Le mois de janvier avait finalement décidé de tirer sa référence mais pas sans laisser de trace. Apparemment, il avait décidé de faire des caprices. A ces pensées, tu esquisses un sourire amusé car cela te rappelle les nombreux histoires que ta mère te contait lorsque tu avais à peu près l'âge de ton propre fils. Assis sur l'un tes tabourets de l’îlot central de la cuisine, tes prunelles azuréennes finissent de parcourir le dernier rapport d'un contrat que tu avais signé l'an passé. Les résultats étaient grandioses et cela fait plutôt droit mais comme toujours tu vas jusqu'au bout des affaires que tu as en charge. « Papa ! Papa ! Je crois ça que ça a sonné à la porte … à moins que ça soit le grenier ? ». Côme avait la phobie des grincements surtout lorsqu'il avait la sensation qu'ils venaient des hauteurs d'une maison. Tu fermes ton ordinateur portable, te lève et le prend dans tes bras au passage pour te rendre dans le salon. À l'écoute des bruits ? Oui mais c'était Duke – votre tortue de quelques années – qui mangeait des morceaux de laitue fraîche. « Je crois que l'on a trouvé le coupable mon grand ... ». Lui dis-tu alors que vous regardez tous les deux votre compagnon sur pattes. La sonnerie de l'entrée retentit à nouveau, tu avais complètement oublié ! La tempête au dehors avait début il y a quelques minutes et tu espérais que Colombe n'avait rien, n'était pas blessé. Tu lui avais proposé de passer à la maison afin que vous passiez cette fin de semaine ensemble. Tu ne sais pas si elle avait pris les jumelles avec elle en revanche. Tu vas pour ouvrir la porte, découvrant ta moitié craquante et adorable sous sa capuche. « Entre, ne reste pas dehors bébé. ». Lui dis-tu en la faisant à l'intérieur tout en lui ravissant un baiser au passage.
@Colombe Perol

On ne peut pas dire que tu sois au meilleur de ta forme. il faut dire que tout semble flou dans ton esprit. D'abord, il y a cette histoire avec Thadee. Thadee qui ne répond pas à tes appels, ni même à tes sms qui ne se distribuent pas... Il ne t'a jamais mis un seul lapin de ta vie. C'est toi qui lui en mets du moins, tu lui en as mis plusieurs fois quand vous étiez plus jeunes. Tout ça pour dire que tu commences à t'inquiéter. Tu as donc envoyé un message à Eben, sans réponse. Xavi n'a pas voulu creusé, il t'a juste dit qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. Pour combler le temps, pas de nouvelles d'Oscar non plus qui préfère surement passer tes messages sous silence. Tu commences à perdre patience. Aymalyne s'imagine le pire et toi, tu refuses d'y croire. Non, il ne peut pas avoir été kidnappé. Il n'a pas pu se barrer sans rien te dire non plus. Tu sais qu'il y a quelque chose mais tu n'arrives pas à mettre le doigt dessus. Alors, quand Xavi tu proposes de venir pour en discuter, tu n'hésites pas une seule seconde. C'est le déluge à l'extérieur mais, tu peux bien braver le froid, le vent, la pluie ou même la neige pour un vieil ami comme Thadee. Tu déposes les filles chez Nicola qui a décidé de bosser à la maison. Tu lui donnes quelques informations, qui lui font comme toujours lever les yeux au ciel. Il te demande de te détendre et t'as encore plus envie de t'énerver mais, tu te retiens. Tu te pinces fort les lèvres et tu repars en direction de Harbor Area pour gagner la demeure de master Wolford. Quelques minutes plus tard, capuche de ta doudoune sur la tête, mains rentrées dans tes poches, tu inspires profondément et tu sors à nouveau de la voiture pour courir jusqu'à la devanture de la maison. Tu sonnes à la porte, sautillant sur place pour ne pas geler. Heureusement, Xavi t'ouvre rapidement et tu peux enfin retirer ta veste d'hiver après l'avoir gratifier d'un rapide baiser. Tu te rattrapes bien vite en lui en offrant un deuxième. Ça va ? T'as pas mis le nez dehors j'espère ? C'est catastrophique. Toujours dans l'abus hein. Ça va mieux que la veille mais, c'est pas encore ça à tes yeux. Tu esquives un petit sourire avant de pencher la tête pour apercevoir Côme un peu plus loin. Hey, salut ! Ton papa m'a dit que tu étais malade, j'espère que ça va mieux ?! @Xavi Wolford

