Tu pensais que ce matin tout se passerait comme d’habitude. Seulement tu sens bien que y a un truc qui cloche depuis quelques jours. Pourtant t’en a parlé à personne parce que tu comprends pas ce qui t’arrive et ça te fait peur. C’est moments où tu ne trouves plus tes mots, tu oublies des choses importantes. Puis il y a lui. Lui qui apparaît et disparaît quand bon lui chante. Lui qui semble venir te hanter. Tu cours pour oublier tout ça, te changer les idées. Parce que t’as oublier que tu devais rejoindre Ceasar ce matin. Et la, il est devant toi, te souriant simplement. Tu paniques et t’immobilise. — Tu n’es pas réel disparaît, j’ai pas envie de parler avec un mec mort Ryan. Tes deux mains sur ton visage que tu frottes avec énergie sur ton visage et quand tu les retires il est toujours là. — Va t’en BORDEL ! Disparaît ! Tu te mets à hurler devant un fantome du passé, mais y a personne devant toi. Tu es toute seule Laia.

Les pieds qui traînent dans le sable, ce besoin viscéral de se retrouver seule avec la nature comme seule et unique compagnie. Mais ce moment privilégié bientôt brisé par une voix, une jeune femme qui hausse le ton. Elle peut pas s'empêcher de tourner la tête en direction du bruit, Astrid. Parce que même si elle se sent dérangée, elle s'dit que peut-être la jeune femme a besoin d'aide. C'est hors de question de laisser une fille se faire emmerder par un type un peu trop lourd. Sauf qu'elle est seule, cette fille. C'est contre le vent qu'elle heure, cette fille. Mais ça l'empêche pas de s'mêler de ce qui la regarde pas, Astrid. — Vous avez besoin d'aide ? elle part à sa rencontre, se pose pas trop de questions parce que la réponse lui paraît limpide : le temps qu'elle s'retourne et l'mec avait déjà foutu le camps loin de la plage. C'est aussi simple que ça. — Si y'a un type qui vous emmerde vous f'rez mieux d'appeler la police, non ?

Ryan n'avait jamais quitté tes pensées depuis l'adolescence. Il faisait parti intégrante de toi, vivre pour deux la promesse que tu lui avais faite il y a des années. Pourtant, tu te rendais compte que dernièrement tu n'avais pas tenue ta promesse. Peut-être que c'est la raison pour laquelle il venait te hanter aujourd'hui. Voir ton meilleur ami mort en face de toi pour la troisième fois cette semaine te rendait cinglé. Tu savais que quelque chose n'allait pas chez toi, mais tu refusais de t'en préoccupé. Tu te contentais de lui demander de s'en aller encore et encore. Tu avais les mains tremblante et une migraine atroce. Tu n'étais même pas consciente d'avoir hurler sur lui. Jusqu'à ce qu'une jeune femme ne t'adresse la parole. Tu fixes Ryan face à toi, tu ne sais pas ce que tu dois faire à cet instant. En parler ou non ? Tu poses ton regard sur la jeune femme puis sur Ryan à plusieurs reprises, mais elle semble insister pour t'aider. — Non, inutile de mêler la police à tout ça.. Tu te passes la main nerveusement dans les cheveux et la fixe en lançant bêtement : — On est d'accord que y a que nous deux ici, pas vrai ?

Elle sait très bien que c'est pas une bonne idée de se mêler de ce qui la regarde pas, elle peut pas s'empêcher de le faire maintenant que sa curiosité est piquée. Même si elle est assez égoïste sur les bords elle peut pas laisser une jeune femme se faire embêter par un malotru. Le problème c'est que quand elle rejoint la jeune inconnue elle la trouve seule, sur cette plage. Personne autour. Et les propos de la jeune femme ne viennent pas franchement la rassurer. Alors elle écarquille les yeux, Astrid, fronce les sourcils et grimace.  — Bah ouais, y'a que nous deux. À moins que vous n'voyez des fantômes. et c'est vrai qu'elle fixe bizarrement un droit devant elle, c'est assez étrange. Alors bêtement Astrid fait un pas sur le côté pour s'éloigner de ce point dans l'horizon que l'inconnue fixe du regard.  — Est-ce que vous sortez d'une soirée étudiante ?

Tu ne comprends pas ce qui t’arrive, tu ne te sens pas de taille pour des hallucinations. Tu veux qu’il disparaisse, tu ne sais pas ce qu’il veut de toi. Tu ne comprends pas pourquoi ça t’arrive à toi. Tu as la trouille et bien sûr une personne t’as entendue. Tu dois avoir l’air complètement folle. Comment tu vas pouvoir noyer le poisson maintenant que quelqu’un t’as vu ? Ton regard braqué sur Ryan, un fantôme ouais c’est exactement ça. — Non, bien sûr que non ça serait dingue. Tu sais même pas comment on reprend un air naturelle quand toi t’as juste envie que ça s’arrête. La jeune femme qui essaie de comprendre ce qui se passe. Tu dois trouver quelque chose pour la rassurer. T’as pas envie que quelqu’un découvre ce qui t'arrive. — Ouais, carrément qu’est ce qu’on a picolé ! C’est ça t’as qu’à dire que tu es complètement saoule, Laia. Tu marches vers elle en titubant volontairement et en pouffant de rire.

arque les sourcils, lèvres qui se tord pour exprimer ses doutes. ouais ça serait complètement dingue de voir des fantômes. mais l'interlocutrice n'a quand même pas l'air dans son assiette, qu'importe ce qu'elle a vu ou pense avoir vu. et maintenant c'est trop tard pour faire demi-tour et semblant d'pas l'avoir vu cette fille. elle a pas envie d'être accusée de non-assistance à personne en danger s'il lui arrive quelque chose. — t'es pas bourrée. une affirmation qui claque entre ses lèvres. — je passe mon temps en soirée mais je ne bois jamais alors les gens bourrés j'ai tout l'temps de les observer. et toi, t'es pas bourrée. et son petit jeu ne marche pas, elle peut même vomir sur ses pieds si elle veut, elle n'y croira rien. mais ça rend la situation encore plus bizarre, non ? tant pis pour le vouvoiement, elles ont le même âge à quelque chose près. — bon alors, il est où ton gars ? j'lui marche pas dessus, au moins ? et elle se moque pas, elle veut vraiment la comprendre cette fille. peut-être pour faire sa bonne action du jour.