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Lien du postMar 21 Déc - 12:04
Noël venait à peine d’être fêté. Dean avait eu l’autorisation de passer le réveillon auprès de sa famille, chose qui n’arrivait que peu souvent. Encore célibataire et engagé dans l’armée, la priorité allait souvent aux mères et pères de famille, afin qu’ils puissent être présents lorsque leur progéniture ouvrirait les yeux sur leurs cadeaux. Cela dépendait également des déploiements et de la situation internationale, car les conflits continuaient à faire rage, les périodes festives n’étaient pas une raison suffisante pour plaider la pause. Ça avait alors été l’occasion pour lui de donner de son temps à ses neuf neveux et nièces. Il savait que les congés ne duraient pas longtemps, c’était l'occasion idéale. Le militaire savait que l’année prochaine, il serait appelé au départ pour le Moyen-Orient, dans une ou plusieurs missions anti-terroristes.
Il avait proposé à Phoebe, l’aînée des enfants de ses frères et sœurs, à faire un peu de shopping. Elle avait émis le besoin de trouver une tenue des fêtes pour le Nouvel an, car elle allait passer la soirée du 31 décembre chez une copine, là où elle allait retrouver d’autres camarades filles, et ça n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Loin de compter ses billets, Dean était un homme qui offrait facilement, qui désirait faire plaisir aux autres sans rien demander en retour. La pré-adolescente de onze ans et lui s’étaient retrouvés en début d’après-midi dans le centre commercial de Boston, en plein centre ville. Après être passés dans une boutique et en être ressortis avec des ballerines et des collants opaques, ils s’en étaient allés dans un autre magasin, de vêtements cette fois-ci, pour dégoter l’ensemble parfait.
Quelques tenues avaient été choisies, et Phoebe s’était enfermée dans l’une des cabines d’essayage. Dean, quant à lui, avait patienté sur l’un des sièges qui faisaient face aux différentes portes. Les minutes tournaient et aucune nouvelle de la petite iranienne. Le brun commençait à lire l’impatience des autres clientes qui aimeraient, elles aussi, pouvoir occuper la cabine, et son sourire chaleureux n’aida pas à grand-chose. Après quelques hésitations, il décida de se lever et d’aller frapper contre le bois en contreplaqué pour interpeller sa nièce : Phoebe, t’as bientôt fini ? Un silence plus tard, la voix faible de la demoiselle se fit entendre : je veux maman ! La réponse de celle aux cheveux couleur ébène surprit l’Asiatique qui mit un petit temps avant de réagir : tu sais bien que ta mère n’est pas là, j’peux t’aider ? T'as besoin de quoi ?
Un autre silence énerva davantage les femmes qui, vêtements sur le bras, tapaient du pied au sol. Y’a d’autres personnes qui attendent, Phoebe, dis-moi ce qu’il te faut, dit gentiment Dean, ce à quoi la moyen-orientale répliqua : j’peux pas te parler à toi, parce que t’es un garçon. Il leva les sourcils, étonné par les paroles de sa nièce, car jusqu’à présent ils avaient toujours tout partagé… À l'intérieur de la cabine, une jeune fille se trouvait totalement tétanisée et honteuse face à première petite culotte souillée d'une tache rosée.
Il avait proposé à Phoebe, l’aînée des enfants de ses frères et sœurs, à faire un peu de shopping. Elle avait émis le besoin de trouver une tenue des fêtes pour le Nouvel an, car elle allait passer la soirée du 31 décembre chez une copine, là où elle allait retrouver d’autres camarades filles, et ça n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Loin de compter ses billets, Dean était un homme qui offrait facilement, qui désirait faire plaisir aux autres sans rien demander en retour. La pré-adolescente de onze ans et lui s’étaient retrouvés en début d’après-midi dans le centre commercial de Boston, en plein centre ville. Après être passés dans une boutique et en être ressortis avec des ballerines et des collants opaques, ils s’en étaient allés dans un autre magasin, de vêtements cette fois-ci, pour dégoter l’ensemble parfait.
Quelques tenues avaient été choisies, et Phoebe s’était enfermée dans l’une des cabines d’essayage. Dean, quant à lui, avait patienté sur l’un des sièges qui faisaient face aux différentes portes. Les minutes tournaient et aucune nouvelle de la petite iranienne. Le brun commençait à lire l’impatience des autres clientes qui aimeraient, elles aussi, pouvoir occuper la cabine, et son sourire chaleureux n’aida pas à grand-chose. Après quelques hésitations, il décida de se lever et d’aller frapper contre le bois en contreplaqué pour interpeller sa nièce : Phoebe, t’as bientôt fini ? Un silence plus tard, la voix faible de la demoiselle se fit entendre : je veux maman ! La réponse de celle aux cheveux couleur ébène surprit l’Asiatique qui mit un petit temps avant de réagir : tu sais bien que ta mère n’est pas là, j’peux t’aider ? T'as besoin de quoi ?
Un autre silence énerva davantage les femmes qui, vêtements sur le bras, tapaient du pied au sol. Y’a d’autres personnes qui attendent, Phoebe, dis-moi ce qu’il te faut, dit gentiment Dean, ce à quoi la moyen-orientale répliqua : j’peux pas te parler à toi, parce que t’es un garçon. Il leva les sourcils, étonné par les paroles de sa nièce, car jusqu’à présent ils avaient toujours tout partagé… À l'intérieur de la cabine, une jeune fille se trouvait totalement tétanisée et honteuse face à première petite culotte souillée d'une tache rosée.
#RPLIBRE
HJ : une demoiselle s'il vous plaît pour aider Dean ? Il doit faire face aux premières menstruations d'une ado, est-ce nécessaire de dire qu'il n'y connait rien ?
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Lien du postMar 21 Déc - 12:15
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@Dean Hassani
Noël, c'est épuisant. L'ambiance est agréable, festive; mais pour les soignants, l'histoire est légèrement différente. Pendant les fêtes, les urgences deviennent le théâtre des accidents les plus stupides; l'intoxication aux fruits de mer reste un classique, tout comme le fake Santa Claus, coincé ou carrément tombé dans la cheminée. Comme chaque année, Chelsea quitte les urgences au petit matin; littéralement vidée par la charge particulière d'une folle nuit de travail. Trente minutes de footing pour s'aérer l'esprit, avant de pouvoir, enfin, s'écrouler sur son lit. Réveil à midi; rythme atypique auquel l'organisme peine à s'habituer; petit passage sous la douche, obligatoire pour que la jeune femme se sente d'attaque.
Treize heures, la véritable journée commence. Comme chaque année, à cette période d'entre deux fêtes, Chelsea ressent le besoin de s'éloigner du travail; quitter les uniformes ainsi que le monde de l'urgence, pour retourner vers des activités plus légères, qui ne nécessitent pas vraiment de réflexion. Cette année, c'est shopping. Sans véritable volonté d'acheter, juste pour le plaisir d'être entourée de gens en "bonne santé". L'effervescence d'un centre commercial, les voix de dizaines d'anonymes; rien qui ne se rapporte de près ou de loin à la maladie, ou à la souffrance. Parfait. Entrée dans une boutique de vêtements, après avoir remarqué un chemisier rouge à son goût, la rose se dirige vers les cabines, visiblement occupées. Aucun problème, elle n'est pas pressée. Les minutes passent et elle se perd dans ses pensées, en viendrait presque à s'endormir debout; finalement ramenée à la réalité par les commentaires d'autres clientes, plus impatientes. Ses ambrées dérivent alors vers l'origine de la file d'attente; un jeune brun, probablement en galère avec celle qu'il accompagne, enfermée dans la cabine. Un minute supplémentaire, et Chelsea se décide à aller vérifier que tout va bien; n'étant de toute façon, pas vraiment venue pour se faire plaisir. Regard fusillant les autres femmes, la rose s'approche doucement du jeune homme. - Bonjour, loin de moi l'envie de vous mettre la pression.. commence-t-elle poliment, coupée dans son élan par quelques protestations de plus. - Est-ce que tout va bien ? ose-t-elle demander en affichant un petit sourire, censé démontrer qu'elle se fiche bien des autres; que dans le fond, ils ont tout leur temps.
