18h @Matian Escamilla apprendre que mon père trempe dans du trafic d'armes, avoir deux mecs qui me retrouvent après les cours et me retrouver les cheveux en pagaille ainsi que des marques sur le visage et le corps. jamais j'aurais imaginer vivre ça, je n'ai même pas eu le temps de dégainer la bombe lacrymogène dans mon sac à main. deux mecs c'est assez pour me faire du mal, je ne sais pas me défendre même si j'ai essayer. je dois te retrouver ce soir au pied de l'immeuble des parents, j'ai tellement la haine contre notre père en cet instant précis. ce n'est plus le papa chéri, à cause de lui je vis dans la peur et j'ai bien l'intention de me rebeller cette fois-ci. je suis restée longtemps dans cette ruelle assise les genoux contre ma poitrine, je n'osais plus bouger de peur qu'ils soient encore la. mais juste avant de venir je suis partie à mon appartement, avec la boule au ventre de rentrée à nouveau là dedans et je me suis procurer mon arme, une arme donner par mon père. je ne sais pas si je vais l'utiliser ce soir, mais la de suite j'en ai besoin.

comme une putain de nouvelle sans surprise. arrière-gout amer. des soupçons depuis de trop longues années sans qu’on te prenne au sérieux. toi, le mal aimé, la p’tite merde. on t’a toujours dit que tu exagérais. exagérais ce que ton père faisait, ses mots, lourds. violence psychologique si longues années, perdure dans le présent comme une vieille blague qui fonctionne encore. tu t’en es toujours douté, un géniteur aussi con, loin d’être aussi blanc qu’un agneau. trempé jusqu’au cou, des trafics d’armes, peut-être plus ? elle te croit enfin, livia. fille chérie à son papa. tabassée pour une histoire au passé. passé composé rattaché à celui de sheyenne. destins entremêlés. paternel escamilla qui aurait fait une crasse à son acolyte, paternel thomas. vous n’êtes que les pions à faire tomber pour viser le père. 18h. tu rejoins livia, nerveux. ce visage fermé comme rarement on te connait. ça va ? tes bras qui l’enroulent contre toi. un souffle court, son visage brut, ses traits tirés. décoiffée. sheyenne m’a confirmée que tout ça c’est pour viser ton connard de père. il n’est plus le tiens, en réalité, il ne l’a jamais été.

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mdm kirk :

@Matian Escamilla j'ai la haine ce soir, la haine immense envers mon père. je comprends pourquoi il a toujours voulu avoir une emprise sur moi il cachait bien son jeu. du trafic d'armes putain, mais dans quel monde on vit? enfin je crois matian, il a fallut que je me fasse tabassée dans la rue pour le croire. je suis encore dans le déni face à tout ça, je pense que demain matin au réveil je vais me reprendre tout ça en pleine gueule. 18h je suis devant l'immeuble, je te vois arrivé et tu me prends dans tes bras un court instant j'ai connu mieux on va dire forcément ce n'est pas la joie. tu me dis que sheyenne t'a confirmé que c'est pour le viser je soupire ouais j'ai devinée à chaque coups que je me suis pris aujourd'hui. je te fais signe de rentré dans l'immeuble. on monte jusqu'à l'étage et je sonne pour paraitre courtoise au premier abord. c'est maman qui vient nous ouvrir, elle est étonnée de te voir présent ici et de me voir dans cet état mais j'ai pas besoin de sa pitié elle doit être au courant pour papa. il est ou ton connard de mari? elle me dévisage, la petite fille chérie vient de prononcer un gros mot devant sa mère. mais j'ai tellement envie de tout envoyer bouler.

fou. tu vas devenir fou. cette colère en toi, véritable volcan prêt à exploser à tout instants. livia le sait, tes proches le savent. tu peux être incontrôlable, combien de poignets cassés, de doigts foulés pour ces coups dans les murs, dans le sol. rage enfermée depuis de trop longues années. vos pas s’avancent dans l’immeuble, une porte vous sépare d’un enfer qui a été le tiens, de si longues années. vos âmes pénètrent ces murs infernaux. temple de la luxure, marbre, dorure. conneries infames. sans un regard pour ta mère qui reste tétanisée, quelques mots sortent de sa bouche sans que tu ne daignes chercher à les comprendre. ton corps s’avance rapidement vers l’ultime porte. tu le sais, c’est son bureau. celui où tu as passé de longues heures d’insultes quand tu n’étais qu’un pauvre gamin. gamin venu en vacances à boston pour les affaires d’un paternel obsédé par sa conquête du nouveau monde. cette porte, tu en connais le bruit, serrure inchangée, bruit de ferraille identique à toutes ces années quand tu pénètres la pièce sans la moindre politesse. espèce de sale fils de pute. des années de silence marquée en une seule phrase. tu arrives sur ce bureau, une force incontrôlée, d’un revers de bras, l’entièreté de la paperasse et bibelots volent au sol. c’est quoi ton putain de problème ? tu laisses faire tabasser ta p’tite fille chérie ? me regardes pas comme ça connard ! tu sais très bien de quoi je parle ! l’ancien pris de court, l’air sévère, se redresse rapidement. comment ça tabassée ? tu vas vriller.

