenter ou si Leopold allait arrêter de faire semblant de ne pas le connaître. Parce qu’à un moment ça commençait à être désagréable comme sentiment, même si Al’ savait très bien qu’il méritait pire pour avoir poussé un homme aussi adorable que Leo à bout pendant des années, néanmoins il répondit simplement en posant sa main libre sur son torse, ne lâchant pas la main de Leo de l’autre. « Alarick. » Tous les mots qu'il disait lui semblait superflu et intuile, pendant des années il avait rêvé de revoir Leo, rêver de ce qu'il pourrait lui dire et comment lui dire, mais tout semblait dérisoire à le voir si en colère et déçu du comportement de Al. Peut être qu'il n'avait jamais réussit à comprendre Leo, et qu'il faisait tout de travers, comme d'habitude...  Il aurait aimé être dans un endroit seul à seul avec Leopold, non pas pour récupérer une espèce d’intimité qu’ils n’auraient probablement plus, mais pour pouvoir discuter de toutes ces choses que Leo devrait savoir. Aussi, continuant de se perdre dans l’océan orageux des yeux de son vis-à-vis, il ajouta plus doucement « On peut aller dans un endroit plus… tranquille pour discuter… à moins que tu ne préfères qu’on le fasse ici. » Et il détestait que ces mots sortent de sa bouche parce qu’il se doutait que Leopold n’apprécierait pas cette proposition, lui rappelant bien trop la lâcheté passé d’Alarick. Il devait lutter contre lui-même pour pas caresser sa joue ou le précipiter dans ses bras et le serrer très fort. Leopold avait été le centre de sa vie pendant de très longues années, mais ils étaient en public et il ne voulait pas mettre Leo dans l’embarras vu qu'il ne connaissait plus rien de sa vie. Peut être que Leo avait quelqu'un, peut être qu'il ne voudrait même pas lui parler? Peut être que Alarick rêvait un peu trop...


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    Lien du postJeu 3 Mar - 14:40
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    Perdu et confus entre des contradictions certaines, Leopold regardait Alarick en attendant quelque chose qui ne semblait pas venir. Le souci avec Leopold c’est qu’il ne savait même pas ce qu’il voulait de Alarick, alors forcément, quoi qu’il fasse, il aurait tort aux yeux du Comte. D’ailleurs ces paroles qui se voulaient sûrement réconfortantes ne l’étaient pas. Qui pourrait ignorer Leopold ? A cette question simple, le Comte s’entendit murmurer en réponse « Toi. » Parce que c’était le cas, les derniers mois en internat Alarick l’ignorait, autant que Leopold le faisait. Et ce constat, et bien ça n’était ni plaisant, ni agréable. Il soupira imperceptiblement quand il vit Alarick se rapprocher de lui, et son cœur stoppa les battements retenus dans le silence au moment où leur peau se touchait. Si son regard n’était pas plongé dans les émeraudes de son interlocuteur, Leopold aurait pu avoir l’impression de tomber. Au lieu de ça, l’entendre lui dire qu’il était inoubliable finit de voler tout l’air de ses poumons, et la façon qu’il avait de prononcer son surnom, le contact entre eux, son regard, tout ça c’était… Trop. Il lui fallut un moment avant de pouvoir récupéré assez de force mentalement pour ouvrir une nouvelle fois la bouche, juste après qu’il se soit présenté comme Leo lui avait demandé. Pour une fois, il l’écoutait, mais ce petit constat positif ne remplaçait rien, ne comblait aucunes des fautes qu’il avait commises par le passé, et Leo s’entendit lui répondre rompant le contact visuel, comme si une fois de plus, c’était lui qui était en tort. Pourquoi Leopold avait toujours l’impression qu’il faisait tout de travers, qu’il n’était pas suffisant ? On pouvait presque entendre sa voix se brisé en lui interdisant de l’appeler Leo. « Ne m’appelle pas Leo… » Leo ne pouvait supporter cette inflexion dans la voix de Al’ quand il le prononçait, cette inflexion qui lui rappelait tellement de souvenirs mélangés, des bons qui le rendaient faibles, des mauvais qui lui donnait la rage, et des plus tristes qui vidaient simplement son énergie vitale. Il essayait de garder la tête froide, même si Alarick lui tenait toujours la main, même si cette main brûlait sous son contact, et que la proximité aliénait le brun lui laissant les effluves de son parfum créer des vagues dans son cœur. Alarick était intoxicant, et Leopold ne souhaitait pas retomber dans ce puit sans fond. Les dernières paroles de Alarick ne n’aidèrent en rien. Partagés entre une phrase innocente qui dérangeait le brun, et toutes les implications perverses qui remontaient du passé, Leo avait la chair de poule qui le traversait. Est-ce qu’il voulait vraiment subir tout ça à nouveau ? Parler du passé ? L’entendre lui dire qu’il était heureux avec sa femme et son enfant, et qu’il avait toutes les libertés du monde pour se taper qui bon lui semblait comme il lui semblait ? Parce que Leo se rappelait de la boite de nuit, il était maintenant sûr qu’il n’avait pas rêver, que ce n’était ni l’alcool, ni les drogues qui avaient créé des images de son ex dans sa tête. Libérant sa main de celle de son ex, refusant de le regarder à nouveau en face « Je ne vais pas y arriver… Tu… tu ferais mieux de trouver un autre tuteur. » Et sur ce, Leopold décida qu’il était préférable pour lui, de partir. Sauf qu’il lui était impossible de penser clairement et de prendre ses affaires et de simplement quitter la bibliothèque. Non, au lieu de ça, il s’éloigna dans un endroit plus à l’écart, où personne ne le verrait, où personne ne l’entendrait s’il décidait de pleurer. Parce qu’il se sentait toute chose, en équilibre entre l’envie de pleurer et l’envie de tout détruire sur son passage. Six ans, et Leo n’avait toujours pas évoluer. Six ans, et Alarick était toujours le même. Pourquoi ?