Noël, c'est épuisant. L'ambiance est agréable, festive; mais pour les soignants, l'histoire est légèrement différente. Pendant les fêtes, les urgences deviennent le théâtre des accidents les plus stupides; l'intoxication aux fruits de mer reste un classique, tout comme le fake Santa Claus, coincé ou carrément tombé dans la cheminée. Comme chaque année, Chelsea quitte les urgences au petit matin; littéralement vidée par la charge particulière d'une folle nuit de travail. Trente minutes de footing pour s'aérer l'esprit, avant de pouvoir, enfin, s'écrouler sur son lit. Réveil à midi; rythme atypique auquel l'organisme peine à s'habituer; petit passage sous la douche, obligatoire pour que la jeune femme se sente d'attaque.
Treize heures, la véritable journée commence. Comme chaque année, à cette période d'entre deux fêtes, Chelsea ressent le besoin de s'éloigner du travail; quitter les uniformes ainsi que le monde de l'urgence, pour retourner vers des activités plus légères, qui ne nécessitent pas vraiment de réflexion. Cette année, c'est shopping. Sans véritable volonté d'acheter, juste pour le plaisir d'être entourée de gens en "bonne santé". L'effervescence d'un centre commercial, les voix de dizaines d'anonymes; rien qui ne se rapporte de près ou de loin à la maladie, ou à la souffrance. Parfait. Entrée dans une boutique de vêtements, après avoir remarqué un chemisier rouge à son goût, la rose se dirige vers les cabines, visiblement occupées. Aucun problème, elle n'est pas pressée. Les minutes passent et elle se perd dans ses pensées, en viendrait presque à s'endormir debout; finalement ramenée à la réalité par les commentaires d'autres clientes, plus impatientes. Ses ambrées dérivent alors vers l'origine de la file d'attente; un jeune brun, probablement en galère avec celle qu'il accompagne, enfermée dans la cabine. Un minute supplémentaire, et Chelsea se décide à aller vérifier que tout va bien; n'étant de toute façon, pas vraiment venue pour se faire plaisir. Regard fusillant les autres femmes, la rose s'approche doucement du jeune homme. - Bonjour, loin de moi l'envie de vous mettre la pression.. commence-t-elle poliment, coupée dans son élan par quelques protestations de plus. - Est-ce que tout va bien ? ose-t-elle demander en affichant un petit sourire, censé démontrer qu'elle se fiche bien des autres; que dans le fond, ils ont tout leur temps.
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Lien du postMar 21 Déc - 18:22
Dean ne savait plus quoi dire, et il n’osa même pas insister. Posté contre la porte de la cabine d’essayage il réfléchit à ce qui pourrait bien l’empêcher de venir en aide à sa pauvre nièce, coincée à l’intérieur pour il ne savait quelle raison. Est-ce que tu n’arrives pas à ouvrir le loquet , interrogea-t-il Phoebe qui resta dans un profond mutisme. Heureusement, une jeune femme vint à sa rescousse, la seule probablement qui n’avait pas froncé les sourcils d’exaspération. J’suis désolé , articula-t-il, vraiment contrit, j'sais pas ce qui se passe. Elle s’est enfermée là-dedans pour essayer des vêtements et depuis elle ne veut pas sortir, rien me dire non plus, si ce n’est qu’elle veut sa mère . Il haussa les épaules ; un vrai mystère qui se jouait devant eux.
D’habitude tout se passe bien, ajouta-t-il, parce qu’il avait déjà fait quelques sorties avec elle. Des magasins, ils en avaient parcouru des tas ensemble, et jamais elle ne s’était plainte d’être accompagnée par un « garçon ». Tonton, fit l’adolescente, d’une faible intonation. Dean détourna le regard vers la voix de sa nièce et répondit par l’affirmative avant qu’elle ne reprenne : t’es avec qui ? Le militaire ne chercha pas à lui mentir, la rassura aussitôt : une femme qui s’inquiète aussi pour toi. Il y eut un blanc dans leur échange, et une question survint alors de la part de la petite demoiselle : est-ce qu’elle était jeune ou vieille, la dame ? Dean écarquilla les yeux devant l’interrogation, avant de laisser un « euh » en suspend. Décidément… les enfants et leur tact.
Plutôt jeune…, s’aventura-t-il dans le sujet de l'âge qui fâche, après avoir rapidement -très rapidement- donner un coup d'oeil et observer celle dont il était question. Clairement, à ce moment précis, il aurait tout donné pour devenir invisible. Si j’ouvre la porte, est-ce qu’elle voudrait bien entrer deux secondes, tenta-t-elle après qu’un soupir ne se soit échappé de ses narines, et qu’elle ait pensé quelques secondes supplémentaires, mais j’veux pas que tu viennes, toi. Mis de côté, Dean ne put retenir une frimousse inquiète, et peut-être un peu triste aussi, parce qu’il se rendait compte qu’il ne pouvait probablement rien pour elle. Ça vous dérangerait…, se remit-il face à la cliente aux cheveux colorés de rose, sans trop oser se retirer de la porte.
Il éprouvait une certaine difficulté à céder son rôle d’oncle à une inconnue.
D’habitude tout se passe bien, ajouta-t-il, parce qu’il avait déjà fait quelques sorties avec elle. Des magasins, ils en avaient parcouru des tas ensemble, et jamais elle ne s’était plainte d’être accompagnée par un « garçon ». Tonton, fit l’adolescente, d’une faible intonation. Dean détourna le regard vers la voix de sa nièce et répondit par l’affirmative avant qu’elle ne reprenne : t’es avec qui ? Le militaire ne chercha pas à lui mentir, la rassura aussitôt : une femme qui s’inquiète aussi pour toi. Il y eut un blanc dans leur échange, et une question survint alors de la part de la petite demoiselle : est-ce qu’elle était jeune ou vieille, la dame ? Dean écarquilla les yeux devant l’interrogation, avant de laisser un « euh » en suspend. Décidément… les enfants et leur tact.
Plutôt jeune…, s’aventura-t-il dans le sujet de l'âge qui fâche, après avoir rapidement -très rapidement- donner un coup d'oeil et observer celle dont il était question. Clairement, à ce moment précis, il aurait tout donné pour devenir invisible. Si j’ouvre la porte, est-ce qu’elle voudrait bien entrer deux secondes, tenta-t-elle après qu’un soupir ne se soit échappé de ses narines, et qu’elle ait pensé quelques secondes supplémentaires, mais j’veux pas que tu viennes, toi. Mis de côté, Dean ne put retenir une frimousse inquiète, et peut-être un peu triste aussi, parce qu’il se rendait compte qu’il ne pouvait probablement rien pour elle. Ça vous dérangerait…, se remit-il face à la cliente aux cheveux colorés de rose, sans trop oser se retirer de la porte.
Il éprouvait une certaine difficulté à céder son rôle d’oncle à une inconnue.
@Chelsea H. Richardson
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Lien du postMer 22 Déc - 9:49
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@Dean Hassani
Situation délicate pour le brun, clairement dans l'incompréhension vis à vis du problème rencontré par celle qui, d'après la voix, semble être une jeune fille; déterminée à rester dans sa cabine, en l'absence d'une présence féminine pour l'aider. Chelsea, ça lui rappelle sa propre expérience; l'évidence que représente le soutien maternel lorsqu'il s'agit de questionnements en rapport avec l'intimité; ce qui semble être le cas à l'instant présent. - Et tout se passera bien, même aujourd'hui; je peux vous l'assurer. s'empresse-t-elle de compléter, désirant avant-tout le rassurer. C'est toujours inquiétant pour un homme, d'être mis à l'écart; la rose le conçoit sans problème. Seulement, il y a des fois où les présences masculines sont plus malaisantes qu'autre chose; qu'il s'agisse ou non d'un membre de la famille. Et ça, c'est indépendant de la relation, aussi forte puisse-t-elle être, entre le jeune homme et la petite.
