@Horace Dawson Habillée de son costume d'Harley Queen, les jambes fébriles qui se baladent dans les couloirs sombres de l'hôtel. Elle observait les murs, les recoins, les décorations, les pupilles dilatées et émerveillés par l'environnement qui l'entoure. Amoureuse de l'adrénaline et des risques, certains effrayés ce soir, elle, en quête de peur et d'angoisse. Qu'elle vive quelque chose, qu'elle puisse se sentir vivante. Peut-être pas longtemps, mais rien qu'une seconde pour rattraper ce quotidien trop vide et trop gris. Les substances avalés qui font certainement déjà effet, des rires sournois qui s'échappent, elle rentrait peut-être un peu trop dans son personnage. Mais peut-être aussi parce qu'il lui ressemblait un peu trop ? Un sourire qui s'installe sur les lippes de diablesse lorsqu'elle reconnaissait une silhouette se dessiner. Silhouette d'un être qu'il lui manque, difficile à avouer, mais il était devenue important. Parce qu'avec lui, elle n'était pas n'importe qui, sa vie valait quelque chose. Parce qu'avec lui, elle était elle-même, sans même se soucier d'un regard remplie de jugement. Les pas qui s'approchent, les talons qui claque et le corps qui colle celui d'Horace contre l'un des murs, laissant passer sa batte de baseball sous son cou pour le bloquer. Sourire de grand méchant sur les lèvres, ongles manucurés qui titille les boucles brunes. Oups, j'crois que tu vas devoir continuer la route avec moi. Le visage qui s'approche, les dents qui attrape la lèvre masculine pour la mordre. La lionne dépose son territoire. Nevada est très gentille, mais ça m'a fait de la peine de savoir que t'es venue avec elle. Petite moue triste, aussi théâtrale que dramatique. Serait-il de la jalousie ou juste une manière de le titiller ? Certainement un peu des deux. Maintenant que t'es entre les griffes de diablesse, tu pourras plus t'enfuir.

@Astra Deauclaire Le sang, englué dans les effluves de stup et d'alcool, parvient encore à frapper trop fort contre la carotide. A croire qu'à force de s'plonger la gueule dans tout ce qui est peu recommandé pour une vie longue et en pleine santé ; ça faisait moins effet. La silhouette collée à celle de Nevada, comme un gamin scotché aux basques de sa partenaire la plus fiable – la moins moqueuse, aussi. L'homme survit. Au ouija, aux cris dans les étages, aux histoires qu'on lui souffle à l'oreille. Le truc, tu vois, c'est qu'il y a tellement rien qui m'fait flipper dans la vraie vie, dans cette vie qu'on construit comme on peut, que tous ces trucs imaginaires, ça me secoue les nerfs. Alors, puisque j'ai encore l'esprit trop vif, j'l'assomme d'une nouvelle gorgée. J'en perds Neva, j'en perds mon verre, j'me perds tout court. Les doigts qui glissent contre les murs de cette baraque tellement bancale qu'elle mériterait d'être la mienne. Le corps qui capte rien, avant d'être plaqué contre une de ces tapisseries poussiéreuses. Menton bloqué par une batte, et prunelles bloquées dans les tiennes. Sourire mordu. Ca l'rend pas moins franc sur mes traits. Sublime furie. Alliée de nos ténèbres aux couleurs psychédéliques. Doigts bagués, contre la batte, qui glissent le long sans se débattre. Caressent presque, le bois, la pulpe débordant sur le tissu de ta tenue, jusqu'à recouvrir ta main. La bouche qui s'approche, qui souffle tout contre : « Mademoiselle Deauclaire serait-elle jalouse de voir une autre femme à mon bras ? » Silhouette légèrement plus grande que la tienne, même aidée de talons, qui te pousse sur deux pas. Ton dos contre la paroi du couloir. On renverse les forces. Vampire contre Harley Quinn. Ma main dans ta nuque, qui te fait pencher la tête, libérer la peau lactée de ton cou. Un baiser, d'abord. Délicat, à peine appuyé. Presque frustrant. Le regard qui revient te chercher. « Et si à la place d'un morceau de route, je te proposais la vie éternelle ? » Puisqu'on chutera un jour, à force d'être bancales ; mais ensemble.