Un deuxième baiser caresse tes lèvres et cela est bien loin de te déplaire quand bien même tu sais que la suite risque troublante, triste pour celle à qui tu as donné ton cœur. Rassuré de la voir saine et sauve à l'intérieur du logement que tu partages avec Jade, tu ne peux t'empêcher d'esquisser un maigre sourire à ses questions successives. « juste le temps de rentrer et d'aller chercher le petit bonhomme à l'école en urgence. ». En effet, la maîtresse de Côme avait appelé en catastrophe à ton bureau pour te dire que ton gamin avait de la fièvre. Tu avais donc ajusté tes rendez-vous à plus tard avant d'aller le chercher, le reste de ton boulot tu le ferais à distance. Tu remarques alors que Colombe se penche un peu sur le coté pour apercevoir ton fils qui accroupi regarde votre tortue. Duke mange toujours de la laitue avec une lenteur qui vous fait toujours rire autant. « Coco ! Viens voir Duke ne cesse de manger, viens voir c'est trop drôle ! ». Le petit bonhomme sourit avant de regarder à nouveau son meilleur ami depuis sa naissance. « Sa fièvre à baissé mais il va bien mieux c'est sur … Je te prépare quelque chose de chaud à boire en attendant que Côme te montre Duke ? ». Lui demandes-tu un brin amusé. Un laps de temps suffisant pour organisé les choses et surtout ne pas permettre à ton fils d'entendre ce que tu t'apprêtes à partager avec ta petite amie. En effet, ton fils ne sait pas que son oncle est décédé. Eben tenait à ce qu'il ne soit pas au courant pour le protéger sans doute et c'est ce qu'il y a de mieux à faire pour le moment.
@Colombe Perol

Un deuxième baiser pour la route avant de retirer tes vêtements humides par la neige qui tombe encore à cette heure-ci. T'es bien heureuse d'être au chaud et de savoir que tout le monde est en sécurité. Tes filles avec Nico et Xavi avec Côme bien qu'il soit malade. D'ailleurs, tu prends directement de leurs nouvelles avant d'être interrompue par le petit qui t'incite à venir voir Duke, sa tortue. Tu ne peux t'empêcher d'esquiver un sourire attendri en lui demandant si ça va mieux de son côté. Apparemment, la température est redescendu et Côme est en admiration devant son animal de compagnie. Tu secoues la tête en esquivant un sourire à l'attention de Xavi avant de rejoindre son fils dans le salon pour t'accroupir à ses côtés et regarder la tortue manger. Je n'avais jamais vu une tortue manger... Il mange super lentement dis-moi ! Tu manges plus vite toi j'espère ? Sinon je risque de manger touuuuus les chocolats que j'ai ramené pour le dessert. Tu secoues la tête pour appuyer tes propos tout en souriant, pivotant à nouveau le regard vers la tortue. Tu gardes un oeil sur Duke ? Je vais voir si ton papa a besoin d'aide ok ?! Tu passes une main dans ses cheveux en lui adressant un large sourire avant de te redresser et de rejoindre ton petit-ami en cuisine. Tu te poses dans l'encadrement de la porte, croisant les bras le regard dans le vague. Il... Il s'est passé quoi Xavi ? Tu n'es pas certaine de vouloir le savoir. C'est surement pour sa que ta voix est aussi peu soutenue. Je sais qu'il y a quelque chose et que personne veut me le dire. Ça me fait encore plus paniquer que de ne rien savoir tu sais... Parce que tu te fais des films monstrueux dans ta tête et c'est de la véritable torture ! @Xavi Wolford