Attentive, Chelsea écoute la jeune demoiselle; se rassure - dans un premier temps - à ne percevoir aucune forme de panique dans son timbre, écartant potentiellement et par la même occasion, une notion d'urgence vitale. Jeune ou vieille ? Le regard de la rose dévie, passe de la poignée de porte aux ambrées de l'homme, et à son coup d'oeil dans sa direction, éclair. - Mon égo vous dit merci. souffle-t-elle en lui offrant un léger sourire, espérant que cela puisse contribuer à détendre l'atmosphère. Chelsea se contente ensuite de rester silencieuse, quoique totalement focalisée sur la voix fluette; signifiant un oui au brun, d'un hochement de tête. Bien sûr qu'elle ira rassurer la jeune fille, si c'est là ce qu'elle souhaite. Hygie, c'est son métier; et même plus que ça, c'est sa nature, son instinct. - Vous pouvez compter sur moi. affirme-t-elle alors avec cette assurance qui la caractérise, lorsqu'elle maîtrise son sujet. Visage presque appuyé contre la cabine, la rose reprend. - Coucou ma belle.. Je m'appelle Chelsea. Est-ce que tu pourrais m'ouvrir, pour que je puisse t'aider ? la voix douce et posée; le respect de son espace privé avant toute chose. L'infirmière n'ira rien brusquer, qu'importe les gens qui attendent; quand elle y sera prête, la petite ouvrira. Un regard en coin, destiné au jeune homme qu'elle n'oublie pas malgré tout; comme pour lui faire comprendre qu'elle est totalement de son côté, qu'elle l'a pris en compte, puisqu'il reste l'élément primordial de la situation: la famille.
Situation délicate pour le brun, clairement dans l'incompréhension vis à vis du problème rencontré par celle qui, d'après la voix, semble être une jeune fille; déterminée à rester dans sa cabine, en l'absence d'une présence féminine pour l'aider. Chelsea, ça lui rappelle sa propre expérience; l'évidence que représente le soutien maternel lorsqu'il s'agit de questionnements en rapport avec l'intimité; ce qui semble être le cas à l'instant présent. - Et tout se passera bien, même aujourd'hui; je peux vous l'assurer. s'empresse-t-elle de compléter, désirant avant-tout le rassurer. C'est toujours inquiétant pour un homme, d'être mis à l'écart; la rose le conçoit sans problème. Seulement, il y a des fois où les présences masculines sont plus malaisantes qu'autre chose; qu'il s'agisse ou non d'un membre de la famille. Et ça, c'est indépendant de la relation, aussi forte puisse-t-elle être, entre le jeune homme et la petite.
Attentive, Chelsea écoute la jeune demoiselle; se rassure - dans un premier temps - à ne percevoir aucune forme de panique dans son timbre, écartant potentiellement et par la même occasion, une notion d'urgence vitale. Jeune ou vieille ? Le regard de la rose dévie, passe de la poignée de porte aux ambrées de l'homme, et à son coup d'oeil dans sa direction, éclair. - Mon égo vous dit merci. souffle-t-elle en lui offrant un léger sourire, espérant que cela puisse contribuer à détendre l'atmosphère. Chelsea se contente ensuite de rester silencieuse, quoique totalement focalisée sur la voix fluette; signifiant un oui au brun, d'un hochement de tête. Bien sûr qu'elle ira rassurer la jeune fille, si c'est là ce qu'elle souhaite. Hygie, c'est son métier; et même plus que ça, c'est sa nature, son instinct. - Vous pouvez compter sur moi. affirme-t-elle alors avec cette assurance qui la caractérise, lorsqu'elle maîtrise son sujet. Visage presque appuyé contre la cabine, la rose reprend. - Coucou ma belle.. Je m'appelle Chelsea. Est-ce que tu pourrais m'ouvrir, pour que je puisse t'aider ? la voix douce et posée; le respect de son espace privé avant toute chose. L'infirmière n'ira rien brusquer, qu'importe les gens qui attendent; quand elle y sera prête, la petite ouvrira. Un regard en coin, destiné au jeune homme qu'elle n'oublie pas malgré tout; comme pour lui faire comprendre qu'elle est totalement de son côté, qu'elle l'a pris en compte, puisqu'il reste l'élément primordial de la situation: la famille.
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Lien du postMer 22 Déc - 11:23
À la réponse affirmative de la jeune femme, il osa observer davantage ses traits, histoire de se rassurer, lui aussi. Dean savait que Jeiran, son frère, lui faisait entièrement confiance lorsqu’il laissait sa fille entre ses mains. Dans la famille Hassani, les demoiselles étaient précieuses, devaient être en sécurité chaque seconde que Dieu leur donnait de vivre. Leur protection était vitale, vu les annonces de disparition qui alimentaient les réseaux sociaux chaque jour, et culturelle aussi, parce que leur pureté devait être préservée jusqu’au mariage. Lorsque le militaire tendait la main vers l’une de ses nièces, il prenait aussi sur ses épaules le poids des responsabilités, parentales, sociétales et religieuses qu’inculquait leur communauté de génération en génération. Alors, forcément, donner accès à Phoebe était une épreuve pour lui.
Il céda pourtant, au moment où il entendit cette femme à la peau nougatine s’adresser à la pré-adolescente. Son expression fut moins troublée, les muscles travaillés de ses épaules plus relâchés. L’Asiatique œuvrait dans une section qui lui demandait d’être observateur et réactif, il avait donc l’habitude d’interpréter les signaux et d’en arriver à une conclusion au plus vite. La gestuelle de la médiatrice et son intonation prouvèrent un temps soit peu qu’elle était douée dans ce domaine. Faisait-elle partie d’une association, étudiait-elle dans le domaine médico-social ou s’occupait-elle d’enfants ? Dur à savoir, puisqu’elle était entrée en connexion avec la petite iranienne, le soldat ne voulait pas briser cette relation de confiance qu’elle tentait de construire avec sa nièce. Il se tut alors, et lorsque le loquet émit un bruit vif d’ouverture, il recula.
Mais, avant qu’elle n’entre et ne fasse la rencontre de cette petite beauté du Moyen-Orient, aux cheveux noires découverts de son turban pour l’essayage, et aux yeux à la couleur de l'aventurine hérités de sa mère, il posa une main sur son épaule : s’il y a besoin… de quoi que ce soit, hein… je reste là. Pour qu’une réaction aussi arrêtée ait été maintenue par sa filleule, c’était forcément que quelque chose de « grave » s'était produit. Il ne retint pas plus longtemps l’attention de Chelsea -puisque ce fut ainsi qu’elle s’était présentée – et s’éloigna pour aller s’asseoir de nouveau sur l’un des sièges en tissus. Il ne jeta pas un œil vers la queue, ni vers la vendeuse qui s’était inquiétée de voir la ligne d’attente s’agrandir. Quelques clientes laissèrent leurs vêtements sur le portant sans les avoir essayé, d’autres changèrent de file.
Dean vit disparaître l’inconnue à l’intérieur de la cabine sans pouvoir savoir ce qui se passait dedans. Il ne put apercevoir les billes larmoyantes de sa nièce, ni ce corps si fragile paralysé par l'angoisse de mourir. Il n’entendit rien, ni le murmure tremblant qui s’inquiétait de ce qu’allait dire sa famille, pas même le souci du détail quant à sa culotte qui obligeait à en acheter un nouveau lot – élément non prévu dans le budget du jour -. À ce moment-ci, des interrogations futiles fusaient de toute part, des inquiétudes d’enfant, tout simplement. De son fauteuil, le « garçon » ne pouvait s’imaginer à quel point les conversations taboues qui subsistaient dans sa famille avaient pu donner l’impression à Phoebe de vivre les dernières minutes de sa vie dans un magasin de vêtements, enfermée dans une cabine d’essayage…
On n’avait pas prévenu la gamine qu’un jour elle allait retrouver quelques gouttes de sang au fond de sa culotte. Qu’à cet instant précis, divers changements corporels et hormonaux allaient faire leur apparition, lui demandant d’être encore et toujours plus prudente qu'elle ne l'était déjà…
Il céda pourtant, au moment où il entendit cette femme à la peau nougatine s’adresser à la pré-adolescente. Son expression fut moins troublée, les muscles travaillés de ses épaules plus relâchés. L’Asiatique œuvrait dans une section qui lui demandait d’être observateur et réactif, il avait donc l’habitude d’interpréter les signaux et d’en arriver à une conclusion au plus vite. La gestuelle de la médiatrice et son intonation prouvèrent un temps soit peu qu’elle était douée dans ce domaine. Faisait-elle partie d’une association, étudiait-elle dans le domaine médico-social ou s’occupait-elle d’enfants ? Dur à savoir, puisqu’elle était entrée en connexion avec la petite iranienne, le soldat ne voulait pas briser cette relation de confiance qu’elle tentait de construire avec sa nièce. Il se tut alors, et lorsque le loquet émit un bruit vif d’ouverture, il recula.