@Horace Dawson C'est pas la première fête et sûrement pas la dernière. Elle espérait simplement que ce soir ne soit pas comme tous les soirs. La débauche, les rires, les corps qui se déhanchent. Scène qui se répètent sans cesse, quotidien sans nouveauté et en manque d'adrénaline. Peut-être que le paranormal pourra apporter quelque chose de nouveau, la peur déjà bien loin, elle aimerait la ressentir pour une fois. Etre cette blonde dans les films d'horreur qui doit s'enfuir la première. Ses pas qui avancent, sa batte de super-méchante qui fait des tours et des sourires provocateur envoyés aux gens qu'elle croise. Sa proie à présent attrapé, le corps du Dawson maintenue contre le mur. Jeu infernal qui débute, elle déployait sa folie pour l'emporter avec elle. Dents acérés qui l'attrape et sourire mesquin qui ne se décroche pas. Peut-être que ce soir, elle ne voulait pas rire, mais juste donner une bonne leçon à celui qui a osé s'amuser avec une autre. Pas vraiment sentimental, mais bien trop possessive, il avait réveillé son instinct de prédatrice. C'est possible, t'as de la chance que c'est mon amie, je l'aurai massacrée sinon. Rire perfide qui résonne dans les couloirs, coeur qui s'accélère lorsque les positions s'échangent. La dominatrice dominée, quel sentiment désagréable et étrange à la fois. L'échine qui frissonne au passage de ses lèvres et un rire qui explose à ses mots. Pas de mort.. Plus de risque. Qu'est c'qu'on deviendrait sans risque ? De pauvres âmes qui airent sans but ? Petite moue sur le visage, bout de sa couette qu'elle tortille autour de son index. Allez, Edward, on va faire un tour. Corps qui le repousse et main qui attrape la sienne pour s'éloigner dans ces couloirs morbides.

@Astra Deauclaire Dans ce scénario raconté, dans ces souffles flippants, moi j'vois qu'un film dont nous sommes les personnages principaux. Sauf que j'suis pas foutu de me dire que tous ces trucs sont faux. Alors, l'alcool. Étourdir les sens et calmer les frayeurs. Retrouver ce foyer rassurant que sont mes dérives. Zapper les fantômes, en préférer les corps bien vivants, qui ondulent l'un contre l'autre. Quelques danses, et c'est ton tango qui me plaque au mur. J'aurai dû deviner que m'allier à Nevada pour cette soirée m’entraînerait quelques ennuis avec toi. Peut-être même que ça a motivé ma décision d'accrocher son bras. Lèvres amusées. « J'aurais adoré voir ça. » Y a pas pire et meilleure partenaire que toi. Si c'est la douceur qui caractérise mes gestes, j'les retiens moins quand il s'agit de ta peau. « On t'as jamais dit qu'il fallait prêter tes jouets ? » Nous ne sommes que deux pantins dépendants, qui jouent comme si le quotidien n'était qu'une gigantesque partie. Parce que je sais qu'on va claquer un jour, sûrement avant les autres, le corps saturé des saloperies qu'on lui donne. La peau crevée d'être ainsi malmenée. Parce qu'un jour on cramera le monde sans faire exprès, et qu'on s'embrassera assurément dans ce brasier. Alors, laisse-moi renverser les forces, pour une fois. Je suis l'eau quand tu es le feu. Tranquille à la surface et tourmentée dessous. Le cou féminin qui s'échappe, les dents vampiresques qui claquent dans le vide. Bruit d'une frustration. « Essaye déjà d'arriver jusqu'à demain. » Mon but ? C'est juste ça. Atteindre le jour suivant. Les minutes suivantes. Faites-moi disparaître avant qu'un jour, je commence à m'ennuyer et faner mon cœur de battements trop réguliers. La cape qui se secoue, silhouette emmenée par la furie. Qui accélère se retrouver à son niveau, les doigts toujours liés. « Tu sais t'servir de ça, au moins ? » Le menton qui désigne la batte. « J'suis pas sûr que ça soit utile contre les esprits. » Rictus doucement moqueur. Doigts libres, habiles, sortant une flasque de l'intérieur de la veste longue. De quoi survivre loin du bar. Boire une gorgée, et la narguer. « Allez, dit-le qu'tu m'aimes. » Gamin, agitant le précieux sous ses yeux, alors qu'ils s'enfoncent dans les recoins glauques de cette baraque.