Debout devant les plaques de cuisson, tu t’attelles à terminer le chocolat chaud. Une boisson que tu as toujours préféré faire à la main et à la française. Pourquoi ? Sans doute une tradition familiale et une impression de faire parler tes origines françaises. Le liquide chocolaté est mousseux et velouté, parfait pour que tu le vides dans une tasse avant d'y ajouter deux ou trois touche de gourmandises décoratives. Tu déposes la casserole dans l'évier, puis revient vers l’îlot central ou tu t'assois sur l'un des tabourets. Tes prunelles azuréennes se posent alors sur la belle image que tu as de ton fils et de ta petite-amie ensemble en train d'observer ce bon vieux Duke. Tu peux les voir échanger tous les deux avant que Côme ne sourit de toutes ses dents face aux dires de Colombe. Tu secoues la tête car ton petit bonhomme ne répond plus de rien lorsqu'il s'agit de chocolat. Puis il hoche la tête avant de prendre Duke dans ses bras pour l’emmener sans doute dans la mezzanine. Ta belle blonde te rejoint alors dans l'entrée de la cuisine où elle demeure quelques instants silencieuse. Tu réajustes ton éternel bonnet noir sur ta tignasse blonde constatant la fébrilité sous-jacente de ta petite amie. Tu soupires doucement avant de poser ton regard sur elle puis tu hoches la tête. « C'est vrai, il s'est bien passé quelque chose. J'aurais préféré que mon frère t'en parle mais il n'est pas là et n'est guère prêt à en discuter pour l'instant ... ». Tu sais que tu risques la colère de Eben mais tu ne peux pas mentir à Colombe plus longtemps d'autant plus que son amitié avec Thadee demeurait trop ancienne. Tu te lèves et t'approche d'elle tout en vérifiant par la même occasion que ton fils est bien au lointain de votre discussion. « Thadee a eu un accident lors d'un entraînement de boxe et cela lui a été fatal … ». Tes paroles résonnent comme une détonation, un assourdissement qui chamboule avant de briser puis fragmenté l'esprit qui lâche la douleur de la perte.  Tu la toises avec douceur, attention avant de la prendre instinctivement dans tes bras et déposer un baiser sur sa tempe. « Je suis désolé ma douce. ». Un murmure de condoléances sincèrement. Des mots que tu as déjà énoncé à ton petit frère lui qui venait de perdre l'amour de sa vie.
@Colombe Perol

Tu vois bien que Xavi essaye de te cacher quelque chose. Il te propose de rejoindre Côme pendant qu'il prépare les chocolats et devant l'enthousiasme du petit garçon à l'idée de te montrer sa tortue, tu ne peux faire autrement qu'acquiescer. Tu le rejoins dans le salon et tu t'accroupis pour regarder Duke manger de façon très étrange. Tu ne connais pas grand chose aux tortues, juste ce qu'on en dit. C'est vrai qu'elles se nourrissent à une lenteur extrême, ce qui te fait sourire. Vous discutez un petit peu tous les deux et finalement, tu lui dis de t'attendre ici, que tu vas aider son papa en cuisine. En réalité, t'as besoin de savoir ce qu'il se trame. T'as la boule au ventre et un mauvais pressentiment. Tu ne peux tout bonnement pas continuer à vivre comme ça. Les minutes paraissent des heures et tu veux une réponse de suite. Tu t'appuies contre l'encadrement de la porte et tu lui demandes de t'expliquer. Il s'approche de toi après avoir coupé le feu sous le chocolat. Tu vois qu'il essaie de s'assurer que Côme est à l'écart et tu sens ton coeur qui s'emballe davantage. Tu tentes pourtant de contrôler des nerfs mais c'est comme si ton esprit se dissociait petit à petit de ton corps au fil du temps. Il s'approche et t'as limite envie de reculer mais ton corps ne t'obéit pas. Tu écoutes ce qu'il a à te dire mais sa voix te parait vraiment lointaine. T'as l'impression que tout ceci n'est pas vraiment réel et à vrai dire, t'as aucune envie que ça le soit. Instinctivement, tu plaques ta main contre ta bouche pour ne pas pleurer, crier, allez savoir ce qui aurait pu sortir. Xavi te prend