Mais, avant qu’elle n’entre et ne fasse la rencontre de cette petite beauté du Moyen-Orient, aux cheveux noires découverts de son turban pour l’essayage, et aux yeux à la couleur de l'aventurine hérités de sa mère, il posa une main sur son épaule : s’il y a besoin… de quoi que ce soit, hein… je reste là. Pour qu’une réaction aussi arrêtée ait été maintenue par sa filleule, c’était forcément que quelque chose de « grave » s'était produit. Il ne retint pas plus longtemps l’attention de Chelsea -puisque ce fut ainsi qu’elle s’était présentée – et s’éloigna pour aller s’asseoir de nouveau sur l’un des sièges en tissus. Il ne jeta pas un œil vers la queue, ni vers la vendeuse qui s’était inquiétée de voir la ligne d’attente s’agrandir. Quelques clientes laissèrent leurs vêtements sur le portant sans les avoir essayé, d’autres changèrent de file.
Dean vit disparaître l’inconnue à l’intérieur de la cabine sans pouvoir savoir ce qui se passait dedans. Il ne put apercevoir les billes larmoyantes de sa nièce, ni ce corps si fragile paralysé par l'angoisse de mourir. Il n’entendit rien, ni le murmure tremblant qui s’inquiétait de ce qu’allait dire sa famille, pas même le souci du détail quant à sa culotte qui obligeait à en acheter un nouveau lot – élément non prévu dans le budget du jour -. À ce moment-ci, des interrogations futiles fusaient de toute part, des inquiétudes d’enfant, tout simplement. De son fauteuil, le « garçon » ne pouvait s’imaginer à quel point les conversations taboues qui subsistaient dans sa famille avaient pu donner l’impression à Phoebe de vivre les dernières minutes de sa vie dans un magasin de vêtements, enfermée dans une cabine d’essayage…
On n’avait pas prévenu la gamine qu’un jour elle allait retrouver quelques gouttes de sang au fond de sa culotte. Qu’à cet instant précis, divers changements corporels et hormonaux allaient faire leur apparition, lui demandant d’être encore et toujours plus prudente qu'elle ne l'était déjà…
@Chelsea H. Richardson
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Lien du postSam 25 Déc - 9:53
Becoming a woman
@Dean Hassani
L'inquiétude est palpable, autant dans la voix fluette de la petite, que dans la gestuelle du "tonton". Chelsea imagine sans mal qu'à l'inverse, si les rôles avaient été échangés, sa réaction aurait été sensiblement similaire à celle du jeune homme. Lorsque cela touche à la famille, les émotions sont toujours décuplées. A l'hôpital, son travail l'amène en permanence à rassurer les proches, au moins autant que le ou la patiente en elle-même. C'est un facteur à prendre en compte; et l'erreur serait grossière que d'insister pour le mettre de côté. - Entendu. conclua-t-elle en hochant rapidement la tête, sans le quitter des yeux. Sourire rassurant étirant ses lippes, comme pour lui dire " je ne vous oublie pas ". Consciente qu'il peut être frustrant pour un proche de ne pas pouvoir aider soi-même, et de devoir faire appel à une inconnue pour prendre le relai. Consciente qu'elle entre dans une zone intime, que ses paroles et gestes pourraient avoir de nombreuses répercussions chez la petite. Mais prête, pour sur.
L'idée de faire du shopping s'est volatilisée de son esprit; désormais, la rose ne voit pas plus loin que cette cabine d'essayage, dans laquelle son petit corps se glisse discrètement. A l'intérieur, Chelsea est d'abord émue par la petite et cette angoisse qu'elle perçoit; admirative aussi, face à ce calme qu'elle affiche, malgré les circonstances. - Bonjour ma belle, je suis Chelsea. se présenta-t-elle à nouveau, cette fois en face à face. Fin sourire ancré sur ses lèvres, de cette expression mêlant chaleur et assurance dont elle fait preuve au quotidien, et particulièrement auprès des plus petits. - Et toi, c'est quoi ton joli prénom ? zone de confiance qu'elle tente d'instaurer, au travers de questions simples, visant à tisser un lien. - Ca va bien se passer, tu es très courageuse. Est-ce que tu peux me montrer ? genoux fléchis, ambrées accrochant ces belles émeraudes, Chelsea constate enfin l'origine du "problème", et s'assure d'un coup petit coup d'oeil, que la tâche rosée ne contienne pas d'anomalie visible. - Je comprends.. Ca fait peur au début, mais je t'assure que c'est totalement normal, et naturel. Toutes les femmes passent par cette étape au cours de leur vie.. Mais ce n'est pas grave, et tu ne dois pas en avoir honte, d'accord ? expliquer le principe de la puberté fait également partie de ses missions, qu'il s'agisse de sensibilisation auprès des parents, ou de rassurer les jeunes concernées. - Je suis aussi passée par là, il y a quelques années. D'ailleurs.. la jeune femme fouille un instant dans son sac, et puisque la prévoyance est de mise, en sort une serviette absorbante prête à l'usage. Tout pour lui montrer que ce phénomène n'empêche pas de vivre, et qu'il existe des moyens d'éviter le coup de la culotte tâchée. Enfin, lorsque Chelsea en a terminé avec ses petites explications, elle se décide à ouvrir légèrement la porte, juste assez pour glisser sa tête au dehors, et interpeller le jeune homme. - Avant que je ne vous explique ce qu'il se passe, il faudrait.. Que vous alliez chercher un sous-vêtement, si possible. souffle-t-elle doucement, lorsqu'il se trouve à portée de voix. Chelsea essaie, tant bien que mal, de rester neutre; autant dans le vocabulaire qu'elle emploie, que dans sa manière d'aborder la situation, ne voulant surtout pas offenser qui que ce soit.
Au final, l'activité shopping fait bien pâle figure, comparé au plaisir d'aider une jeune fille; chassez son naturel, et il revient au galop. Ne reste plus qu'à expliquer au parent, pourquoi la belle Phoebe préférait parler à une fille, plutôt qu'à un garçon.
L'inquiétude est palpable, autant dans la voix fluette de la petite, que dans la gestuelle du "tonton". Chelsea imagine sans mal qu'à l'inverse, si les rôles avaient été échangés, sa réaction aurait été sensiblement similaire à celle du jeune homme. Lorsque cela touche à la famille, les émotions sont toujours décuplées. A l'hôpital, son travail l'amène en permanence à rassurer les proches, au moins autant que le ou la patiente en elle-même. C'est un facteur à prendre en compte; et l'erreur serait grossière que d'insister pour le mettre de côté. - Entendu. conclua-t-elle en hochant rapidement la tête, sans le quitter des yeux. Sourire rassurant étirant ses lippes, comme pour lui dire " je ne vous oublie pas ". Consciente qu'il peut être frustrant pour un proche de ne pas pouvoir aider soi-même, et de devoir faire appel à une inconnue pour prendre le relai. Consciente qu'elle entre dans une zone intime, que ses paroles et gestes pourraient avoir de nombreuses répercussions chez la petite. Mais prête, pour sur.