@Horace Dawson Parce que y'a tout qui dérape dans ce monde, parce que c'est impossible de le suivre et de faire comme les autres. Parce qu'on est pas comme tout le monde, nous on déraille et on déraillera toujours. On a besoin de se faire du mal pour avancer et même pour être heureux. Y'a rien qui nous fait peur, y'a le plaisir et l'adrénaline qui passe avant tout. Parce qu'un jour on signera notre perte, mais ça sera si bon qu'on regrettera pas. Elle peut chercher encore et encore, y'a peut-être qu'avec lui que le monde tournera à l'endroit et aussi peut-être qu'avec lui qu'elle évitera les limites qu'elle peut s'imposer. Trouvez la personne qui vous ressemble, soyez proches et tenez vous la main jusqu'aux flemmes des enfers. J'aime pas te voir avec quelqu'un d'autre, si la prochaine fois tu vois des traces de sang, ça sera certainement de ma faute.  Parlant de meurtre comme d'un bon verre d'alcool, jalousie crevante qui pourrait l'a pousser à bout. Jouet à présent récupérer, jouet impossible à abandonner. Parce qu'elle a pas peur de planter ses griffes et de les planter pour toujours. Alors on s'mets la tête à l'envers et on se promet de se réveiller demain ? Sourire dans le coin des lèvres, petit doigt levé pour sceller ce pacte décadent. J'm'en fiche des esprits, c'est les vivants que je dégomme. Rire déjanté, rire théâtrale et faux mouvement qu'elle fait avec sa batte. Bien-sur qu'elle savait s'en servir, mais ça serait dommage de passer par là n'est c'pas ? Les jambes qui retrouvent les coins sombres des lieux, la musique qui ne s'entend plus, les lumières de plus en plus rare. Sourcil qui se hausse lorsqu'il tente de l'amadouer à l'aide d'une flasque. Tu veux jouer ? Bien-sur que j'ai ce qu'il faut pour jouer. Non, non, j'crois que c'est toi qui m'aime. Main qui s'infiltre dans son soutien-gorge pour y sortir un petit pochon avec quelques pilules colorés à l'intérieur. Une pilule qu'elle sort pour la poser sur sa langue qu'elle laisse pendu pour afficher son crime. Viens donc chercher ce qui te feras oublier, ta peur des fantômes et d'être ici, toutes tes inquiétudes qui stagnent, engrouffres toi dans notre folie sans limite.