dans ses bras sans vraiment te laisser le choix et les larmes se mettent à rouler le long de tes joues. Tu essaies de déglutir mais tu n'y arrives pas. T'as l'impression d'étouffer. T'as l'impression que tes jambes ne vont plus supporter le poids de ton corps. Il s'excuse mais, tu l'entends même pas parce que t'es trop occupée à pleurer. Tu finis par secouer la tête de gauche à droite. Non, c'est pas possible. Ça peut pas être vrai. Ça ne peut pas être arrivé à Thadee. Sauf que dans ta tête, c'est tout votre passé en commun qui défile comme pour t'obliger à y croire. Tu vois ce petit garçon au sourire charmeur. Tu le vois t'offrir ta première rose et toi la piétiner en disant que c'est du grand n'importe quoi et que l'amour n'hésite pas. Tu lui dis vouloir un prince. Tu acceptes malgré tout de lui accorder une danse à la réception que tes parents ont organisé. A seize ans, tu roules des yeux devant sa lourdeur mais, tu lui demandes de rendre ton gala de charité moins morose et vous partez dans le bureau de son père pour picoler. Tu le revois ensuite plus heureux le jour de son mariage. Tu te rappelles de votre slow. De cette après-midi sur la plage. De toi en train de te confier sur tes sentiments naissants pour Xavi et de lui qui te rappelle à quel point le pouvoir des Wolford est puissant. Et tu ne veux pas y croire. @Xavi Wolford

Il y a quelques jours encore, tu tenais solidement ton petit frère dans tes bras tel le premier pilier de la fondation d'une maison. La métaphore est constructive mais en soit elle demeure on ne peut plus réelle. Tes deux aînés ainsi que tes petites sœurs ce sont tous rassemblés au mieux pour soutenir Eben. Cependant, les mots n'effacent aucunement la perte et les maux ne font que rendre encore plus lourde l'absence. Voir ton lien fraternel officialiser son amour pour l'homme de sa vie pour le perdre quelques semaines plus tard. Une réalité à laquelle personne n'était préparer et même si ton frangin fait face, tu sais qu'il a besoin de temps pour réguler sa peine et les étapes de son deuil. Présentement, tu viens de confier à ta petite amie que l'un de ses camarades d'enfance est décédé. Des propos que tu réitères encore une fois comme pour le rendre plus tangible à votre entourage. Quand bien même, tu demeures silencieux et calme, la douleur n'en reste pas moins profonde. C'est juste que tu as l'habitude de tout intérioriser au possible, depuis ton enfance tu es ainsi et parfois ce n'est pas toujours simple mais tu l'épanches ailleurs. C'est pourquoi tu prends Colombe dans tes bras pour la soutenir au cas où car l'après coup est souvent sournois. Tu entends ses larmes avant que la dure réalité ne prenne le poids de la souffrance. Elle secoue la tête vivement, réfutant cette possibilité qui pourtant demeure une cruelle vérité. Cette dernière fait sans aucun doute le cheminement d'un film de l'ensemble de leurs souvenirs en communs. Des tonnes de morceaux de puzzle partagées qui s'envolent en poussière, du moins c'est la sensation certaine que l'on peut en avoir à ce moment présent. Comme le saurais-tu après tout ? Tu sais de quoi tu parles même cela tu le conserves pour toi. Tu caresses son dos avec tendresse pour tenter de l'apaiser davantage mais tu sais que rien n'est facile. Tu jettes une brève œillade en direction de la mezzanine où ton petit bonhomme s'occupe de Duke et tu décides de prendre Colombe dans tes bras et tu vas vers le salon. Là, tu t'installes sur le canapé, ta petite amie sur genou, caressant sa main, déposant un baiser sur son front en attendant que sa peine se tempère. Tu ne sais pas combien de temps vous restez ainsi, suffisamment longtemps pour entendre le rire mélodieux de Côme qui semble s'amuser au labyrinthe que vous avez construit pour votre tortue.