L'idée de faire du shopping s'est volatilisée de son esprit; désormais, la rose ne voit pas plus loin que cette cabine d'essayage, dans laquelle son petit corps se glisse discrètement. A l'intérieur, Chelsea est d'abord émue par la petite et cette angoisse qu'elle perçoit; admirative aussi, face à ce calme qu'elle affiche, malgré les circonstances. - Bonjour ma belle, je suis Chelsea. se présenta-t-elle à nouveau, cette fois en face à face. Fin sourire ancré sur ses lèvres, de cette expression mêlant chaleur et assurance dont elle fait preuve au quotidien, et particulièrement auprès des plus petits. - Et toi, c'est quoi ton joli prénom ? zone de confiance qu'elle tente d'instaurer, au travers de questions simples, visant à tisser un lien. - Ca va bien se passer, tu es très courageuse. Est-ce que tu peux me montrer ? genoux fléchis, ambrées accrochant ces belles émeraudes, Chelsea constate enfin l'origine du "problème", et s'assure d'un coup petit coup d'oeil, que la tâche rosée ne contienne pas d'anomalie visible. - Je comprends.. Ca fait peur au début, mais je t'assure que c'est totalement normal, et naturel. Toutes les femmes passent par cette étape au cours de leur vie.. Mais ce n'est pas grave, et tu ne dois pas en avoir honte, d'accord ? expliquer le principe de la puberté fait également partie de ses missions, qu'il s'agisse de sensibilisation auprès des parents, ou de rassurer les jeunes concernées. - Je suis aussi passée par là, il y a quelques années. D'ailleurs.. la jeune femme fouille un instant dans son sac, et puisque la prévoyance est de mise, en sort une serviette absorbante prête à l'usage. Tout pour lui montrer que ce phénomène n'empêche pas de vivre, et qu'il existe des moyens d'éviter le coup de la culotte tâchée. Enfin, lorsque Chelsea en a terminé avec ses petites explications, elle se décide à ouvrir légèrement la porte, juste assez pour glisser sa tête au dehors, et interpeller le jeune homme. - Avant que je ne vous explique ce qu'il se passe, il faudrait.. Que vous alliez chercher un sous-vêtement, si possible. souffle-t-elle doucement, lorsqu'il se trouve à portée de voix. Chelsea essaie, tant bien que mal, de rester neutre; autant dans le vocabulaire qu'elle emploie, que dans sa manière d'aborder la situation, ne voulant surtout pas offenser qui que ce soit.
Au final, l'activité shopping fait bien pâle figure, comparé au plaisir d'aider une jeune fille; chassez son naturel, et il revient au galop. Ne reste plus qu'à expliquer au parent, pourquoi la belle Phoebe préférait parler à une fille, plutôt qu'à un garçon.
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Lien du postSam 25 Déc - 15:57
Une éternité, voilà à quoi semblait durer l’échange de Phoebe et Chelsea à l’intérieur de ce cube. Le torse de Dean était penché vers l’avant, afin de laisser ses coudes reposer sur ses cuisses. Mains jointes, doigts entremêlés, les lèvres du brun étaient posées sur ces premières, et ses obsidiennes étaient rivées sur la porte colorée. Il n’avait qu’une chose à faire : attendre. Et il avait beau être habitué à patienter, le militaire ne pouvait espérer que l’instant passe en accéléré, histoire de comprendre la réaction de sa nièce. Les personnes autour s’étaient agacées elles-mêmes, au point de trouver une autre façon de terminer leur shopping : rejoindre la file des autres cabines ou changer de magasins. D’autres devaient certainement tenter de savoir ce qui se passait.
La porte s’entrouvrit, et puisque Dean n’avait baissé les yeux pour aucune raison, il réagit aussitôt en se levant de son siège. Il avait pense pouvoir entrevoir Phoebe, mais ce fut la tête de la gentille inconnue qui apparut. Il s’avança alors pour savoir ce qu’il en était, mais à défaut d’en apprendre davantage sur le problème que la pré-adolescente avait rencontré, une demande plutôt surprenante en ressortit. Un sous-vêtement ? Vous parlez d’un ensemble , demanda-t-il ; est-ce qu’elle était entrain de lui demander de trouver un soutien-gorge et une culotte à sa nièce ? Est-ce qu’elle a demandé un truc en particulier, insista-t-il, pensant très certainement qu’il était question encore de leur sortie shopping ; s’était-elle sentie incapable de lui faire part de son besoin en lingerie ?
Une fois le peu d’informations reçues, il quitta l’espace d’essayage pour rejoindre l’intérieur du magasin. Il se servit des pancartes pour trouver l’allée spécifique à ce genre d’achats et, face à tous ces choix, il se sentit dépassé – et peut-être un peu gêné –. Il soupira et regarda les produits exposés avant de se rendre compte d’un problème de taille : enfant 10-12 ans ou du XS chez les femmes ? Après avoir mis un lot de culottes de chaque l’un contre l’autre, il se rendit compte qu’il n’y avait pas grande différence. Le concernant, il aurait opté pour celui destiné aux petites filles, parce qu’il refusait de voir grandir Phoebe, mais une petite voix lui demanda de réfléchir avec recul, et ce fut avec encore plus de mal aisance qu’il revint à l’endroit où il avait laissé l’Iranienne et Chelsea qui en avaient certainement profité pour parler.
C’était fou qu’au vingt-et-unième siècle des fillettes ne connaissaient absolument rien à ce sujet. Dès l’élémentaire, l’école apprenait aux élèves à devenir des parents, grâce à des cours de « parenting », mais elle ne prévoyait aucune classe sur les effets des années sur le corps à mesure qu’il prenait de âge. En tant que garçon, Dean n’avait pas eu grand mal à comprendre la façon dont fonctionnait son enveloppe, mais il avait dû être curieux pour apprendre comment celui des demoiselles étaient faits. Les États-Unis d’Amérique avaient encore énormément à faire pour s’améliorer. On ne pouvait plus compter naïvement sur les religions pour éviter tout désagrément dans la vie des adolescents ; ils étaient nombreux à avoir une vie sexuelle aujourd’hui.
Dean frappa contre la porte pour prévenir de sa présence, et lorsque la femme aux cheveux roses revint vers lui il tendit le cintre et demanda : est-ce que ça ira ?. Deux culottes noires avec un peu de dentelles sur les contours pour habiller la taille. Il avait peur que ça fasse trop, ou pas assez, il n’y connaissait rien à la mode des jeunes de cette époque.
La porte s’entrouvrit, et puisque Dean n’avait baissé les yeux pour aucune raison, il réagit aussitôt en se levant de son siège. Il avait pense pouvoir entrevoir Phoebe, mais ce fut la tête de la gentille inconnue qui apparut. Il s’avança alors pour savoir ce qu’il en était, mais à défaut d’en apprendre davantage sur le problème que la pré-adolescente avait rencontré, une demande plutôt surprenante en ressortit. Un sous-vêtement ? Vous parlez d’un ensemble , demanda-t-il ; est-ce qu’elle était entrain de lui demander de trouver un soutien-gorge et une culotte à sa nièce ? Est-ce qu’elle a demandé un truc en particulier, insista-t-il, pensant très certainement qu’il était question encore de leur sortie shopping ; s’était-elle sentie incapable de lui faire part de son besoin en lingerie ?
Une fois le peu d’informations reçues, il quitta l’espace d’essayage pour rejoindre l’intérieur du magasin. Il se servit des pancartes pour trouver l’allée spécifique à ce genre d’achats et, face à tous ces choix, il se sentit dépassé – et peut-être un peu gêné –. Il soupira et regarda les produits exposés avant de se rendre compte d’un problème de taille : enfant 10-12 ans ou du XS chez les femmes ? Après avoir mis un lot de culottes de chaque l’un contre l’autre, il se rendit compte qu’il n’y avait pas grande différence. Le concernant, il aurait opté pour celui destiné aux petites filles, parce qu’il refusait de voir grandir Phoebe, mais une petite voix lui demanda de réfléchir avec recul, et ce fut avec encore plus de mal aisance qu’il revint à l’endroit où il avait laissé l’Iranienne et Chelsea qui en avaient certainement profité pour parler.