@Astra Deauclaire Y a rien qui tourne ronds, dans nos cerveaux malades. Impatients de voir notre prochaine chute, nous on courre au bord des ravins, et on s'amuse de voir comme il serait facile de se casser la gueule. De s'éclater la boite crânienne quelques mètres plus bas. Chacun avec une bonne raison d'en avoir plus rien à foutre. Le truc c'est qu'on s'est trouvé, et que c'était pas une bonne idée. Les gens comme ça, faut les tenir éloignés, faut pas les enfermer dans la même pièce. Parce que tu me rends moins doux, moins délicat. Tu m'rends moins moi. Tu m'rends moins comme j'aimerais être. Petit diablotin sur mon épaule qui en est déjà rempli. Reine des diables. Reine tout court. « Sauf que tu la toucheras pas. » Soufflé, comme un conseil. T'y toucheras pas, parce qu'on est un groupe. Un groupe qui fonctionne mal ; mais qui existe. Et elle, c'est celle qui me relève quand toi tu m'fais un croche-pied. Le pendant sain. L'amie, quand toi tu remplis toutes les catégories. Alors ouais, tu peux laisser derrière toi quelques gouttes d'hémoglobine, mais y aura jamais le sien. Mon petit doigt qui accroche le tien ; promesse d'un lendemain. Mon rire qui accroche le tien, la mélodie qui s'entremêle à la folie. Y a une gorgée, deux. Il en faudra davantage pour endormir mes orbes méfiantes. Par exemple, ta langue tendue, avec une solution au bout. Vla que j'te passe devant, dans un mouvement de cape théâtrale. Mes doigts dans ta nuque, pour la faire ployer en arrière, et mes lèvres qui s'embrasent directement sur les tiennes. Comme un baiser jamais arrêté. Et de ma langue, récupérer la couleur. En profiter pour marquer d'avantage ta bouche, prendre une dose de cette adrénaline que t'es la seule à détenir. Il n'y a que le goût du sang, pour interrompre l'échange qui me crame déjà l'échine. Canines aiguisées, ont provoqué une légère plaie sur le pulpeux de tes lèvres démoniaques. « J'serais peut-être pas le plus abîmé, cette fois ci. » Ca m'fait marrer, moi qui avale la pilule d'une gorgée supplémentaire de whisky. Mélange hasardeux. Flasque tendue ; puisque c'est ton tour. J'tomberais jamais seul. Mais, dans notre dos, ça susurre. « T'as entendu ? » J'recule, d'un pas. J'en viens à espérer que la pilule gagne rapidement le sang. « C'est toi ? » J'entends mon prénom, j'te jure que j'entends mon prénom. « Arrête de te foutre de ma gueule. » Paranoïa d'un type aux sens noyés.

@Horace Dawson Nuit de débauche et nuit qui nous appartient jusqu'au petit matin, douce chaleur qui entretien son corps lorsqu'elle était prêt de lui, parce que les défauts s'échappent et le naturel prend sa place. Duo dangereux, duo d'aventuriers, duo prêt à dérailler. Mais cette légèreté qu'elle ressent à ses côtés, c'était plus important que tout. Parce que tout parait plus simple et qu'ils se comprennent, les limites peuvent être atteintes et ça sans personne pour les arrêter.  Parce qu'on est capable d'apporter un peu de couleurs à ce monde trop triste et ça, c'est notre privilège. Elle se rend sûrement pas compte qu'elle fait ressortir en lui ce qu'il préfère éviter, cette noirceur qu'il veut cacher. Mais elle l'a vu depuis le début cette facette, aspect du Dawson qui l'enflamme et l'électrise. Yeux qui se lèvent au ciel et petit rire qui s'échappe pour donner une petite tape sur son petit doigt. Il n'y aura pas de pacte ce soir, parce que la colère bouillonne vite et qu'elle sera certainement toujours plus forte qu'une promesse. On peut pas lui faire confiance, tu devrais pas Horace, parce que peut-être qu'un jour, je pourrai plus retenir cette colère qui stagne. Aguicheuse qui sort sa meilleure arme, doux moyen pour s'évader et retrouver cette bulle qui ressemble plus à leur réalité que la réalité elle-même. Le regard qui ne décroche pas et le coeur qui saute un battement lorsqu'il attrapait ses lèvres dans un baiser bestial. Le corps qui se colle, les doigts de tigresse qui s'incruste dans sa tignasse pour prolonger fougueusement, parce qu'il suffisait d'un baiser pour se rendre compte de cette alchimie flagrante, y'a tout qui s'enflamme et elle était presque dégoutée de voir à quel point il pouvait l'a faire vibrer. Doigt qui passe contre le coin de ses lèvres pour y récupéré le sang de sa lèvre violentée, amusée, index qu'elle entre dans sa bouche pour y aspirer les goutes de sang. Tu peux m'abîmer, j'crois que j'adore ça. Clin d'oeil qui s'élance, parce qu'elle a rarement eu mal. Peut-être que toi t'en sera capable ? Les sourcils qui se froncent lorsqu'un murmure se faufile dans l'obscurité. Et voilà.. T'es content de toi ? Ils ont ressentie ta peur, tu les as réveillés. L'air toujours aussi amusé et le regard qui divague à la recherche d'une ombre trompant les leurs. Y'a rien du.. Les mots qui se coupent lorsque tous les meubles présent autour d'eux se mettent à trembler. Un nouveau rire qui s'échappe, elle voyait ça comme un mauvais coup de l'organisateur de soirée. Y'a un problème les esprits ? On vous embête c'est ça ?  Les cris qui s'envoient au ciel, mots provoquant qui l'amuse parce qu'elle était incapable d'avoir peur, sentiment toujours inconnu au bataillon. On s'amusait bien.. T'es pas drôle quand t'as peur. Petite moue boudeuse, enfant insatisfaite, lionne prête à brûler cet hôtel pour un peu de tranquillité.