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    Lien du postVen 1 Avr - 16:54
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    Alarick avait une seule certitude à propos de Leopold et lui, il avait tout foutu en l’air et jamais Leo ne lui pardonnerait quoi que ce soit. Il avait pensé à tous les mots qu’il pourrait dire pour adoucir la peine, la colère de son ex, pour ramener un peu de joie entre eux et effacer le mauvais, mais aucun de ses mots ne voulaient franchir ses lèvres aujourd’hui, parce qu’il savait. Il savait très bien que rien n’effacerait qu’il l’avait trompé, mentit, et refuser de lui donner la seule chose qu’il demandait. Peut être qu’avec les années, Alarick ne se souvenait plus que des bons souvenirs et avaient oublier à quel point Leo était malheureux quand ils étaient ensemble ? C’est ce qu’il ressentait quand le brun murmura que lui avait été capable de l’ignorer. Mais il ne dit rien, parce que c’était mutuel, parce qu’il espérait follement, et bêtement pourvoir arranger quelque chose entre eux. Aussi près de Leo, sa main dans la sienne, son regard perdu dans le sien, c’était presque comme avant. Presque, parce qu’il ne voyait plus que de la peine dans le regard du brun et qu’il y avait un silence lourd et oppressant entre eux. Leo planta un autre couteau dans son cœur quand il lui interdit de l’appeler comme il l’avait toujours fait et sa voix se brisa légèrement quand il lui souffla en réponse « D’a..accord. » Est-ce qu’il aimait encore Leo ou est-ce qu’il était trop habitué à l’avoir aimé qu’il ne se souvenait plus ce que c’était vraiment d’aimer quelqu’un ? Est-ce qu’il ne pourrait jamais aimer une autre personne que ce comte anglais face à lui ? Alarick accusa le coup comme un adulte, sans presque ne rien laissé paraître, à part sa voix qui s’était brisé, le reste restait plus ou moins de marbre, comme il avait toujours su donner le change. Il comptait de fixer le brun, attendant sa réponse, un peu anxieux à cause de ce qu’il venait de lui dire, et pendant quelques secondes, le silence. Ce silence, gênant, et encombrant. Ce silence qu’il n’appréciait pas vraiment et qui semblait toujours là, jusqu’à ce qu’il lui fasse lâcher la main et qu’il esquive son regard. Il lui planta des excuses plates et décida de disparaître. Le sourire d’Alarick ne flancha pas, il lâcha simplement. Ils en étaient arrivés à ça. Leo ne pouvait même plus le regarder ou lui parler sans s’enfuir. Et ça faisait six ans qu’ils ne s’étaient pas vu. Pendant une bonne dizaine de secondes, il resta planté là, se demandant s’il ne devait pas simplement partir et le laisser en paix plutôt que de remuer des souvenirs qui ne faisaient que blesser le seul objet de son affection. Et puis, il décida qu’il ne devrait pas partir sans avoir vraiment essayé quoi que ce soit. Alors il chercha vers l’endroit où il l’avait vu partir et finalement le trouva entre deux rayons dans un coin encore plus retiré de cette bibliothèque. Quand ses yeux se posèrent à nouveau sur l’anglais face à lui, il s’entendit machinalement lâcher « Oh Leo-… » avant de s’empresser de rajouter « -pold. Leopold. » Il tenta de reprendre consistance, mais le voir comme ça lui brisait le cœur. Il voyait bien que Leo n’était pas bien mais…. Il n’avait pas le droit de le prendre dans ses bras, si ? Et qu’est-ce qu’il pourrait lui dire pour l’apaiser un peu ? Il soupira, et chassa le nœud dans sa gorge avant d’ajouter « Je suis désolé Leopold, je… Je ne savais pas que tu étais à Harvard… Encore moins que tu étais tuteur. Je ne voulais pas te rendre les choses plus… difficile. » Pourquoi il l’avait le sentiment que le brun n’aimerait aucun des mots qui sortaient de sa bouche ?