C’était fou qu’au vingt-et-unième siècle des fillettes ne connaissaient absolument rien à ce sujet. Dès l’élémentaire, l’école apprenait aux élèves à devenir des parents, grâce à des cours de « parenting », mais elle ne prévoyait aucune classe sur les effets des années sur le corps à mesure qu’il prenait de âge. En tant que garçon, Dean n’avait pas eu grand mal à comprendre la façon dont fonctionnait son enveloppe, mais il avait dû être curieux pour apprendre comment celui des demoiselles étaient faits. Les États-Unis d’Amérique avaient encore énormément à faire pour s’améliorer. On ne pouvait plus compter naïvement sur les religions pour éviter tout désagrément dans la vie des adolescents ; ils étaient nombreux à avoir une vie sexuelle aujourd’hui.
Dean frappa contre la porte pour prévenir de sa présence, et lorsque la femme aux cheveux roses revint vers lui il tendit le cintre et demanda : est-ce que ça ira ?. Deux culottes noires avec un peu de dentelles sur les contours pour habiller la taille. Il avait peur que ça fasse trop, ou pas assez, il n’y connaissait rien à la mode des jeunes de cette époque.
@Chelsea H. Richardson
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Lien du postJeu 30 Déc - 10:37
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@Dean Hassani
Rassurante et compréhensive, ainsi se porte son approche avec la jeune Phoebe; un discours, adapté à son cas en particulier, une posture visant à toujours la valoriser, pour effacer ces craintes et les remplacer par une même certitude: tout ira bien. Chelsea se revoit à son âge, féminité mise à mal par les traumatismes et personne à qui en parler, puisqu'elle avait fait le choix d'être forte pour les autres, ses frères et soeurs, encore innocents. Qu'on préserve cette betite bouille d'ange, son intégrité et sa fierté, c'est tout ce qu'elle espère, lorsqu'elle l'observe. L'inquiétude est normale à ce stade de sa vie, et il en va du rôle des adultes, de répondre à ces questions sans jugement ni apriori. - Une culotte surtout.. Simple, ce sera très bien. affirma-t-elle, un petit sourire aux lèvres. Sans doute complexe pour lui, d'être dans l'attente d'une explication, de rester en tête à tête avec ces interrogations, sans même avoir notion du problème. Cela viendra; mais avant ça, Chelsea souhaite insuffler un nouvel élan à la petite protégée.
Un sous-vêtement "simple", ça reste assez vague et elle s'en rend compte après coup. Rien qui ne fasse trop léger, ou même sexy. Rien de transparent, rien de trop "stylisé" non plus. A cette période du mois, les femmes ont tendance à miser sur le confort, et pas sur la beauté de l'ensemble. En l'attendant, Chelsea a eu l'opportunité d'approfondir un peu ses explications, notamment sur la puberté et ces effets sur le corps féminin. En espérant qu'elle puisse, ainsi, reconnaitre et comprendre l'évolution de son anatomie, sans pour autant avoir peur de mourir. Qu'elle puisse se sentir à l'aise avec elle-même, tout simplement. L'acceptation de soi étant un problème majeur chez l'être humain, en règle générale. Ces sujets ne deviennent tabous que lorsqu'on passe les questions sous silence; et il en va aussi de l'éducation, pour sensibiliser les esprits à la normalité du processus. Il n'y a rien de secret, c'est juste une étape de la vie.
Lorsque le brun revient taper à la porte, Chelsea s'empresse d'ouvrir, juste assez pour qu'il puisse distinguer Phoebe par dessus son épaule. Consciente qu'elle ne peut pas le laisser à l'écart plus longtemps; ce serait une grosse erreur que de sous-estimer l'inquiétude d'un proche. La jeune rose récupère les sous-vêtements, y jette un rapide coup d'oeil avant de hocher la tête. - Impeccable ! J'en ai pour deux minutes, et je reviens vers vous. un sourire pour le remercier, et la porte se referme. Le temps d'expliquer à Phoebe comment faire, et pourquoi elle opte pour un sous-vêtement plus simple à cette période du mois, avant de lui permettre de retrouver son intimité, toujours essentielle. Après lui avoir signalé qu'elle serait à côté, en cas de besoin, Chelsea s'éclipse discrètement de la cabine et rejoint le jeune homme. - Tout va bien Tonton, Phoebe va sortir d'une minute à l'autre. déclara-t-elle en lui offrant un sourire chaleureux. - Elle est à une période importante de sa vie; un passage commun à toutes les femmes. Ca ne me regarde pas vraiment, et je m'excuse de vous poser la question.. Est-ce qu'elle est proche de sa mère ? Est-ce que le dialogue sera possible entre elles ? rien de mieux que la maman pour rassurer son enfant, à condition que la conversation soit envisageable. Chelsea a connu maintes situations dans lesquelles les plus jeunes se retrouvent "seuls", sans réponses, parce que les parents refusent d'aborder certains sujets. La famille joue toujours un rôle clé dans l'évolution, et Hygie voudrait s'assurer que tout se passera bien dans son cas.
Rassurante et compréhensive, ainsi se porte son approche avec la jeune Phoebe; un discours, adapté à son cas en particulier, une posture visant à toujours la valoriser, pour effacer ces craintes et les remplacer par une même certitude: tout ira bien. Chelsea se revoit à son âge, féminité mise à mal par les traumatismes et personne à qui en parler, puisqu'elle avait fait le choix d'être forte pour les autres, ses frères et soeurs, encore innocents. Qu'on préserve cette betite bouille d'ange, son intégrité et sa fierté, c'est tout ce qu'elle espère, lorsqu'elle l'observe. L'inquiétude est normale à ce stade de sa vie, et il en va du rôle des adultes, de répondre à ces questions sans jugement ni apriori. - Une culotte surtout.. Simple, ce sera très bien. affirma-t-elle, un petit sourire aux lèvres. Sans doute complexe pour lui, d'être dans l'attente d'une explication, de rester en tête à tête avec ces interrogations, sans même avoir notion du problème. Cela viendra; mais avant ça, Chelsea souhaite insuffler un nouvel élan à la petite protégée.
Un sous-vêtement "simple", ça reste assez vague et elle s'en rend compte après coup. Rien qui ne fasse trop léger, ou même sexy. Rien de transparent, rien de trop "stylisé" non plus. A cette période du mois, les femmes ont tendance à miser sur le confort, et pas sur la beauté de l'ensemble. En l'attendant, Chelsea a eu l'opportunité d'approfondir un peu ses explications, notamment sur la puberté et ces effets sur le corps féminin. En espérant qu'elle puisse, ainsi, reconnaitre et comprendre l'évolution de son anatomie, sans pour autant avoir peur de mourir. Qu'elle puisse se sentir à l'aise avec elle-même, tout simplement. L'acceptation de soi étant un problème majeur chez l'être humain, en règle générale. Ces sujets ne deviennent tabous que lorsqu'on passe les questions sous silence; et il en va aussi de l'éducation, pour sensibiliser les esprits à la normalité du processus. Il n'y a rien de secret, c'est juste une étape de la vie.
Lorsque le brun revient taper à la porte, Chelsea s'empresse d'ouvrir, juste assez pour qu'il puisse distinguer Phoebe par dessus son épaule. Consciente qu'elle ne peut pas le laisser à l'écart plus longtemps; ce serait une grosse erreur que de sous-estimer l'inquiétude d'un proche. La jeune rose récupère les sous-vêtements, y jette un rapide coup d'oeil avant de hocher la tête. - Impeccable ! J'en ai pour deux minutes, et je reviens vers vous. un sourire pour le remercier, et la porte se referme. Le temps d'expliquer à Phoebe comment faire, et pourquoi elle opte pour un sous-vêtement plus simple à cette période du mois, avant de lui permettre de retrouver son intimité, toujours essentielle. Après lui avoir signalé qu'elle serait à côté, en cas de besoin, Chelsea s'éclipse discrètement de la cabine et rejoint le jeune homme. - Tout va bien Tonton, Phoebe va sortir d'une minute à l'autre. déclara-t-elle en lui offrant un sourire chaleureux. - Elle est à une période importante de sa vie; un passage commun à toutes les femmes. Ca ne me regarde pas vraiment, et je m'excuse de vous poser la question.. Est-ce qu'elle est proche de sa mère ? Est-ce que le dialogue sera possible entre elles ? rien de mieux que la maman pour rassurer son enfant, à condition que la conversation soit envisageable. Chelsea a connu maintes situations dans lesquelles les plus jeunes se retrouvent "seuls", sans réponses, parce que les parents refusent d'aborder certains sujets. La famille joue toujours un rôle clé dans l'évolution, et Hygie voudrait s'assurer que tout se passera bien dans son cas.