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mdm kirk :

@Matian Escamilla je sais clairement que ça va péter ce soir, tu as clairement la haine envers notre père depuis toujours et je te comprends il t'en a fait baver. c'est trop pour moi aussi, je vis dans la peur actuellement alors que ça ne devrait même pas être comme ça si mon père était normal. au lieu de ça c'est un pourri. maman qui nous ouvre, qui parle mais je ne l'écoute pas je te suis jusqu'au bureau de papa. est ce que je peux encore l'appeler ainsi? si j'étais tellement sa fille chérie il aurait tout fait pour me protéger. tu rentre en rogne dans le bureau, les insultes et tout vrille au sol. papa qui ne comprends rien et qui me dévisage ensuite. tabassée par les merdes que tu fais. ses traits du visage change il a l'air complètement énerver lui aussi, je lève les yeux au ciel il va clairement nous faire croire qu'il est au courant de rien? c'est l'hôpital qui se fout de la charité la quand même. on sait tout. on est au courant de ton trafic d'armes de merde. nouveau étonnement de sa part, forcément sa petite fille chérie se rebelle ce soir, habituellement je ne lui parle jamais comme ça. je n'ai jamais osé le faire, mais la ce soir j'en ai plus rien à foutre je veux qu'il comprenne à quel point j'ai souffert à cause de lui. maman est restée en retrait, elle a même pas osée faire un pas dans le bureau.

perdition dans son regard. addition de ces années de secrets. conneries renfermées. il vous fixe, toi. livia. sombre regard, assassin. son calme te transperce. son calme te foudroie. tes poings serrés, ton sang qui ne fait qu’un tour. impulsivité contrasté avec ce sang glacial d’un paternel impassible. tu n’entends rien. pas même les paroles de livia. ce n’est que ton regard sur lui. cette rage enfouie au fond de ton âme. années de colères. poing qui frappe sur le bois massif du bureau. fort, bien trop fort. phalanges explosées, sans te rendre compte du sang qui perce la peau aux impacts. douleur qui s’annonce inconnu à tes ressentis, trop encombrés par la rage. putain de merde. tu crois vraiment que t’allais le cacher combien de temps ? t’attends quoi, qu’ils butent ta p’tite fille chérie hein ? ta femme ? peut être une de tes putes que tu baises ailleurs ? son regard se tourne vers le tiens, noir. son corps se raidis, calme apparent. ses poings s’appuies sur son bureau, rire nerveux qui perce ce silence froid. ses paroles sont stoppées par la présence du majordome dans l’encadrement de la porte. derrière livia.

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mdm kirk :

@Matian Escamilla je te regarde toi ainsi que le paternel, tour à tour. vos visages sont sombres, la rage est belle et bien présente et je pense que personne n'oserai vous déranger. pourtant le paternel ne dit rien, il lance juste des regards noirs et tes mots me font froid dans le dos car ça pourrait très bien m'arriver. la colère est toujours présente en moi je bouillonne complètement et j'ai un sursaut lorsque j'entends le majordome se pointer dans le bureau monsieur a besoin d'aide? sérieusement? monsieur a besoin d'aide? mon corps se raidis, les flashbacks de l'adolescence me reviennent en mémoire. ses mains sur mon corps, sa bouche sur la mienne et ses menaces incessantes. de l'aide pour faire quoi? me violer encore une fois? les mots sortent de ma bouche, ce mot que j'ai tant renier, qui m'a tant mise dans le déni s'exprime ce soir et je sens mon père qui bouillonne à son tour. le majordome se permets de rire avant de lever les yeux au ciel comme si je ne suis qu'une folle, comme si je raconte un putain de mensonge. tu ose rire? sérieusement? après tout ce que tu m'as fait subir durant l'adolescence? alors que tu étais prêt à recommencer à Noël? je serre les dents je ne veux pas pleurer, pas devant lui. je sors de mon pantalon l'arme que j'avais été chercher chez moi juste avant et je le braque dessus. plus jamais tu ne me fera du mal, plus jamais tu ne me fera peur... et le coup part sans que l'on puisse m'arrêter. vengeance incontrôlable, haine immense et mon visage se tourne ensuite vers mon père pour lui balancer le flingue sur le bureau et je sors ensuite de la. tremblante avec l'adrénaline, passant mes mains dans mes cheveux je veux juste en finir avec tout ce merdier.