@Astra Deauclaire Y a tout qui glisse sur ta peau. Incapable de trembler, autrement que de plaisir. Autrement que d'impatience. J'suis le type qui bute sur les mots, toi celle qui les maîtrise ;  toi le taureau et moi celui qui me drape de rouge, par pure provocation. J'me prends quelques coups de cornes, et j'te perce la peau, de la bouche d'abord, j'te perce le cuir d'une canine. C'est trop simple de m'griffer. Sauf que je tiens, je persiste, je flirte avec la folie et j'en viens à aimer tous les recoins de cet animal sauvage. Nouvelle addiction, encore une de plus. Je sais que la peur t'es inconnue, alors qu'elle m'entoure. Ici, en général. J'fais juste que l'ignorer, je l'inonde d'adrénaline, je l'étrangle d'un rire. A force de goûter ta peau, tu partages un peu de ton invincibilité. Pacte de sang, j'en ai l'odeur dans la gorge. Sers-toi, mords, qu'on se contamine. J'ai les paupières qui se froncent, qui se fracassent l'une contre l'autre, pour en soutirer quelques étoiles. Feu d'artifice dans l'hémoglobine. Ca tremble autour, j'entends mon prénom, j'vrille ca y est. Toi tu danserais dans ce ballet des fantômes. Toi y a rien qui t’atteins. Dis-moi que j'y arriverais un jour. J't'ai lâché et j'ai les orbes aux pupilles éclatées qui regardent partout autour. J'arrive pas à me dire que là-dessous y a des artistes de l'illusion. J'refuse de penser qu'on puisse errer pendant des années après avoir gouté l'odeur de la terre. J'veux pas voir des peaux sans les toucher, j'refuse d'être un con de fantôme, à regarder la vie des autres à la télé. On/off, me trouvez pas d'entre deux. J'veux dévorer chaque seconde de cette existence là, qu'importe combien elle est pitoyable vue d'en haut. « J'ai pas peur. » Grogné, grognon, le peu d'ego qui persiste, accroché à ta traine. J'arrive plus à déterminer si j'plane ou si c'est cet endroit qui fait ça. Me concentrer sur toi c'est plus simple. T'es la seule chose dont j'suis persuadé qu'elle existe vraiment. Sauf que tu vois, j'aime trop jouer avec ce qui m'échappe. Sourire d'imbécile qui se moque de ses propres frayeurs. « Cache-cache dans une maison hantée ? » Des gosses qui jouent à des jeux d'adultes, sans s'préoccuper que demain, il faudra sûrement grandir. Soufflé : « T'as dix secondes. » Et j'commencerais à compter quand t'auras déguerpie. J'compterais assez fort pour couvrir les soupires, les paroles de disparus. On fera de n'importe quel plateau le terrain de nos duels.