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    Lien du postVen 8 Juil - 17:03
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    On aurait pu penser que Leopold était courageux, mais ce n'était pas vraiment le cas. Il savait être brave dans le sport, dans la vie en général, mais dès qu'il s'agissait de Alarick, c'est comme si tout disparaissait. Leopold était incapable de faire face à son ex, lui qui pensait naïvement qu'il était passé à autre chose, aujourd'hui il se rendait compte que rien n'avait changé et qu'ils étaient au même point, et c'était effrayant. Leo ne voulait plus être ce gamin qui se laissait marcher dessus parce qu'il était subjugué par son amour, ce pauvre gosse qui pardonnait, encore, et encore jusqu'à se vider de son sang sous les blessures qu'Al lui infligeait. Il ne voulait plus de ça, alors il avait prit la fuite, la seul réaction les seuls neurones que l'Anglais avaient encore. Il n'avait pas vraiment tilté que Alarick était aussi blessé que lui par cette situation, par sa réaction, parce que Leo était submergé par tout ce qui se passait qu'il n'arrivait pas vraiment à processer quoi que ce soit. Tournant en rond comme un lion en cage, au bord de la crise de nerfs et de la crise de larme, il essayait de garder son calme, de garder ses émotions sous contrôle, mais Alarick l'avait suivit et avait dû se pointer avec sa face de beau parleur si charmante, et cette façon horripalement délicieuse qu'il avait de prononcer son prénom. Levant le regard sur la personne responsable de ses malheurs, Leo soupira doucement, essayant de rester calme, il essayait de se concentrer sur sa respiration et quelque chose en lui se brisa une nouvelle fois quand Alarick se justifia en disant qu'il ne savait pas que Leo était ici, ni qu'il était tuteur, comme si Alarick n'avait pas essayé de le retrouver, comme si, une fois de plus, Leo s'était fait des films, et il perdit les pédales. « Tu.. tu ne savais pas...  » Il lâcha un rire amer. « Tu ne m'a même pas chercher... » Il hocha la tête, essayant d'avaler la pilule, se mordant la lèvre inférieur dans une position qui n'avait rien de sensuel, mais qui avait au contraire tout d'une colère retenue qui ne demandait qu'à sortir. « Je suis vraiment trop con! »  Et Leo saisit le premier bouquin qui lui tomba sous la main et le balança sur Alarick, si seulement il pouvait souffrir le reste de sa vie Leo en sera heureux! parce qu'à chaque fois il se faisait avoir avec le blondinet... Foutu coeur de merde trop sensible. « Tu veux savoir la différence entre toi et moi? La première chose que j'ai faite en arrivant à Harvard c'était de voir si tu y étais aussi! » Il lui balança deux ou trois bouquins d'affilés avant de finalement se calmer. « T'en a jamais eu rien à foutre de moi, pas vrai?  » Et il espérait de toute son âme qu'Alarick lui dise le contraire, lui prouve le contraire, mais Leo ne le croirait pas de toute façon... Il n'avait plus confiance en son ex, après toutes les belles paroles, toutes les promesses que Alarick avaient rompues, après lui avoir fait un enfant dans le dos, Leo ne pouvait plus croire un seul qui sortait de la bouche traîtresse de son ex-amant... Pourquoi ça faisait si mal d'avoir été utilisé et de se sentir humilié, et blessé de la sorte? Leo ne pleurait pas, mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait, ça et défoncé la tête d'Alarick contre une des étagères de la bibliothèque...