rivalité incessante, d’un père et son fils. depuis ta naissance considéré comme une merde, l’enfant inutile. pourquoi ? pourtant un fils. pourtant simple âme innocente venant de naitre. longues années à subir une naissance que tu n’as jamais demandé. t’es probablement ce gosse non désiré ? celui avec une gueule éclatée ? une naissance qui s’est mal déroulée ? rien. tu ne sais rien. impossible de savoir pourquoi toi. il est là en face de toi, ton sang, même gêne, pourtant cruelle différence dans les motivations d’une vie. altercation coupée, majordome, vieillard dans l’encadrement de la porte. vieux connard à la merci de son maître ultime depuis des décennies. p’tite chien ridé qui accourt aux moindres mots du paternel. ton âme se fige, encore. lui. les paroles de livia qui écorchent ce cœur, coup par coup. plaie après plaie. une hémorragie intenable. il rit, sombre merde. tu t’apprêtes à avancer vers lui quand livia tient cette arme du bout de ses phalanges. instant rapide, détonation résonne entre les murs. tu entends les cris de ta mère, mélange subtil avec le poids lourd du corps qui heurte le sol. ton regard se retourne vers celui de ton père, impassible. il ne bouge pas. il s’assoit, sur son trône, range son bureau, à leur place. sans dire un simple mot. t’es même pas capable de protéger ta fille elle doit le faire toute seule ?... voix lasse, transpercée par les pleures féminins à quelques mètres de toi. inerte, probablement crevé. étonnement bien visé. tu enjambes cette masse inconsciente, cette flaque de sang qui s’agrandit sur cette moquette parfaite. sans la moindre attention pour ta mère, comme elle n’en a aucune pour toi. livia putain ! tu t’avances vers elle, une poigne forte qui la retourne vers toi. phalanges autour de sa main, forcée à atteindre ton visage, sous tes yeux qui examinent sa peau. une marque rouge, le recul du canon. ta paume ce glisse sur cette entaille comme compresse, comme pansement d’un merder sans nom. c’est bon. c’est bon. il est mort. ton regard dans le sien, cette voix rassurante.

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mdm kirk :

@Matian Escamilla je tremble totalement, les images défilent sous mes yeux moi qui actionne l'arme, la balle qui part et qui touche ce putain de majordome. lui qui tombe à la renverse, le sang trop de sang et les cris de ma mère. j'ai trop de haine en moi pour capter ce qui vient de se passer, je pense que demain et les jours d'après je me prendrais tout en pleine gueule et comme d'habitude je resterais impassible je ferais la fille joyeuse parce que c'est comme ça dans la vie il ne faut pas paraître faible et pleurer devant les autres. je sais que je vais rentrer à l'appartement après pour rassurer arthur et ne pas craquer, faire comme si de rien était alors que j'ai ôter la vie à quelqu'un. mais parce qu'il m'a ôter mon innocence et il fallait qu'il paye un jour ou l'autre. je t'entends hurler mon prénom et me retourner vers toi, je te regarde dans les yeux toujours impassible. je pense que je n'ai plus d'émotions pour ce soir, j'ai trop donner, trop de choses m'arrivent ces jours ci et il a osé se pointer et me rire à la gueule. je repose ma tête contre ta paume, un peu de douceur dans cette soirée ça me fais du bien. je sais que tu es la pour moi, moi pour toi ça a toujours été ainsi depuis toujours. et la encore une fois j'ai l'impression que nous ne sommes que deux. un père qui ne dit rien et une mère qui s'inquiète plus de ce majordome que des mots de sa propre fille. tu me confirmes que c'est bon il est mort, je te regarde dans les yeux ta voix est rassurante sans toi jamais j'aurais eu le cran de le faire. oui..c'est finis.. du moins cette partie la de ma vie car qu'est ce qui va encore m'arriver ensuite? je ne regrette pas, vraiment pas je te regarde toujours dans les yeux, je sais que le paternel s'arrangera pour m'innocenter dans cette histoire et qu'il fera tout pour cacher ça. viens, je vais soigner ta main je te prends par la main pour me suivre dans la salle de bains, je n'entends plus rien autour je veux juste faire comme j'ai toujours fait c'est à dire soigner tes blessures et je sors un bandage pour m'occuper de ta main.

finis. rien n’est finis. tout ne fais que commencer et pourtant tu tiens livia dans tes bras comme si la fin d’un mauvais film venait de s’amorcer. elle est là, dans tes bras. se blottis contre cette haine renfermée en toi qui ne cessera jamais de s’éteindre. simplement attisée une fois de plus aujourd’hui. pourtant. comme la début d’une trilogie à gros budget merdique, ce n’était que les bases à poser pour lancer une suite infinie d’une histoire cruelle. elle te prend par la main pour suivre son corps fragile vers la salle de bain. assis sur le rebord de la baignoire. ton nez qui renifle, une jambe qui s’agite dans le vite, tic de nervosité ancestrale. qu’est ce qu’il vient de se passer au juste ? il va tout arranger comme il l’a toujours fait parce qu’il veut pas que son image se ternisse. pourtant déjà si noire. ton regard vide, perdu dans le néant, ne fixant rien de précis si ce n’est le chaos de tes émotions. il ne disait rien, et il ne dira jamais rien. constatation d’un paternel stoïque, sans la moindres émotions.

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mdm kirk :