(Hj: pardon pour mon retard )
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Lien du postSam 1 Jan - 13:42
Expédié aussitôt, il retourna s’asseoir sur ce même fauteuil. Des murmures se laissèrent deviner de l’autre côté de la porte, mais il n’eut même pas la curiosité malsaine d’aller scotcher son oreille contre celle-ci. On lui avait appris à respecter l’intimité des autres, et encore plus des femmes, qu’importait leur âge, et c’était ce qu’il faisait. Quand d’autres auraient pu se montrer indiscrets, cette pensée ne vint même pas tarauder son esprit. Ce qu’il fit, durant les quelques minutes qui lui restaient à patienter, fut d’interroger son téléphone quant à l’adresse de l’hôtel où il allait passer la nuit ce soir. Heureux gagnant d’une tombola à laquelle il avait participée sans grand espoir, il avait été appelé par le restaurant qui avait organisé cet événement. L’Europe était un des plus prestigieux où l’on pouvait séjourner.
Il vérifiait la meilleure façon d’y accéder quand Chelsea réapparut. Au moment où la cabine s’ouvrit, Dean rangea son appareil et se montra tout ouïe. La demoiselle fut rassurante dès ses premières paroles, ce qui eut pour réponse un soupir de soulagement. Les poumons du militaire se gonflèrent au maximum, comme si, depuis tout ce temps, il avait retenu sa respiration. Il se poussa un peu pour laisser de la place à leur sauveuse, et l’invita à lui en dire davantage, maintenant que l’affaire semblait réglée. Il l’écouta, attentivement, et n’eut pas de mal à comprendre ce qui était passé – même s’il était un « garçon ». Ça explique tout, sortit-il en fixant l’endroit où elle s’était réfugié, elle… n’en souffre pas ? C’était ce qui lui importait, que ces premières menstruations n’aient pas été la raison d’une douleur physique.
Elles se parlent…,, laissa-t-il en suspend avant d’ajouter : je crois. Le peu de fois où il était présent, il n’avait jamais réellement fait attention. Il savait que Phoebe et sa mère avaient une bonne relation, mais de là à savoir si elles étaient capables de parler de choses aussi privées : mystère. J’vais envoyer un message à son père pour le prévenir, il en informera sa femme sans hésiter , dit-il. Avec trois filles, ils devaient forcément s’être attendus à vivre ce moment. Dean contacta son frère sur le champ. Son frère, oui, parce qu’il n’était pas autorisé à contacter directement sa belle-sœur ; coutume de leur culture. Il pianota tout en s’adressant à Chelsea : j’vous en suis vraiment reconnaissant. Sans vous, je ne sais pas comment j’aurais fait…
Aucune autre femme ne se serait donnée la peine de venir à son secours, trop occupées, toutes, à se plaindre, alors il ajouta : est-ce que je peux faire quoi que ce soit ? Il releva ses yeux d’un noir profond sur les billes douces de sa voisine d’assise et leva les sourcils de façon interrogative. Invite-la à dîner, sortit la pré-adolescente aux cheveux recoiffés de son foulard. Personne ne manquait une chance de lui créer un tête à tête avec une femme … Je… J’aurais bien aimé mais je suis pris ce soir et… j’serai loin de Boston demain, fit-il, mal à l’aise de devoir rejeter la proposition, mais je peux peut-être vous dédommager en achetant ce vêtement que vous n’avez pas encore eu le temps d’essayer ? C’était la moindre des choses, et il pointa la cabine vide où elle pouvait se glisser.
J’aimerais bien aller au centre d'arcades, tu peux peut-être venir avec nous, interrogea la gamine en fixant de ses iris celle qui l'avait aidée dans un moment délicat , ce à quoi elle insista de sa bouille d’ange : S’te plaît . Comment pouvait-on dire non à ses yeux ? Écoutez... Vous essayez, s’il vous convient, je vous le prends en plus de la tenue et des … culottes de ma nièce..., puis vous venez vous amuser avec nous ? Si vous avez le temps bien sûr, j’voudrais pas…
Il vérifiait la meilleure façon d’y accéder quand Chelsea réapparut. Au moment où la cabine s’ouvrit, Dean rangea son appareil et se montra tout ouïe. La demoiselle fut rassurante dès ses premières paroles, ce qui eut pour réponse un soupir de soulagement. Les poumons du militaire se gonflèrent au maximum, comme si, depuis tout ce temps, il avait retenu sa respiration. Il se poussa un peu pour laisser de la place à leur sauveuse, et l’invita à lui en dire davantage, maintenant que l’affaire semblait réglée. Il l’écouta, attentivement, et n’eut pas de mal à comprendre ce qui était passé – même s’il était un « garçon ». Ça explique tout, sortit-il en fixant l’endroit où elle s’était réfugié, elle… n’en souffre pas ? C’était ce qui lui importait, que ces premières menstruations n’aient pas été la raison d’une douleur physique.
Elles se parlent…,, laissa-t-il en suspend avant d’ajouter : je crois. Le peu de fois où il était présent, il n’avait jamais réellement fait attention. Il savait que Phoebe et sa mère avaient une bonne relation, mais de là à savoir si elles étaient capables de parler de choses aussi privées : mystère. J’vais envoyer un message à son père pour le prévenir, il en informera sa femme sans hésiter , dit-il. Avec trois filles, ils devaient forcément s’être attendus à vivre ce moment. Dean contacta son frère sur le champ. Son frère, oui, parce qu’il n’était pas autorisé à contacter directement sa belle-sœur ; coutume de leur culture. Il pianota tout en s’adressant à Chelsea : j’vous en suis vraiment reconnaissant. Sans vous, je ne sais pas comment j’aurais fait…
Aucune autre femme ne se serait donnée la peine de venir à son secours, trop occupées, toutes, à se plaindre, alors il ajouta : est-ce que je peux faire quoi que ce soit ? Il releva ses yeux d’un noir profond sur les billes douces de sa voisine d’assise et leva les sourcils de façon interrogative. Invite-la à dîner, sortit la pré-adolescente aux cheveux recoiffés de son foulard. Personne ne manquait une chance de lui créer un tête à tête avec une femme … Je… J’aurais bien aimé mais je suis pris ce soir et… j’serai loin de Boston demain, fit-il, mal à l’aise de devoir rejeter la proposition, mais je peux peut-être vous dédommager en achetant ce vêtement que vous n’avez pas encore eu le temps d’essayer ? C’était la moindre des choses, et il pointa la cabine vide où elle pouvait se glisser.
J’aimerais bien aller au centre d'arcades, tu peux peut-être venir avec nous, interrogea la gamine en fixant de ses iris celle qui l'avait aidée dans un moment délicat , ce à quoi elle insista de sa bouille d’ange : S’te plaît . Comment pouvait-on dire non à ses yeux ? Écoutez... Vous essayez, s’il vous convient, je vous le prends en plus de la tenue et des … culottes de ma nièce..., puis vous venez vous amuser avec nous ? Si vous avez le temps bien sûr, j’voudrais pas…
@Chelsea H. Richardson
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Lien du postDim 2 Jan - 9:13
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@Dean Hassani
Mixer l'éducatif et le social, voilà sans conteste ce qu'elle préfère, loin devant n'importe quelle autre activité. La rencontre de Phoebe et de son oncle, dont elle ignore encore le prénom, est l'agréable imprévu de sa journée, la bonne surprise de l'entre deux fêtes. Ne reste plus qu'à s'assurer que la jeune fille sera bien entourée, et Chelsea pourra repartir l'esprit tranquille. Comme le brun l'évoque si bien, ça "explique tout", et elle en tire un sourire chaleureux, satisfaite de ne pas avoir à en dire plus pour qu'il comprenne le sous-entendu. - A priori, non. Elle avait peur, et avait surtout besoin d'être rassurée. Maintenant... Il faut être prudent, je ne peux pas affirmer que ce ne sera jamais douloureux. et ça, comme l'exprime si bien son regard, c'est on ne peut plus important de le prendre en compte. Ce qui est valable aujourd'hui, ne le sera peut-être pas le mois prochain. Les menstruations, c'est à surveiller; la douleur, jamais à négliger.