@Colombe Perol

être encore présent alors que l'être aimé ne l'est plus. S'interroger sur les souvenirs que vous aviez en commun, se demander ce que l'on aurait pu faire ou demander. Tant de regrets jalonnent les étapes d'un deuil ou encore d'une perte que l'on a pas eu le temps d'appréhender. Si tu t'inscris dans la seconde situation, tu sais que celle de ta petite-amie expose certaines similitudes mais rien n'est comparable. C'est pourquoi tu sais que les mots ne compenseront jamais l'absence et encore moins les blessures car seul – peut être – le temps à cette faculté là – et encore on en demeure jamais réellement sur. Les minutes, sans doute une bonne heure défile avant que les spasmes de Colombe s'apaisent sans pour autant disparaître totalement. Tu caresses doucement son échine dorsale afin d'atténuer son anxiété qui point déjà le bout de son nez alors qu'elle te dit qu'elle devrait rentrer. Tu sais pourquoi elle te dit cela, elle ne va pas être une source d'ennuis, ou encore d'angoisse. Tendrement, tu viens chasser du bout des doigts les larmes qui viennent maculer son visage d'ordinaire solaire et mutin. La peine dans l'encre de ses pupilles te déchire le cœur, te blesse tout comme cela est le cas avec Eben. « Moi je crois au contraire que tu devrais rester, tu ne dois pas rester toute seule, Colombe. ». Lui murmures-tu tout en replaçant une mèche blonde derrière son oreille gauche. Tu sais que tu ne peux rien faire pour atténuer sa douleur intérieure mis à part être présent pour elle, la soutenir du mieux possible. Bien qu'elle soit sur tes genoux, tu viens lui offrir une étreinte emplit de force et de sincérité, un signe silencieux pour lui rappeler que tu es là pour elle. « Si tu veux discuter, je suis là pour toi, mh ? ». tu lui caresses la joue lorsqu'au même moment ton petit bonhomme entre dans le salon et dépose Duke dans son espace personnel. Côme avait enfilé – un peu maladroitement – sa robe de chambre en forme de bélier où les cornes en peluche tomber devant ses yeux. Il avance vers toi, observant avec silence et attention la tête de la jeune femme. Bien que jeune, Côme était un enfant doté d'un traumatisme dû au départ de sa mère qui avait développer de manière précoce sa maturité. Il comprenait bien souvent sans aucun mot. Il grimpe sur le canapé et vient s'asseoir à coté de Colombe à qui il dépeint un sourire tendre et honnête. Il lui prend sa main, la presse un peu avant de poser sa tête sur son épaule. Une image emplit d'une réalité qui ne cesse de se dessiner au fur et à mesure.
@Colombe Perol

T'es toute retournée. Tu savais qu'il s'était passé quelque chose. Ça se sentait autant dans l'air qu'en regardant tes proches. Xavi était occupé, Eben ne te répondait pas, Oscar évitait le sujet. T'avais très vite compris qu'on essayait de te cacher quelque chose ou que l'on avait pas spécialement envie de te dire toute la vérité. Au fond de toi, tu savais qu'il s'était passé quelque chose avec Thadee mais, tu n'avais pas envie d'y croire. Du coup, tu te voilais la face. Tu lui inventais des excuses bidons, loin d'être digne du jeune homme. A l'heure actuelle, tu aimerais remonter le temps. Peut-être changer quelques trucs à ta relation avec le jeune homme. Pas forcément tout ce qui vous liait parce que vous aviez eu de bons moments. Ok, vous étiez en très bons termes dernièrement, toujours en train de vous taquiner. Parfois, Thadee te disait que ce n'était pas correct mais toi, t'étais droite dans tes baskets. Vous ne faisiez rien de mal après tout, c'était juste marrant de s'imaginer une autre vie. Mais tu sais que dans le passé, tu n'avais pas été tendre avec lui. Il ne t'en a jamais tenu rigueur. Aujourd'hui, tu reviens dessus et une fois que t'es calmée, tu te dis qu'il ferait mieux que tu partes, que tu prennes un temps pour toi, pour digérer l'information. Tu n'as pas envie que Xavi te voit comme une petite chose fragile et tu n'as pas non plus envie d'inquiéter Côme. Ton petit-ami te rappelle qu'il est présent pour toi, que tu aies besoin de discuter ou non. Tu secoues légèrement la tête en essuyant tes larmes d'un revers de la main quand Côme débarque dans le salon. Tu tentes d'esquiver un sourire pour lui montrer que ça va. Le pauvre, il doit être en train de se demander ce qu'il se passe. Il t'observe un instant avant de venir s'installer près de toi, main dans la tienne et tête sur son épaule. Limite, t'as envie de pleurer à nouveau tellement tu trouves cela mignon. Mais à la place, tu lui ouvres les bras pour le prendre contre toi, embrassant son crâne avant de poser ta tête sur la sienne. T'es encore plus mignon avec tes cornes, je ne savais pas que c'était possible. Tu tentes de détendre l'atmosphère pesante, esquivant un petit sourire au jeune garçon. A défaut de ne pas pouvoir prendre tes filles contre toi dans un moment comme celui-ci, c'est Côme qui écope du trop plein d'amour que tu as à offrir. @Xavi Wolford