Ce soir tu regardes ton reflet dans le miroir. Tu es prête à aller rejoindre Gustin. Tu dois aller de l’avant. Deux mois que tu restes spectatrice de ta vie. Il est temps pour toi de reprendre les choses en mains. Tu réajustes ta robe et tu entends ton taxi. Hors de question que tu te dégonfles encore une fois. Il faut que tu guérisses de tout ça. Montant dans le taxi tu sens une angoisse te serrer le ventre. Gustin t’as vraiment envie de le voire et tu ne dois penser qu’à ça. Fini de culpabiliser. Tu ne sais pas ce qui se passera ce soir, mais il faut que tu le vois. Le moment que t’as passé avec lui a Halloween t’as fait du bien. T’as eu besoin de temps, mais tu es revenue vers lui. Il avait l’air d’avoir envie de te voire également alors t’as pas hésiter à aller le voire. Maintenant, tu trouves la route longue. Tu termines ta route en marchant jusqu’à la Dudley. La chambre du président n’a pas du changer en un an enfin tu espères. Tu frappes et tu l’entends te dire d’entrer. — Bonsoir. Que tu lâches avec un léger sourire sur les lèvres. Cette pièce t’es familière. Ça fait bizarre d’être la à nouveau. Ton regard balaye la pièce puis trouve celui de Gustin.

@Laia Duque On se partage la chambre avec Andy, et ce soir, j'ai dit qu'elle était pour moi. Car je vais accueillir une demoiselle et pas des moindres. Laia Duque. Sa peine, je la comprends et actuellement mon coeur a pris un nouveau coup. Je pensais être guéri, ne plus ressentir quoi que ce soit pour une fille, mais il semblerait qu'une blonde au corps élancé ait réussi à mettre son venin, bien comme il faut. Je peux sentir ses crocs à chaque battement. Elle a quelqu'un, elle est en couple, et moi, ça me fait vriller. A l'intérieur, je crie, j'ai envie d'extérioriser tout ce que je ressens, d'hurler, de frapper. Au lieu de passer ma soirée seul, j'aurais de la compagnie pour me changer les idées. Désolé Laia, je t'ai fait croire qu'on pouvait être fort même après une rupture, mais je le suis pas. Du moins, je ressens plus rien pour mon ex, je ressens quelque chose pour la mauvaise fille. Celle qui est prise et que je ne pourrais jamais avoir. De toute façon, jamais j'aurais pu l'avoir. Entre elle et moi, c'est un jeu brûlant sans fin, on se serait brûlé avant même de commencer quoi que ce soit. Elle frappe dans ma chambre et je lui dis d'entrer. Je range mon ordinateur sur mes genoux et fais un peu de place pour l'inviter à s'asseoir près de moi. Je souris à sa réflexion. " oui mais tu as vu ? j'ai un lit beaucoup plus grand. " et j'ai rangé la pièce, je l'ai ajustée pour avoir plus de place, car Andréa, elle fout du bordel partout. Je suis un maniaque en vrai.

Si il y a un truc que tu as compris ces derniers jours c'est que tu n'arriveras pas à guérir si tu rejettes tout le monde. T'as vraiment envie d'avancer et peut être que ça veut dire laisser les choses se produire. T'as envie de voir Gustin, t'as juste eu peur parce que tu ne savais pas si tu étais prête à te relancer. L'amour t'as brisé, mais l'amour t'as décidé d'y mettre un terme. Noah et Iwan ont fais leur choix à toi de faire les tiens. Ils ne se soucient plus ce que tu peux ressentir alors pourquoi tu le ferais ? Tu es donc déterminé à tourner la page ce soir. Tu ne sais pas ce qui va se passer. Mais quoi qu'il arrive fini d'être la pauvre Laia. Tu vas redevenir cette fille que tu étais avant tout ça. Recommencé à prendre du plaisir. Tu veux avancer pour toi. Il est temps d'être égoïste. Après tout, personne ne t'as épargné ces derniers temps. Même si t'as fini par te donner entièrement, t'as même fais l'impensable et t'as quand même perdu. Sans doute que tu dois faire de même ne plus te soucier du monde qui t'entoure. Quand tu passes la porte de la chambre, c'est l'ancienne Laia qui prend le dessus. Tu te mets un coup de pied au cul. — Je vois ça et j'ai droit de l'essayer. Tu souris en t'approchant de Gustin et glisser tes lèvres sur sa joue. Tu te poses prêt de lui et arque un sourcil en balançant : — T'as une sale mine..

@Laia Duque Je suis pas trop dans quel mood je suis. Je suis content de voir Laïa, mais je suis pas heureux pour autant. Je me dis qu'on va passer un moment ensemble et qu'après, quand ce sera fini, la douleur reviendra. Je suis bien trop con, comment j'ai pu éviter tout ça ? J'étais aveugle, je croyais en pleins de choses et au final, c'étaient juste des illusions. Imbécile que tu es. Je laisse la brune s'asseoir à côté de moi et elle dépose un baiser sur ma joue. Dès qu'elle me dit que j'ai une sale mine, j'attrape son visage et lui offre un baiser. Un baiser de détresse. " j'ai pas envie de parler. " regarde dans mes yeux, lis en moi. Parler me rendrait encore plus mal. Je pose mon front contre le sien, me mords la joue et attends sa réaction. Peut-être bien que j'ai juste envie qu'on s'enfuisse dans les draps et qu'on se remémore des souvenirs. Car là, je sais qu'à ce moment précis avec toi, j'étais heureux et j'ai besoin d'un peu de bonheur, rien qu'un instant.