Et c'est bien pour cela qu'elle insiste presque au sujet de la maman, et de la conversation qui devra prendre forme entre elles. La mère, c'est la figure censée incarner l'exemple pour les jeunes filles; du moins, c'est ainsi que Chelsea percevait la sienne. La brune a toujours eu de la chance à ce niveau; solidement épaulée par cette force féminine, comme un rock au milieu d'une foule de garçons. - Excellente idée. approuve-t-elle du tac au tac, lui laissant le soin d'avertir les personnes directement concernées. Quand bien même le lien est encore fragile avec Phoebe, l'infirmière se sent déjà plus rassurée, à l'idée de ne pas la laisser "seule" dans cette nouvelle aventure; espérant secrètement que ces parents prendront cela avec tout le sérieux nécessaire. - Votre nièce est adorable, ça a été un réel plaisir de pouvoir lui venir en aide. la petite fera sans doute partie de ces visages, ceux que Chelsea n'oubliera jamais; marquée jusqu'à l'âme par cette bouille innocente.
Son service ne visait aucune contrepartie, et c'est presque l'air surpris qu'elle secoue la tête, ajoutant un simple - ce n'est pas nécessaire en lui souriant de plus belle. L'empathie et l'humanité n'attendent rien en retour; un simple "merci" et un sourire sont amplement suffisants pour réchauffer le coeur de la soignante. Teinte rosée en évidence sur ses pommettes, à la proposition spontanée de Phoebe, visiblement décidée à leur obtenir un tête à tête. Voilà bien longtemps qu'elle n'est pas sortie avec un homme, même pour un simple dîner au restaurant. L'image est balayée de son esprit par la réponse du brun, osant un compromis via un détail que Chelsea avait clairement oublié; le vêtement en question, qu'elle devait essayer. - A vrai dire.. Je n'étais pas réellement venue pour acheter, mais plutôt pour.. Disons, me promener, me fondre dans la foule. répondit-elle en replaçant l'une de ses mèches derrière son oreille, osant un coup d'oeil gêné à l'homme lui faisant face. C'est qu'elle affectionne ce rôle, Hygie, de madame tout le monde; l'anonyme qui tend toujours la main aux autres.
La demoiselle pensait simplement à rentrer, se faire couler un bain chaud et profiter d'une soirée en tête à tête avec un livre, ou quelque chose dans le style; rien de fantastique pour autant. Mais c'était sans compter sur l'idée de Phoebe, et de son regard, prêt à faire fondre un mur de glace. Difficile, et totalement inutile de résister, alors qu'elle n'a rien de mieux à faire. - Bon.. D'accord. Mais je veux une critique objective sur la tenue, d'accord ? clin d'oeil qu'elle glisse à la jeune fille, se relevant avec cet entrain qu'on lui connait. Et, parce qu'elle estime la confiance de mise entre eux, Chelsea glisse son sac à main sur les genoux du tonton, lui signifiant du regard " si vous voulez bien me le garder ", avant de filer, vêtement en main, jusqu'à la cabine d'essayage pour s'y changer. - Alors, le verdict ? Ca passe ? ose-t-elle demander, désormais vêtue de ce petit haut rouge, jouant sur l'élégance et la mise en valeur de ses courbes féminines.
Mixer l'éducatif et le social, voilà sans conteste ce qu'elle préfère, loin devant n'importe quelle autre activité. La rencontre de Phoebe et de son oncle, dont elle ignore encore le prénom, est l'agréable imprévu de sa journée, la bonne surprise de l'entre deux fêtes. Ne reste plus qu'à s'assurer que la jeune fille sera bien entourée, et Chelsea pourra repartir l'esprit tranquille. Comme le brun l'évoque si bien, ça "explique tout", et elle en tire un sourire chaleureux, satisfaite de ne pas avoir à en dire plus pour qu'il comprenne le sous-entendu. - A priori, non. Elle avait peur, et avait surtout besoin d'être rassurée. Maintenant... Il faut être prudent, je ne peux pas affirmer que ce ne sera jamais douloureux. et ça, comme l'exprime si bien son regard, c'est on ne peut plus important de le prendre en compte. Ce qui est valable aujourd'hui, ne le sera peut-être pas le mois prochain. Les menstruations, c'est à surveiller; la douleur, jamais à négliger.
Et c'est bien pour cela qu'elle insiste presque au sujet de la maman, et de la conversation qui devra prendre forme entre elles. La mère, c'est la figure censée incarner l'exemple pour les jeunes filles; du moins, c'est ainsi que Chelsea percevait la sienne. La brune a toujours eu de la chance à ce niveau; solidement épaulée par cette force féminine, comme un rock au milieu d'une foule de garçons. - Excellente idée. approuve-t-elle du tac au tac, lui laissant le soin d'avertir les personnes directement concernées. Quand bien même le lien est encore fragile avec Phoebe, l'infirmière se sent déjà plus rassurée, à l'idée de ne pas la laisser "seule" dans cette nouvelle aventure; espérant secrètement que ces parents prendront cela avec tout le sérieux nécessaire. - Votre nièce est adorable, ça a été un réel plaisir de pouvoir lui venir en aide. la petite fera sans doute partie de ces visages, ceux que Chelsea n'oubliera jamais; marquée jusqu'à l'âme par cette bouille innocente.
Son service ne visait aucune contrepartie, et c'est presque l'air surpris qu'elle secoue la tête, ajoutant un simple - ce n'est pas nécessaire en lui souriant de plus belle. L'empathie et l'humanité n'attendent rien en retour; un simple "merci" et un sourire sont amplement suffisants pour réchauffer le coeur de la soignante. Teinte rosée en évidence sur ses pommettes, à la proposition spontanée de Phoebe, visiblement décidée à leur obtenir un tête à tête. Voilà bien longtemps qu'elle n'est pas sortie avec un homme, même pour un simple dîner au restaurant. L'image est balayée de son esprit par la réponse du brun, osant un compromis via un détail que Chelsea avait clairement oublié; le vêtement en question, qu'elle devait essayer. - A vrai dire.. Je n'étais pas réellement venue pour acheter, mais plutôt pour.. Disons, me promener, me fondre dans la foule. répondit-elle en replaçant l'une de ses mèches derrière son oreille, osant un coup d'oeil gêné à l'homme lui faisant face. C'est qu'elle affectionne ce rôle, Hygie, de madame tout le monde; l'anonyme qui tend toujours la main aux autres.
La demoiselle pensait simplement à rentrer, se faire couler un bain chaud et profiter d'une soirée en tête à tête avec un livre, ou quelque chose dans le style; rien de fantastique pour autant. Mais c'était sans compter sur l'idée de Phoebe, et de son regard, prêt à faire fondre un mur de glace. Difficile, et totalement inutile de résister, alors qu'elle n'a rien de mieux à faire. - Bon.. D'accord. Mais je veux une critique objective sur la tenue, d'accord ? clin d'oeil qu'elle glisse à la jeune fille, se relevant avec cet entrain qu'on lui connait. Et, parce qu'elle estime la confiance de mise entre eux, Chelsea glisse son sac à main sur les genoux du tonton, lui signifiant du regard " si vous voulez bien me le garder ", avant de filer, vêtement en main, jusqu'à la cabine d'essayage pour s'y changer. - Alors, le verdict ? Ca passe ? ose-t-elle demander, désormais vêtue de ce petit haut rouge, jouant sur l'élégance et la mise en valeur de ses courbes féminines.
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