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    Lien du postDim 17 Juil - 12:17
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    Apparemment les années s’étaient écoulées trop lentement pour Alarick, mais la réunion n’avait rien de douce ni d’heureuse. Alarick ne pouvait que contempler la douleur dans laquelle se trouvait Leopold, par sa faute d’ailleurs, et être le responsable rajoutait à son supplice. Il ne pouvait pas prétendre à arranger tout le bordel qu’il avait mis dans leur vie, et il ne pouvait pas se plaindre de cette situation, parce que c’était lui qui avait créé ce bordel, alors Alarick gardait toutes ces choses au fond de lui, comme il le faisait si bien. Il avait essayé d’apaiser comme il pouvait Leo ayant l’impression que rien ne plairait au brun face à lui, et ça ne loupa pas une seule seconde. A la façon dont Leo se moquait de ce qu’il venait de dire, il sût qu’il aurait vraiment mieux fait de la fermer, de ne plus jamais recroiser la route de son ex… Pourtant, à le voir comme ça, il mourrait d’envie de le serrer contre lui et se confondre en excuse… Une chose qu’il ne tenterait jamais, ne voulant absolument pas contrarier Leopold. « Non Léo, ce n’est pas ce que tu crois. » En s’entendant parler, Alarick se mordit l’intérieur de la joue, ses paroles qu’il ne voulait plus jamais prononcées étaient sortie toute seule. Mais pas moyen de se lamenter ou de se confondre en excuse que Leo lui balançait des bouquins à la figure, alors il tenta de les esquiver, et s’en prit quand même un en pleine poitrine… C’est que Leo visait bien, normal venant d’un ancien joueur de tennis. A la dernière question de son ancien petit amis, Alarick lâcha fermement outré. « Je t’interdis de dire ça ! » Le regard d’Alarick était sérieux et dur, parce qu’il était hors de question que Leopold remette en question ses sentiments pour lui. « Je suis un abruti ! On a statué sur ce fait y’a longtemps mais il est hors de question que tu crois une seule seconde que tu ne comptais pas ! » Il avait fait des erreurs et avait tout bousillé, certes, mais il avait aimé cet adolescent de toute son âme, et c’était ça qui l’avait tant effrayé justement. Il reposa doucement le bouquin sur une étagère, pas à sa place de toute évidence, tandis qu’il ajouta. « Bien sûr que je suis allé demander si t’étais à Harvard à la seconde où j’y ai mis un pied ! On m’a répondu qu’ils n’avaient pas le droit de donner des informations sensibles ! Je te rappelle que t’es un putain de Comte Léo ! » Forcément qu’ils n’allaient pas lui donner ces informations aussi facilement. « Tu voulais que je fasse quoi Leo ? » On est d’accord que Alarick aurait pu téléphoner aux parents de Leopold, qu’il aurait pu se renseigner, soudoyer une personne ou deux à Harvard, le stalker sur les réseaux sociaux, n’importe quoi d’autres, en vrai. Mais peut être que Alarick avait simplement peur qu’on ne lui réponde que Leo n’était pas à Harvard, ou que les parents de Leo ne le maudissent sur 150 générations… ce genre de choses que les gens qui tiennent à vous font aux abrutis qui vous blessent, comme Alarick l’avait blessé.


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    Lien du postLun 18 Juil - 3:54
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    Tout ce que désirait Leopold était pourtant si simple. Il ne voulait rien de plus et rien de moins que de se sentir aimé par Alarick et Leopold se détestait de ressentir ce besoin ancré en lui. Comme si des années séparées n’avaient rien changé chez Leopold qui pensait avoir grandi, et mûrit. Les paroles d’Alarick lui arrachèrent les oreilles parce qu’elles lui rappelaient des souvenirs qu’il aurait tant aimé enfouir, enterré et ne jamais retrouver de sa vie. Heureusement qu’il s’attaquait déjà à son vis-à-vis à coup de bouquins parce que sinon Leopold lui aurait collé une gifle rien que pour avoir dit ces mots. Quand Alarick prit ce ton ferme, Leopold lâcha une expression de surprise, parce que bêtement dans sa tête il pensait qu’il allait pouvoir de se déchaîner sur Alarick et qu’il ne piperait aucun mot puisque c’était Al’ qui était en tort. Fallait croire que Leo se trompait. Croisant les bras dans une position tout à fait défensive qui voulait mettre de la distance avec Alarick, il l’écoutait d’une oreille, sur ses gardes, prêt à ne pas croire un seul des mots qui sortaient de sa bouche traitresse. Il hocha la tête, esquissant un sourire quand Alarick annonça être un abruti. Au moins sur ça ils étaient d’accord. Il aimerait croire qu’il avait compté, mais cette pensée faisait trop mal, alors Leo préférait s’imaginer pendant toutes ses années qu’Alarick n’avait fait que l’utiliser, c’était plus, facile. Et puis il roula des yeux en l’entendant se trouver des excuses comme toujours, parce que Alarick ne faisait que ça. Se trouver des excuses pour ne rien faire, et se laisser prendre dans ce que les autres voulaient ou non. Il soupira en l’entendant, et sa colère remontait doucement. « Tu es sérieux là ?!  » Est-ce qu’il se jetait sur lui pour lui éclater la tête ? Même si Alarick avait l’air d’avoir pris du muscule, y’avait toujours moins que Leopold prenne le dessus, non ? « Je suis peut-être un ‘putain de Comte’ comme tu dis, mais toi t’es un putain de riche comme pas possible ! Taurais pu payer n’importe qui pour obtenir cette information. T’aurais pu appeler, moi, mes parents. Ta mère, ta fratrie, ton père, littéralement n’importe qui aurait pu se renseigner pour toi ! Mais comme toujours, t’as préférés laisser couler. » Comment Alarick voulait que Leopold ne soit plus en colère, déçu, ou brisé en le voyant face à lui, en l’entendant ne faire aucun effort pour lui, que ce soit aujourd’hui, comme il y a six ans ? « Que t’arrêtes de te trouver des excuses, encore et encore. » Le retour de la lèvre inférieure qui se fait mordre, cette situation était chaotique et remuait trop de choses du passé.  « J’aurais surtout voulu que tu ne me trahisses pas comme tu l’as fait. »  Leopold le regardait droit dans les yeux, est-ce qu’il y avait quelque chose à sauver entre eux ? Leo n’en était pas sûr. Alarick mentait, se trouvait des excuses, et ne faisait aucuns efforts pour s’excuser. Pourquoi Leo espérait encore quelque chose ?




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    Alarick avait bien des défauts, et jamais il ne le nierait mais par moment Leopold pouvait être si… Buté. C’était une des qualités qu’il adorait chez lui, mais quand il était de l’autre côté Alarick appréciait beaucoup moins ça. Pour lui, Leo avait toujours été parfait. Et c’était ça la source de toutes les anxiétés d’Alarick. Comment être en couple avec l’homme parfait quand on peine à s’avouer ce qu’on est réellement ? Et ça, Alarick ne l’a jamais compris. Son cœur loupa un battement au petit sourire, même narquois, que Leopold esquissa quand il se traita d’abruti. Il lui expliqua qu’on n’avait rien voulu lui dire, et il avait insisté, mais Leopold le prit mal, et lui reprocha de ne pas avoir fait plus d’efforts, de ne pas avoir trouvé d’autres moyens d’obtenir cette information. Est-ce qu’il insinuait qu’il tenait moins à lui que Leopold ne tenait à Al ? Il soupira. « Oui je suis sérieux Leo. » Il y avait quelque chose dans les classes sociales nobles que Alarick ne comprendrait jamais, et pourtant il avait été dans les mêmes établissements de gamins de riches guindés et fermés d’esprits. Et Alarick prit la mouche. « Bah voyons, t’appeler, carrément. Je me vois bien te demander si tu étais à Harvard comme ça, six ans après notre dernière dispute. Ouais, totalement tu aurais décroché ! Te moques pas de moi tu veux. » Il leva les yeux aux ciels quand il mentionna sa mère et ses demis-frères et sœurs, ouais tu parles, les trois quarts le traitaient comme s’il avait la gale depuis qu’il assumait enfin sa préférence pour les hommes. Apparemment ils étaient à nouveau prêts à s’écharper comme dans le bon vieux temps. Rien n’avait changé, n’est-ce pas? En tout cas les sentiments d’Alarick étaient toujours là, eux. « Et toi ? T’aurais pu téléphoner, demander à ma famille, je crois que le numéro à toujours pas changé depuis le temps. » Par moment il avait simplement envie de lâcher l’affaire, par moment il aimerait tellement que Leopold, lui, fasse l’effort de le comprendre. « Je l’avais oublié celle-là. Tu vois, ça ne me manquait pas. T’as toujours pas compris que je ne suis pas TOI. Je ne peux pas être parfait. Je ne le serais jamais. » Il avait toujours admiré les absolus avec lesquels Leopold vivaient, mais le royaume d’Alarick était le doute et la peur. La preuve, il doutait de sa spécialisation en médecine, tout comme il doutait encore d’être fait pour être médecin en réalité. Il aurait aimé que tout soit clair pour lui, comme tout semblait toujours si clair dans la tête de Leopold. Il secoua la tête en soupirant. « Ecoutes, je voulais simplement ne pas te mettre dans l’embarras avec ta moitié. » Parce que Al’ était sûr que Leo n’était pas resté seul bien longtemps puisqu’il était si parfait aux yeux du blondinet.


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