Cette douleur tu a connais parce que tu la partage avec lui. Tu sais ce que ça fait d'y croire et de finir seule. T'as fais un effort en venant ici parce que tu veux guérir. T'as eu envie de croire à ses mots lors de la soirée Halloween. Pourtant, vous n'avez fait que croire en quelque chose d'impossible. Comment on peut se remettre quand on a été aussi loin. Tu as fais de ton mieux pour faire disparaître la douleur, les sentiments et cet amour que tu ne peux plus partager. Tu répètes que ça va mieux mais ça n'ira jamais mieux tant que ton cœur battra pour lui. Gustin c'est ton échappatoire, le seul qui te donne envie d'essayer de trouver un remède à cette douleur. Tu vois bien qu'il n'est plus du tout le même que lorsque vous vous êtes quitté. Quand tu viens près de lui, il saisit ton visage et il t'embrasse. Tu le regardes dans les yeux. T'y vois le reflet du tiens. La même douleur. Tu te mords la lèvre.  — On ne va pas en parler. Tu viens reprendre possession de ses lèvres parce que ça te fait un bien fou. Tu te sens à nouveau en vie au contact de Gustin. Un retour dans le passé quand la douleur n'existait pas. Quand vous étiez heureux dans cette relation si facile. Alors tu t'abandonnes dans ces bras, approfondissant le baiser encore davantage. @Gustin Mahoney

@Laia Duque Je vais panser tes douleurs mais j'ai besoin aussi que tu panses les miennes aussi. Ne crois pas que je t'utilise. Je ne t'aurais pas sauté dessus si tu n'avais pas vu ma mine décomposée. On aurait regardé un film, que sais-je, parler du passé, se remémorer les bons souvenirs. Mais t'as tiré sur une corde sensible et me voilà tout perdu, tout démuni, à fleur de peau. Le soulagement et le coeur qui explose quand elle répond à mon baiser. Je me laisse tomber dans le lit, l'emmenant avec moi. J'ai grimpé sur elle avant même de m'en rendre compte. Ca va peut-être trop vite, peut-être qu'elle ne pensait pas à autant de proximité. La façon dont je l'embrasse, je lui montre que je cherche quelque chose, quelque chose qu'elle pourrait m'apporter. Je ne fais pas ça que pour tirer mon coup et basta. Je cherche... du réconfort. De la tendresse. Je quitte ses lèvres et remonte ma main à son visage pour caresser doucement sa joue. " ... tu veux ? " toi et moi, comme avant. J'en ai envie et j'ai besoin de me replonger dans ces souvenirs, de regoûter un moment de ma vie où j'étais heureux.

Tu ne savais pas comment allait se passer la soirée avant d’entrer. Maintenant tu sais. Vous avez juste besoin de vous raccrocher l’un à l’autre. Comblé le vide qu’ils ont laissé. C’est comme un abandon. La douleur et tout ces sentiments que vous ne pouvez plus partager. Tu le regardes et tu lâches prise. Tu veux te sentir à nouveau en vie. Peut importe pour combien de temps. Tu l’entraîne avec toi sur le lit et tout va si vite. L’un comme l’autre, vous ne avez besoin de ça. De réconfort, de tendresse.. Finalement, cette relation pansement qui rend les choses plus facile. Vous étiez heureux avant de tomber amoureux. Aujourd’hui, vous n’êtes que l’ombre de vous-même et vous avez perdu le goût de vivre. Tu laisses tes mains chercher le contact de sa peau. Tu sens ton souffle chaud quitter tes lèvres. Tu voix qu’il apprise ta douleur. L’absence de l’autre. Vous êtes la tout les deux. Il glisse sa main sur ta joue et tu lui souris le regard brûlant de désir. — J’en ai besoin.. Tu viens saisir sa lèvre entre tes dents et tire légèrement dessus avant d’ajouter : — Comme avant.. Avant eux.

@Laia Duque Avant, pour calmer ma frustration et mes pulsions, je prenais n'importe quelle fille qui s'offrait à moi. Et je me rends compte que ça faisait vraiment trop connard car souvent les plus accessibles, c'étaient celles qui avaient un crush sur moi. Maintenant, si j'ai envie d'évacuer et de profiter, soit je le fais seul ou soit je le fais avec quelqu'un qui a besoin de la même chose que moi. Et Laia, évidemment que j'ai pensé à elle. J'ai fait le mec fort, malin, que rien ne pouvais atteindre à Halloween mais me voilà avec un coeur en miettes. Cette fille en question m'a vidé de toute mon énergie, épuisé ma joie de vivre. J'ai besoin d'un grand électro-choc pour me remettre en route. J'espère que tu vas mieux Laia, même si je ne veux pas parler. J'espère que tu as réussi à passer outre cette idylle et que tu te sens mieux maintenant. Promis, je vais essayer de ne pas trop te contaminer ma tristesse. Mes larmes, je vais les garder pour moi. Je l'invite à se laisser aller, dans ce lit, moi sur elle, elle sous moi, comme au bon vieux temps. " comme avant. " que je répète, ma lèvre tiraillée entre ses dents. Je n'ai pas couché avec quelqu'un depuis le Summer Camp et j'avoue qu'un peut de tendresse ne serait pas de refus. Je me redresse pour retirer mon t-shirt et lui exposer mes abdos, qui, j'espère, se sont bien dessinés en un an. Je l'invite à retirer son haut également, en glissant mes doigts sur son ventre, à la recherche de frissons.